Écotaf, preuve sociale et branding piscine
Une édition où l’on parle mobilisation écologique, influence et backstage média.
Avec cette édition semi-hors série, je te propose de plonger dans le dernier rapport de l’ADEME sur la mobilisation environnementale des entreprises, les biais cognitifs, et dans les backstage de La piscine.
La Ploufletter est un espace randomadaire où l'on parle sens au travail avec un angle inclusif sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. Athlète confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣
Tu verras, ici on évoque beaucoup le monde de la natation, alors voici quelques guidelines. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. La ligne de nage, c’est la voie que l’on choisit. Enfin, les nageur·ses, ce sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quête de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi :
Plonger dans mon offre de communication inclusive pour les entreprises.
Réserver une séance de mentorat avec moi si tu souhaites créer un branding / une prise de parole engagée.
T’abonner à la Ploufletter si on t’a transféré cette édition 👇🏾
Sur ce, bonne séance 🐋
🎣 au programme
Édit’eau
Trickle up vs. Trickle down - Les dynamiques des changements sociaux.
Preuve sociale et orientation - Comment contrer les biais ?
Thérapi.scine – Peut-on rater son branding ?
Vos recos & quelques ressources pour aller plus loin.
🐠 édit’eau
Coucou toi ! J’espère que tu arrives à louvoyer entre les changements de température et les épidémies qui sévissent. De mon côté, ça flotte. Le mois de janvier est aussi intense que calme, c’est la première fois que j’expérimente ce paradoxe.
L’édit’eau est court par rapport aux éditions « classiques », mais je me suis dit qu’on pouvait tous·tes avoir besoin de souffler vu la densité de la dernière édition.
Comme tu l’as vu, j'ai ajouté une section hors-série à la Ploufletter. Le pourquoi du comment est simple : j’adore lire les dessous de la construction des projets des gens autour de moi et plusieurs nageur·ses rencontré·es par ici m’ont posé des questions sur la manière dont je construisais la ligne édito de La piscine. Je me suis donc dit que ça pouvait être chouette de t’ouvrir les portes de mon local technique de manière ponctuelle.
Fasten your bouée, we’re about to take off 🏊🏾♀️
Je te laisse, see you en fin d’édition.
Apolline 🐋
🐡 tricke up vs. trickle down - les dynamiques de changement sociaux
Temps de lecture : 3min
l’engagement ruisselle t-il – ou remonte t-il ?
La semaine dernière je me suis plongée dans le rapport Écotaf partage par l’ADEME sur la mobilisation des salarié·es en interne. L’étude a pour objectif de souligner les enjeux relatifs à l’expansion de la RSE en entreprise et de mettre en avant les leviers d’actions et d’engagement activables pour continuer à mobiliser les équipes dans ce sens.
Ce qui est intéressant dans le rapport, c’est qu’on voit qu’il y a deux manières d’aborder la transformation interne :
La première qui découle de ce qu’on pourrait appeler le trickle down – en gros, une logique de ruissellement de l’engagement des dirigeant·es vers les salarié·es.
La deuxième – inverse – repose sur une logique dite de trickle up où la question RSE est d’abord portée par les salarié·es qui influencent progressivement leur hiérarchie – jusqu’à embarquer les personnes décisionnaires.
À chaque situation ses avantages et inconvénients. Dans la première, la difficulté, c’est de trouver des nageur·ses ambassadeur·rices capables de transmettre et vulgariser la vision environnementale pour éviter le sentiment d’imposition et une trop grande résistance des salarié·es. Quant à la deuxième – plutôt obvious –, la question qui se pose c'est : comment sensibiliser et faire adhérer les dirigeant·es ?
Difficile d’y répondre en un paragraphe / une newsletter donc je te laisserai plutôt t’immerger dans le rapport et tirer tes propres conclusions. (De mon côté je note le sujet à ma liste de série thématique à co-créer avec un partenaire – si ça te parle, envoie moi un message 👀)
et comment devient-on champion·ne de la RSE ?
Dans son rapport, l'ADEME nous partage le cheminement par lequel passent la plupart des ambassadeur·rices RSE de leur structure. Laisse moi te raconter la trajectoire de nage d’Adrien pour l’illustrer. Ce nageur était passé l’année dernière en Ploufletter et en Plouflcast nous parler des différents sas qu’il avait traversé avant d’arriver à aligner ses engagements personnels avec sa vie pro. Les voici👇🏾
Tout commence avec une prise de conscience personnelle.
Qui ici s’est levé un beau jour en combi, palmes aux pieds, l’envie chevillée au corps de révolutionner le système dans lequel on évolue ? … (Ne t’inquiète pas, moi non plus.) En fait, tout part souvent d’un déclic. Qu’il vienne d’une lecture, d’un partage de statistiques un peu anxiogène sur le futur de notre environnement, ou d’un trop plein, ce premier évènement déclenche ensuite une suite de remise en question, de changements de mode de vie et de recherches accrues sur ces thématiques engagées.
