Pour vivre heureux·ses, visons (dés)engagé·es ? - Ou, faut-il vraiment tout donner au travail ?
L'intro va vous surprendre
La Ploufletter est un espace crĂ©Ă© par La piscine pour parler quĂȘte de sens. Je tây apporte contenu, ressources et outils pour apprendre Ă te connaĂźtre et construire une voie Ă ton image. Le tout sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. AthlĂšte confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue đŁ
Tu verras, ici on Ă©voque beaucoup le monde de la natation pour faire rĂ©fĂ©rence au fait de se lancer « dans le grand bain » de la vie. La piscine, câest le monde â du travail le plus souvent. Le couloir de nage, câest la voie que lâon choisit. Les diffĂ©rentes techniques de nages, les paliers que lâon passe. Enfin, les nageur·ses sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quĂȘte de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi :
Plonger dans le carnet de jeu à lâeau pour lancer ton introspection,
DĂ©couvrir le programme introspectif de La piscine conçu pour tâaider Ă trouver ta voie·x,
Tâabonner Ă la Ploufletter si on tâa transfĂ©rĂ© cette Ă©dition đđŸ
Sur ce, bonne sĂ©ance đ
đ Avant le plongeon
Une section exceptionnellement renommée [3615 my life1]
Coucou toi, dis moi, comment vas-tu ? JâespĂšre que tu arrives à profiter de la tempĂ©rature natatoire estivale comme il se doit. Si tu es de la team chillance, fais attention à toi, je n'aimerais pas que tu rejoignes celle coup de soleil par mĂ©garde2. De mon cĂŽtĂ©, tout baigne. Le week end dernier jâai mĂȘme jouĂ© Ă 1, 2, 3 soleil version cycliste. Comme câĂ©tait ben hot, jâai dĂ» aller piquer une petite tĂȘte ensuite â histoire de faire baisser la tempĂ©rature et faire retomber la pression. Je te laisse apprĂ©cier lâimage ci-dessous qui reproduit Ă peu de choses prĂšs ma cascade.
Mais je mâemballe encore. Lâheure est venue de chlore la parenthĂšse bitumĂ©e pour plonger dans le sujet du jour. Aujourdâhui je te propose un billet sur la question de lâalignement, plus prĂ©cisĂ©ment sur lâengagement en entreprise.
Fasten your bouĂ©e, weâre about to take off đââïž
đ On recrute des nouveaux nageur·ses. Tu veux rejoindre la team ? câest juste ici đ
đŠ Un nouveau rapport au travail se dessine
Dans son podcast Philosophy is sexy3, Marie Robert se penche sur la notion dâengagement. Elle nous rappelle qu'Ă©tymologiquement, ce terme veut littĂ©ralement dire « mettre en gage », soit, investir une part de soi dans nos actions. Or, n'est-ce pas mĂȘme la dĂ©finition du travail ? Lâentreprise sâengage â monĂ©tairement â auprĂšs de ses salarié·es qui, en Ă©change, sâengagent â moralement â Ă mettre leurs compĂ©tences au service du dĂ©veloppement de la premiĂšre. Pourtant, de nos jours, mĂȘme si les termes officiels du contrat nâont pas changĂ©, on entend beaucoup parler dĂ©sengagement.
« 85% worldwide employees are not engaged or, are actively disengaged in their job » Gallup4
Quâest-ce donc alors que cette bĂȘte noire du dĂ©sengagement ?
Selon Ludovic de Gromard, fondateur de Chance, ĂȘtre engagé·e rime avec le fait de « vibrer au travail ». Pour LaĂ«titia Vitaud, co-fondatrice du mĂ©dia Nouveau DĂ©part et spĂ©cialiste des thĂ©matiques future of work, l'engagement est le fait de « s'identifier pleinement Ă leur travail, avoir le sentiment de contribuer activement Ă la croissance de l'entreprise qui les emploi, en prenant des initiatives et en innovant »5. En un mot, pour lâun·e et lâautre, lâengagement se traduit par le fait dâĂȘtre aligné·e avec son entreprise, ses valeurs et ses tĂąches. Bref, y trouver un sens particulier â pour soi, son environnement ou la sociĂ©tĂ©. Avec le taux Ă©levĂ© de out6 en tout genre comme celui de turnover, nous sommes en droit de nous demander si l'engagement est encore un prĂ©-requis professionnel contemporain.
