Quelques recos et un event

What would laure manau-do ?

Avec cette édition, je te propose de plonger dans quelques recos de récits, de vidéos et autres ressources pour construire un demain plus désirable et accessible à tous·tes.

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La Ploufletter est un espace randomadaire à l’intersection entre le sens, l’impact (socio-écologique) et l’inclusion pour les actif·ves et pros engagé·es. Athlète confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣

Tu verras, ici on évoque beaucoup le monde de la natation, alors voici quelques guidelines. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. Les plongeons, ce sont les explorations en profondeur qu'on mène par ici. Enfin, les nageur·ses – ou swimmers –, ce sont les personnes qui cherchent à insuffler plus de sens dans leur quotidien. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !

Rejoins le swimming-crew (abonne toi) si on t’a transféré cette édition 👇🏾

Sur ce, bonne séance 🐋

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🎣 au programme

Temps de lecture global : 15min

1. Édit’eau.

2. Un event & une annonce.

3. Quelques recos et des questions pour plonger dans le mois de mai.

4. What would Laure Manau-DO ? – Un exercice pour prendre du recul

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🐠 édit’eau

Coucou toi ! J'espère que ton immersion dans le mois des ponts se passe bien – et que tu arrives à profiter des bassins au max malgré la foule qui commence à s’y accumuler. Ici, ça va mieux. J’ai commencé le mois le moral dans les botillons néoprène – je n’avais pas anticipé l’effet du ralentissement de cadence, en tout cas, la leçon est retenue pour l’an prochain. Mais, un passage chez la psy et quelques excursions en nature plus tard, I'm back dans le bac (ou de retour pour te jouer un mauvais tour, à toi de choisir la formulation qui te convient).

Aujourd’hui on se retrouve pour un format qui date : les recos !

J’ai pris plus de liberté sur la forme et les ressources choisies que les dernières fois, j’espère que tu y trouveras de quoi nourrir ta curiosité.

PS : Pour que tu puisses t’y retrouver, j’ai noté chaque ressource. L’étalon de valeur ? Le 🦞, Les notes vont de un à cinq. Et comme on est pas des pinces dans La piscine, le un est plutôt rare.

Fasten your bouée, we’re about to take off 🏊🏾‍♀️

See you en fin d’édition.

Apolline 🐋

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👋🏾 instant auto-promo

Deux actus avant de poursuivre l’immersion !

1️⃣ Je serai jeudi chez Sist’her Paris – lieu géré par d’Empow’her – pour une table ronde sur la notion de passing suite à l’invitation de Joyeux Bazar et Espace Awal. Viens plonger avec nous dans le sujet, ça promet d’être passionnant ! (Si tu n’es pas dispo, no worries, on me glisse dans l’oreillette chlorée que la rencontre sera certainement enregistrée 👀)

Et si tu veux qu’on recrée des évènements pour échanger autour du sens, de l’impact ou de l’inclusion, swim par ici.

2️⃣ La Ploufletter a désormais une section payante. Au-delà du fait que cela soutient le développement média, plusieurs d’entre vous m’ont posé des questions sur mes ressources et recherches. Je me suis dit que c’était l’occasion parfaite pour ouvrir une bibliothèque chlorée !

Mais avant de me lancer dans ce chantier, voici un court sondage pour en savoir plus sur tes envies.

C’est reparti 🏊🏾‍♀️

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👋🏾 Tu as une actu à relayer, une initiative à partager etc. ? Crawle par là pour t’associer à la Ploufletter ou répond à cet email.

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🐡 quelques articles pour se raconter des histoires

Ou newsletters, enfin, on plonge dans les ressources écrites.

La semaine dernière, j’ai découvert Correspondance, écrit par Jessica Djaafar. Et comme souvent, c’est la tonalité de l’autrice qui m’a embarqué.

Au (plot de) départ de cette immersion se trouve un scroll et une suggestion instagram portant sur la notion d’intimité dans l’écriture. Curieuse d’en lire plus, j’ai ouvert substack et dévoré les deux éditions fille d’immigrés : la vie entre deux cultures (en libre-accès) où Jessica nous partage son vécu. À la fois femme, maghrébine et transfuge de classe, elle nous livre un récit brut, abordant à la fois Le sentiment d’appartenance et l’impression constante d’avoir Le cul entre deux chaises.

N’ayant pas le même vécu, je suis toujours intriguée d’en apprendre plus sur la manière dont on peut vivre diverses situations – en fonction de son « mix personnel ». En revanche, j’ai été frappée de voir que des questionnements communs émergent de toutes les histoires – quel que soit notre âge ou nos origines ; j’ai nommé :

🏊🏾‍♀️ Comment trouver qui l’on est derrière les combis et les codes sociaux que l’on revêt à l’envi ?

🏊🏾‍♀️ L’authenticité est-elle vraiment souhaitable ? Et quel est le prix à payer pour l’être ?

🏊🏾‍♀️ Quels sont les avantages / privilèges sur lesquels je peux « capitaliser » et, à l’inverse, quels sont les éléments qui peuvent participer à ma mise de côté ? (J’apprécie particulièrement cette interrogation car elle permet aussi de boucler avec l’authenticité.)

🏊🏾‍♀️ Quel effet peut avoir cette injonction à appartenir sur notre santé mentale ?