Une fois ce premier sas traversé, vient la question de l’impact professionnel.
Une fois qu’on interroge l’impact de actions quotidiennes, vient le moment où l’on commence à questionner celles du lieu où l’on barbote 80 000h de notre vie : le travail. À ce moment, plusieurs options s’ouvrent à nous. On peut choisir de 👇🏾
→ Rester dans sa ligne d’eau tout en adaptant son environnement de travail pour qu’il soit plus en accord avec les valeurs qu’on porte.
→ Démissionner – si la dissonance cognitive est trop forte – et chercher à rejoindre un nouveau club de nage avec lequel on résonne plus.
→ Devenir une sorte d’hippocampe de Troie pour essayer de changer les choses de l’intérieur.
Au début, Adrien avait tenté de segmenter ses engagements pour continuer à nager « comme avant » tout en se mobilisant pour des initiatives qui reflétaient plus justement son nouveau système de valeurs... Jusqu’au moment où combler l’écart étant devenu trop difficile, notre nageur a préféré démissionner et changer de bassin.
C’est là que vient le dernier sas.
La participation active dans les actions locales.
Aujourd'hui, Adrien a endossé le rôle d’ambassadeur impact dans la structure qu’il a rejoint – et qui vient d’ailleurs d’amorcer un virage vers plus d’impact 👀
→ D’ailleurs, ici on parle de la logique environnementale, mais je trouve que ça synthétise bien les évolutions sociales de manières plus générales.
👋🏾 Si le sujet t’intéresse j’y avais aussi dédié un épisode du Ploufcast – au son très approximatif – avec Mathilde et Lucas. Iels nous avaient partagé comment leur déclic engagement personnel avait nourri leur trajectoire de nage professionnelle.
On avait également questionné l’injonction à trouver et insuffler un sens à son travail dans une édition de la Ploufletter dédiée à la notion d’engagement ainsi qu’au sens au travail.
🛟 écrire pour faire le point - un exo pour t’aider à faire le point
Temps de lecture : 2min
Connais-tu la preuve sociale ? Pour l’imager, rien de plus simple. Ferme les yeux. Nous sommes mercredi soir et tu viens d’allumer ton ordi pour regarder une série américaine des années 90-2000. Dans la scène d’ouverture, on retrouve les protagonistes à la piscine pour leur séance de nage hebdo. Malgré les panneaux « Attention sol glissant », les figures réalisées par les plongeur·ses attirent l’attention d’un·e d’entre elleux. La distraction est fatale, et ellui glisse sur le sol carrelé. Foncièrement, le moment n’est pas drôle – il est même dangereux. Mais les grands éclats de rires enregistrés en live le jour du tournage dans la bande son parviennent à t’arracher un sourire.
La preuve sociale, c'est ça : agir d’une certaine manière suite à l’influence de personne·s extérieure·s. Appliquée à la quête de sens, c’est pencher pour une certaine ligne de nage… simplement parce qu’elle a l’air plus empruntée que les autres. Et à ce qu’il paraît, actuellement, tout le monde veut devenir Kim Kardashian. C’est pas moi qui le dit, c’est Nesrine Slaoui dans son dernier documentaire Arte.
Ce documentaire m’a beaucoup fait cogiter sur la manière dont notre environnement direct influence notre perception de la normalité – et notre potentiel besoin de s’y conformer. À l’époque où commençait la course à l’espace, on rêvait de devenir astronaute. Maintenant, avec la ruée vers internet et l’IA en vent de poupe, pas étonnant qu’on veuille plonger dans cette direction.
Une fois que le constat est fait, se pose la question de la résistance. Comment faire pour contrer ce biais ? Comme souvent, la réponse est : prendre du recul.
Pour ce faire, tu peux tout à fait prendre le contrepalme rationnel pour partir à la découverte de ressources diverses et variées te permettant d’ouvrir tes horizons natatoires. Tu peux également utiliser quelques méthodes empruntées à la créativité et au design thinking pour t’aider à faire émerger tes idées / besoins.
Voici donc un court exercice / défi – directement inspiré de ma dernière séance de coaching. Bloque toi un créneau – pour te forcer à créer ou réfléchir sur une thématique particulière. Que ce soit 15min, 1/2h ou plus, coupe ton téléphone – moi aussi j’ai du mal –, et note tout ce qui te passe par la tête concernant l'axe de réflexion choisi, sans te censurer.
Tu peux écrire ou t’enregistrer, le tout étant de te trouver un temps « hors du temps » pour sonder tes envies et besoins.