Mais aprĂšs tout, ce manque dâengagement est-il alarmant ? Peut-ĂȘtre est-il simplement le signe de la redĂ©finition du contrat professionnel7 actuel ? Avec l'avĂšnement de la sociĂ©tĂ© de consommation, la tertiarisation de lâĂ©conomie et la rĂ©duction du temps de travail global, le rĂŽle de lâentreprise a, lui aussi, Ă©voluĂ©. Sa vocation n'est plus de subvenir Ă lâensemble des besoins de ses salarié·es mais de leur fournir les moyens (financiers) â finis donc lâidĂ©ologie Saint-simoniste ou les rĂȘves fouriĂ©ristes.
Explorons tout cela ensemble veux-tu ?
đŠ « Travailler moins pour kiffer plus » campagne 2022 de S.
Le clash des Titans â vie pro VS. vie perso
« Quand le XXĂšme siĂšcle commence, le travail est, pour la trĂšs grande majoritĂ© des hommes, la vie mĂȘme. Ils y consacrent 70 % de leur vie Ă©veillĂ©e, 40 % de leur existence. Un siĂšcle plus tard, Ă lâorĂ©e du XXiĂšme siĂšcle, le travail salariĂ© ne reprĂ©sente plus en Europe que 10 % dâune existence, 14 % dâune vie Ă©veillĂ©e » Jean Viard8
Or, nos rythmes de vie ont grandement évolué au siÚcle dernier.
« la rĂ©volution industrielle a portĂ© ses effets, la sociĂ©tĂ© salariale sâest gĂ©nĂ©ralisĂ©e, les Ă©tudes se sont allongĂ©es et les luttes sociales ont rĂ©duit de prĂšs des deux tiers la durĂ©e du travail, permettant une augmentation de 40 % de lâespĂ©rance de vie » Jean Viard9
« LâĂ©vidence du rythme solaire lâa longtemps gouvernĂ©e, le travail sâeffectuant du lever au coucher du soleil. Au XVIĂšme siĂšcle, sâinstaure la demi-journĂ©e. Cassure radicale. Puis des cloches sonnent le dĂ©but et la fin du travail. Toujours au XVIĂšme, semble-t-il. SiĂšcle oĂč, dâaprĂšs Jacques Le Goff, la durĂ©e du travail se met Ă poser de multiples problĂšmes. Enfin, la pendule et la lumiĂšre artificielle sĂ©parĂšrent encore un peu plus la journĂ©e du soleil. Le temps y perdit son caractĂšre local pour devenir national et mondial. » Jean Viard10
Ces diffĂ©rentes mutations ont accompagnĂ© un changement structurel de notre rapport au temps â qui s'est sensiblement allongĂ©. De cet Ă©vĂšnement ont donc dĂ©coulĂ© de nombreuses modifications de notre rythme de vie. Lâon compte parmi celles-ci le raccourcissement de notre temps travaillĂ© et, en consĂ©quence, l'allongement de celui dĂ©diĂ© aux loisirs. Anciennement, le travail occupait une partie importante de nos journĂ©es â et de nos vies en gĂ©nĂ©ral. Aujourdâhui, tous ces Ă©lĂ©ments ont rĂ©duit la part travaillĂ©e de notre existence (mĂȘme si cela sâĂ©lĂšve Ă 80 000h, ou 10% pour les aficionados des stats). Pour rappel, nous vivons en moyenne une vingtaine dâannĂ©es une fois Ă la retraite11, soit une nouvelle vie.
Cette rĂ©duction du temps travaillĂ© lĂ©gitime donc la question à mille euros « Mais finalement, est-ce si grave si mon emploi ne me satisfait pas ? » De mĂȘme pour celle bonus concernant l'alignement des valeurs, puisqu'acheter notre rĂ©demption est dĂ©sormais chose possible. Le travail perdrait donc son aspect moral pour ne (re)devenir quâune transaction monĂ©taire entre deux acteur·rices.
Savant calcul bjr
đ cette section a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par une professionnelle, veuillez ne pas reproduire ceci chez vous au risque de griller vos neurones (en vĂ©ritĂ© je souffre de dyscalculie profonde)
Si lâon compte une semaine lambda, cela nous donne 24h x 7 = 168h. Si tu me lâautorise, je vais lui retirer 8h x 7j = 56h de sommeil (je suis optimiste tavu), cela nous laisse 112h Ă occuper.
Si lâon a un poste Ă horaires « classiques », cela veut dire que lâon est 35h/semaine au bureau. Dans ce cas, il nous reste 77h Ă occuper dans notre semaine. Soustrayons encore 1h de pause dej et 1h de trajet quotidiennement, ce qui nous laisse 67h hors travail Ă occuper (week end compris).
Je ne sais pas ce que tu en penses, mais 51h c'est Ă©norme ! Pour te donner une idĂ©e, câest Ă peu prĂšs lâĂ©quivalent de 3 jours. Et si tu es une personne qui nâa pas besoin de beaucoup de sommeil, ton temps libre hebdo est encore plus consĂ©quent.
Pour les matheux·ses, here's the calcul : (24 x 7) - (8 x 7)- (1 x 5) - (1 x 5) = 67h [- (2 x 8) = 51h
(si tu spottes une faute tu peux toujours répondre à ce mail, je te croirais sur parole)
Le temps de loisir peut devenir une sorte de terrain de jeu compensatoire. Certain·es lâemploient pour explorer de nouvelles lignes de nage, sâimpliquer dans des causes non dĂ©fendues dans leur quotidien professionnel ou encore dĂ©velopper leur activitĂ©. Peu Ă©tonnant donc que lâon fasse la part belle aux side-projects et engagements citoyens. Une chose me dĂ©range tout de mĂȘme : le loisir est devenu un temps « rentable », Ă organiser minutieusement, comme son agenda professionnel. Gare Ă lâoisivetĂ© qui, au travail comme dans la sphĂšre privĂ©e est perçue comme un temps perdu.
Travailler dans un environnement « bof » n'est donc pas toujours un souci, puisque l'emploi ne devient quâun moyen pour entretenir les autres domaines de notre vie â un peu comme prendre une douche tiĂšde et non pas chaude en fin de sĂ©ance.Au-delĂ de cette nouvelle injonction Ă la productivitĂ© personnelle, il me semble que lâindividualisation de notre rapport au travail participe Ă©galement Ă ce dĂ©sengagement tant redoutĂ©.
đŠ Ăa va vite non ?
Penser long-terme quand tout change
Simon Sinek parle de lâimportance de la mission pour les entreprises dans son ouvrage Start With Why12. Un des piliers de sa rĂ©flexion est quâun·e salarié·e sera d'autant plus efficace (et impliqué·e) dĂšs lors quâiel sera mis·e au fait de la mission profonde de cette derniĂšre. ConnaĂźtre sa finalitĂ© lui permet de comprendre lâimpact de ses actions. Ainsi, lâobjectif premier des structures serait d'arriver Ă partager et embarquer ses salarié·es dans la vision globale de celle-ci. Mais les temps ont changĂ©. Ă notre Ă©poque, « carriĂšre » a plutĂŽt tendance Ă se penser au pluriel, et une cathĂ©drale se construit en 20 ans â si tout va bien13. Les statistiques sont sans appel : une personne de ma gĂ©nĂ©ration exercera en moyenne 13 mĂ©tiers dans sa vie â sur 40 ans dâactivitĂ©14. Est-il donc rĂ©ellement possible â hors startup â de trouver des collaborateur·rices prĂȘt·es Ă sâengager pleinement sâiels ont une forte probabilitĂ© de ne pas ĂȘtre prĂ©sent·e pour admirer le rĂ©sultat final (du moins pas de lâintĂ©rieur) ?