Et voici quelques questions si tu as besoin d’être guidé·e :
🏊🏾♀️ Si tous les métiers étaient socialement considérés / rémunérés de la même manière, vers quoi irais-je ?
🏊🏾♀️ Quelle est ma définition de réussite ? (Transmise ou apprise.) Comment me sens-je par rapport à cela aujourd’hui et comment tendre vers cette définition personnelle ?
🏊🏾♀️ Quel est mon rapport au prestige ?
🏊🏾♀️ Etc.
Bonne exploration !
👋🏾 As usual pour aller plus loin tu peux te plonger dans le programme introspectif made in La piscine. Tu y trouveras des exercices, des ressources et des outils pour accompagner ta réflexion et trouver ta voie.
🦀 thérapi.scine – peut-on rater son branding ?
Temps de lecture : 4min
Whalecome dans cette nouvelle section intitulée Thérapi.scine où je t’ouvre les portes de mon local technique personnel plein de questions sans réponses sur la création de projet. Celle qui me taraude en ce moment est assez paradoxale puisqu’elle découle de ma stratégie social media. Elle m’a été inspirée d’une discussion avec l’un·e d’entre vous cette semaine qui a utilisé le terme « solomédia » pour décrire La piscine, ce qui a amené cette réflexion : ai-je raté mon branding ?
Je sais, c’est bizarre comme question. Surtout que j’ai tellement travaillé l’univers de La piscine qu’on pourrait se dire d’entrée de jeu que « non » – enfin, j’espère que c'est ce que tu te dis.
Mais derrière cette interrogation, se trament plusieurs choses.
la honte
« Soit tu développes un vrai média, sois tu deviens influenceuse et tu écris un livre. »
Donc je suis une vicos – et le coach qui m’a dit ça est plutôt mauvais. Mais ce qui m’intéresse ici c’est la dichotomie tracée entre les deux stratégies. Comme s’il y avait une seule manière de construire son univers.
Pendant longtemps j’ai joué le jeu du média classique – du moins, celui que j’avais en tête du média –, désincarné et écrit à la troisième personne. J’écrivais consciencieusement « on » ou « nous » sur les réseaux ou sur les documents de présentation de La piscine…. alors que ma slide d’équipe ne comprenait qu’une personne à l’eau et au vestiaire : moi, Apolline.
Puis, j’ai décidé de faire évoluer la ligne édito de la Ploufletter et je me suis rendue compte que la seule chose qui justifiait ce changement… c’était mon histoire et mes propres réflexions identitaire. J’ai donc pris mon courage à deux palmes et annoncé la nouvelle sur les réseaux avec une édition plus personnelle cet été.
Depuis, je me force à m’exprimer en mon nom – c’est si dur. Et chaque jour, je me demande : est-ce que j’ai raté mon branding ?
Je me la pose d’autant plus qu’à l’inverse de Linkedin – mon terrain de nage quotidien – où tout le monde ne jure que par l’incarnation, mes co-nageur·ses à l’incubateur ont quasi tous·tes fait le choix de la désincarnation. Par exemple, Culs-de-Poule et Alvina sont deux entités distinctes et indépendantes – tout comme 8Beats et ses deux fondateurs. Alors que La piscine est portée par Apolline 🐋 sur les réseaux. Et je dois t’avouer qu’au fond, je garde comme une petite impression d’échec de n’avoir pas su/pu réaliser ce tour de force de séparation.
Pour être honnête, il m’est arrivé de me demander si je ne suis pas la béquille sur laquelle mon travail et mes compétences s’appuient.
tout est une question de modèles / d’environnement ?
Pourtant, la mécanique dans laquelle j’ai plongé est plutôt logique si l’on considère que :
🏊🏾♀️ J’ai grandi galvanisée par les récits d’apprentissage comme L’Odyssée, Harry Potter ou, plus tard, Le seigneur des Anneaux où l’on évolue au travers de l’histoire d’un·e personnage – exception faite de L’éducation sentimentale de Flaubert1. Chaque lecture était l’occasion de me projeter dans un univers différent, de découvrir le monde dans les yeux d’un·e héro·ïne et de mettre mon système de valeurs à l’épreuve face à ces multiples explorations.
🏊🏾♀️ Le contenus que je consomme aujourd’hui sont en majorité des récits personnels avec lesquels je vais vibrer, apprendre à me décentrer, et dont les questionnements m’amènent à interroger des aspects plus globaux de notre société. La newsletter de Louise Hourcade ou Des pages en cuisine en sont un parfait exemple ; et t’ai-je déjà dit que j’adorais Georgio et la manière dont il documente sa quête personnelle2 ?
🏊🏾♀️ Je puise toute mon inspiration dans les nouveaux terrains de nage numériques comme Youtube ou Twitch – très incarnés.
Si on retrace tout ça, c’est sûr que mon approche était certainement un peu biaiséee.