đĄ La libertĂ© et la vie
« My horse for my freedom » Richard the bird
Travailler peut Ă©galement devenir le moyen de revendiquer une certaine libertĂ©. Cela se voit notamment au travers de lâapparition de nouvelles maniĂšres de travailler qui soulignent ce changement de paradigme progressif. Slasher, se lancer en tant que freelance, ou choisir le slowpreneuriat sont tout autant de formes d'affirmer sa singularitĂ© â soit, sa diffĂ©renciation. DĂ©sormais, c'est Ă lâentreprise de s'adapter au rythme du travailleur·se et non plus lâinverse. Le fait mĂȘme de la considĂ©rer comme cliente et non plus comme employeuse tĂ©moigne de cette Ă©volution. Enfin, cette individualisation de nos trajectoires professionnelles sâobserve dans les rĂ©ponses Ă la fameuse question « oĂč te vois oĂč dans 5 ans ? ». CrĂ©er son entreprise ou devenir freelance, aujourd'hui considĂ©rĂ©es comme rĂ©ponses acceptables. Avec la mondialisation et la rĂ©volution numĂ©rique, nombre dâacteur·rices peuvent collaborer de maniĂšre ponctuelle, Ă distance. L'environnement de travail solo est alors privilĂ©giĂ© Ă celui plus global de lâentreprise.
Avec le slowpreneuriat et l'envie de ne travailler « que » le temps nĂ©cessaire pour vivre, un mouvement plus minimaliste semble Ă©galement Ă©merger. Le travail n'est alors plus enrobĂ© de ses fonctions anciennes (soit socialisation notamment et/ou rencontre dâami·es/amant·es puisque les applis ont pris le relai). De mĂȘme pour les envies de temps partiel.
đ 25% des français·es souhaitent travailler Ă temps partiel
« La réussite c'est une définition personnelle » Camille
âïž Fun fact : Welcome to the Jungle fait partie de ces entreprises qui ont pris conscience de cette nouvelle dichotomie en gĂ©nĂ©ralisant la semaine Ă 4 jours pour permettre Ă leurs employé·es de se consacrer Ă leurs projets personnels / se former comme ils lâentendent et ainsi revenir l'esprit plus enrichit le lundi !
Le travail est donc devenu un moyen dâĂ©panouissement comme un autre â voire mĂȘme moins pour certain·es qui parlent dâun emploi « alimentaire » auquel cas travailler n'est perçu que comme une formalitĂ©.
đ So what?
Alors, c'est grave docteur·e ?
Avant d'en parler autour de moi, il me semblait inconcevable de sĂ©parer ses engagements personnels de ceux professionnels. Puis jâai compris que tout n'Ă©tait quâune question dâĂ©quilibre.
Comme beaucoup dâinjonctions, me semble finalement poindre le bout de son nez celle dâengagement. Comme si lâon ne pouvait participer Ă construire un nouveau demain sans sâimpliquer h24 dans nos combats. Pourtant, les militant·es comme les autres nageur·ses sont humain·es â et oui, mĂȘme MickaĂ«l Phelps dort la nuit que voulez-vous. On ne peut pas ĂȘtre sur tous les fronts, et personne n'est Ă lâabri dâune petite dissonance cognitive. Le tout Ă©tant, comme toujours, de dĂ©tricoter notre rapport au travail pour mieux apprĂ©hender ce qui nous convient.
Tout ceci mâinterroge Ă©galement sur le mouvement inverse â le sur-engagement â que lâon peut voir dans certains emplois avec ses dĂ©rives⊠Pour un prochain billet peut-ĂȘtre ?