« Et regarde aujourd’hui, Hugo Décrypte, c’est un média » m’a dit Alvina par souci de réassurance – ça a marché.
Le fait est que le paysage médiatique évolue. Et ce, pour diverses raisons.
La confiance. Selon une étude menée par Kantar, 57% des français·es se méfient des informations partagées dans les médias.
Le besoin de connecter. Malgré le fait qu’on soit de plus en plus en ligne, une personne sur cinq éprouve régulièrement le sentiment de solitude. Perso, ces chiffres m’effraient – d’autant plus si on les accole à celui qui statue qu’une personne sur quatre a eu / a / aura un trouble de la santé mentale au cours de sa vie. Mais ils peuvent aussi expliquer pourquoi / comment nous cherchons de plus en plus de figures humaines avec lesquelles relate et connecter – même virtuellement ?
Bref, tout ceci m’a mené à développer l’analogie suivante : le branding média, c’est comme les œufs.
Certain·es arrivent à séparer le blanc du jaune et cuisiner deux recettes de ces ingrédients – à toi de choisir quelle substance est toi et ton projet. Ben moi, je fais partie de celleux qui n’arrivent qu’à faire des œufs brouillés. C’est parfois pesant, mais je m’en accommode de plus en plus. Je me dis que même si je peux pas faire de mousse au chocolat, je peux faire des moelleux qui se défendent plutôt bien. Et, in fine, je me rends compte que je traite Apolline 🐋 comme La piscine : une forme de média avec sa ligne édito, ses piliers de contenu et son moodboard.
Mon travail cette année, c’est de continuer à trouver des modèles alternatifs et affirmer mon style de nage. Somme toute, réaliser le même travail que pour l’orientation : s’inspirer de modèles existants, tester et affiner en faisant pour trouver une forme d’alignement.
C’est tout pour cette V1 de section ! Je te laisse me dire si ça t’a plu – si ces backstage t’intéressent ? Je verrai en fonction des retours ce que j’en ferai.
👋🏾 Si le sujet de la honte t’intéresse, on en avait parlé par ici et par là.
👀 so what?
Comme le disait Marcy dans la dernière édition, le plus difficile, c’est de trouver un environnement où l’on se sent en sécurité pour être soi-même, s’engager et évoluer. Cela concerne à la fois la quête de sens, l’engagement au travail, ou la construction d’un projet.
Avant te clôturer avec les traditionnelles ressources, je voulais donc te partager cette citation à méditer👇🏾
« Parfois on lutte pour rester dans un système, mais on ne se rend pas compte de l’énergie que l’on doit déployer pour s’y conformer », Mélanie.
See you soon au bord du bassin !
Apolline 🐋
🛠 quelques ressources pour aller plus loin
Cette semaine les brassards fournis ont été ajoutés par des nageur·ses de La piscine – et tournent tous autour de la santé mentale. Merci à vous pour les recos !
👉🏾 Le podcast Les secrets du mental de Moka Care qui part à la rencontre d’athlètes de haut niveau pour échanger autour des thématiques de santé mentale. On m’a conseillé deux épisodes : celui avec Fabien Pelous et celui avec Camille Lacourt. Et comme le dit l’adage : « jamais deux sans trois », j’ajoute celui avec Thomas Coville dans la liste. (Fun fact : Moka semble aimer la natation autant que moi donc go for it.)
👉🏾 L’épisode du podcast Les gens qui doutent avec Laura Felpin pour t’immerger dans les dessous de la créativité quand on est humoriste.
👉🏾 Le podcast The anxious achiever par Morra Aarons-Mele. Je ne l’ai pas encore écouté donc je ne saurais pas te dire ce qu’il en est mais le pitch de départ – comment concilier travail et santé mentale – a l’air vraiment chouette !
👉🏾 Je triche en ajoutant une reco personnelle mais j’ai découvert Colorier les HLM de Ben PLG en feat avec Georgio la semaine dernière. Ça file parfaitement ce que je t’écrivais plus haut sur l'effet trickle up où les récits personnels retranscrivent des dynamiques sociales plus large. En l'occurence, la vie dans les cités. À écouter sans modération !
Si tu veux recommander une ressource pour une prochaine édition, c’est par ici.
Ça t’a plu ? Fais passer le mot !
👉🏾 Tu fais partie d’une structure éducative / entreprise et tu aimerais que l’on co-crée du contenu autour des sujets liés à la DEI ? Swim par là pour découvrir mon offre.
👉🏾 Tu ressens le besoin d’être accompagné·e pour créer une marque forte et/ou une prise de parole engagée ? Rencontrons-nous.
Apolline 🐋
Tu peux aussi me retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/lapiscine_media/
Les littéraires comprendront
Spoiler alert si tu viens d’arriver : j’en parle très souvent 👀