« Pour moi la réussite c'est pas tant de k à la fin du mois ou tel nom sur ton cv »
La rencontre Au bord du bassin ne se lit pas, elle sâĂ©coute. En vadrouille les palmes aux pieds, en sâĂ©tirant aprĂšs une session intense ou en chillant sur son transat : tout est possible. Notre nageuse du jour est Camille. Elle nous parle de la maniĂšre dont elle a dĂ©construit son approche du job-idĂ©al et du job Ă impact pour se concentrer sur dâautres critĂšres de choix indispensables Ă ses yeux.
Pour voir son témoignage vidéo, rendez-vous également sur notre chaßne youtube
Bonne Ă©coute đ (LâĂ©pisode est disponible sur toutes les plateformes de podcast)
đ Quelques ressources avant de se quitter
đ Le CDI de chantier : une mise Ă mort du salariat ? par Les Ăchos qui retrace lâhistorique du travail et des contrats en France
đ Le TEDx de Simon Sinek How great leaders inspire action oĂč celui-ci rĂ©sume sa thĂ©orie du WHY dĂ©veloppĂ©e dans son ouvrage (le transcript est Ă©galement disponible pour la team flm)
đ La conversation de Matthieu Stefani et Ludovic de Gromard sur lâengagement, la quĂȘte de sens et lâorientation sur le podcast GĂ©nĂ©ration Do It Yourself
đ LâĂ©poside DâoĂč vient lâinjonction à ĂȘtre passionné·e au travail de Louie Media qui sâinterroge sur les motivations que pourraient avoir les entreprises Ă surfer sur cette vague pour stimuler lâimplication de leurs employé·es
đ Pour les gamers, le jeu Richard attacks pour renouer avec lâunivers Shakespearien sans l'anglais incomprĂ©hensible
Ăa tâa plu ? Fais passer le mot !
đ Cette Ă©dition a rĂ©sonnĂ© avec ton expĂ©rience de nageur·se ? Envoie moi un email si tu souhaites tĂ©moigner
đ Tu ressens le besoin dâĂȘtre accompagné·e dans ta rĂ©flexion professionnelle ? Tu peux aller faire un tour du cĂŽtĂ© du shop de La piscine ou mâenvoyer un email pour Ă©changer sur tes besoins
đ Tu fais partie dâune structure Ă©ducative / entreprise et ces sujets dâorientation / quĂȘte de sens animent vos Ă©quipes ? Envoie moi un email  si tu veux que lâon en discute ensemble
Ă trĂšs vite pour un nouveau plongeon đÂ
Apolline
Vous pouvez aussi nous retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/ourmillennialstoday/
Apparemment câest comme ça quâon dit.
La limite est souvent plus fine quâon ne le pense
Ma nouvelle bible, qui eût cru que la philosophie pouvait devenir trendy ?
Cette statistique sâĂ©levait Ă 91% dâemployé·es dĂ©sengagé·es en France selon Gallup en 2017
Du labeur Ă lâouvrage â Pourquoi l'artisanat est le futur du travail, Calmann-LĂ©vy, 2019
Burn-out, bore-out, brown-out etc.
Ă lâimage du Contrat social Rousseauiste
Le triomphe dâune utopie - Vacances, loisirs, voyages / La rĂ©volution des temps libres, avant-propos, Jean Viard, 2015
Le triomphe dâune utopie - Vacances, loisirs, voyages / La rĂ©volution des temps libres, avant-propos, Jean Viard, 2015
Le triomphe dâune utopie - Vacances, loisirs, voyages / La rĂ©volution des temps libres, Chapitre 5, Jean Viard, 2015
Son ouvrage est disponible en librairie. Vous pouvez Ă©galement le commander en ligne sur Recyclivre
Je ne parlerais pas ici de la construction de Notre-Dame qui prit environ 300 ans (et qui sait combien de temps la reconstruction prendra ensuite ?)
Les métiers de demain - PÎle Emploi