« C’est assez troublant de ressentir du réconfort en allant dans des lieux moins confortables. […] J'ai besoin de ces 2 côtés, qui font qui je suis, je ne voudrais vivre ni sans l’un, ni sans l’autre. Il n’est pas question de faire un choix » Le sentiment d’appartenance

« Il nous faut soit nous extraire du système ce qui revient à nous auto marginaliser ou mettre un costume […] quitte à brouiller notre identité à force de le porter » Le cul entre deux chaises

Note :🦞🦞🦞🦞🦞

dollyjessy

A post shared by @dollyjessy

Je t’ai déjà parlé du travail de Nathalie Sejean lors de notre dernier entraînement ensemble. Tant pis pour le doublon. La deuxième reco ne porte pas vraiment sur une newsletter en tant que telle, mais sur une vision des histoires et de l’intime – pour filer ce que tu viens de lire.

De fait, dans la dernière édition de Circulation, Nathalie poursuit son immersion dans les récits et s’interroge à la fois sur leur fonction individuelle, mais surtout, collective. En creux, elle nous partage – aussi – sa vision de notre rapport au temps, rongé par l’hyper-sollicitation digitale.

« Une histoire a trois vies, le moment où elle est conçue et le moment où elle est découverte, et le moment où elle devient un pont entre des personnes »

Voici le lien pour t’y plonger plus en profondeur.

Note :🦞🦞🦞

J’aurais aimé en lire plus sur cette fonction de liant historique – au moins autant qu’un bon aligot en sortie de bassin – alors je fais ma pince parce que je suis restée sur ma faim.

©Roland Barthes – Désoriental

S’il y a bien un article que j'aurais aimé écrire dans ma vie, c’est celui-là. Mais je ravale mon seum – seulement parce qu’il a été écrit par le média pépite Désoriental. Comment t’expliquer ? Roland Barthes, c’est mon top #1 sur le podium des nageurs littéraires. Pour te le présenter rapidement, Roland, c’est une sorte de Michael Phelps, l’amour de la cohérence en moins – ce que compense son swag inégalable tout droit importé des années 70.

(Oui, je suis fan de lui.)

Ma passion pour Roland remonte à la prépa. À l’époque, on ne jure que par « les classiques » et les longues pièces et, pour moi qui ait du mal à me concentrer 6h d’affilée, Roro¹ c’est l’échappatoire parfaite. Son dada ? L’écriture fragmentaire et l’analyse sociale. Pendant sa carrière, l’auteur prend le temps de plonger dans mille sujets allant de la photo à l’amour en passant par le langage et… les mythologies contemporaines auxquelles il a dédié un livre – le sujet du jour.

Défini simplement, « le mythe est un système de communication, c’est un message […] ; c’est un mode de signification, c’est une forme » et, tout au long de l’ouvrage, Roland explore nos imaginaires modernes – ainsi que les rapports de force qui y résident.

Il faut croire que, malgré cette passion, je n’ai pas assez prêté attention aux sujets abordés puisque j’ai raté les passages sur la mythologie coloniale. Quoiqu’il en soit, l’article est passionnant et permet – aussi – de comprendre comment l’imaginaire commun s’approprie et dé-construit certains récits. (La réflexion présentée peut s’appliquer à d’autres figures collectives comme Jeanne d’Arc, le MMA, etc.)

Note :🦞🦞🦞🦞🦞

Et ce n’est pas (seulement) parce que j’adore Roland et Désoriental.

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👋🏾 Si la question des mythologies t’intrigue, j’avais commencé à plonger dans le sujet avec cette édition lorsque j’avais lancé mon exploration – cathartique – sur les écoles de commerce. Qui sait, peut-être est-ce aussi l’occasion de (re)découvrir les sujets phares de la saison #1 de la Ploufletter ?

Et si tu souhaites poursuivre ton immersion dans la notion d’appartenance sociale, je t’invite à aller piquer une tête du côté de mon échange avec Louise Moulié sur le podcast Diversity Secrets.

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🦀 deux histoires pour ré-imaginer 2200

Comment vivrons-nous à l’aube du siècle prochain ? (Pourrons-nous toujours nager ?)

Moi, je n’en ai aucune idée, mais voici deux histoires dans lesquelles j’ai piqué une tête au bord du fleuve (et oui, maintenant que le beau temps est revenu, les lieux d’entraînement varient aussi). Promis, les vibes sont presque similaires à celles d’un bon Netflix & Chill.

cabbage koora

Dans cette nouvelle, on suit l’histoire d’Amma et sa famille par appels vidéos interposés. Originaire de l’Asie du Sud, celle-ci a migré en Californie pour lui offrir de meilleures conditions de vie (et un futur économiquement stable). Mais voici qu’au cours des années 2050, sa famille se voit contrainte d’effectuer le même move migratoire pour fuir les conditions climatiques Californiennes qui ont un impact direct sur leur (non) qualité de vie. En 2077, Amma a 82 et est à son tour devenue grand-mère. On découvre, au travers d’une conversation avec ses petites filles – vivant au Minnesota – l’impact qu’a eu notre mode de vie actuel sur le paysage socio-économique Américain.

Perso, j’ai adoré la manière dont la fiction nous plonge dans notre futur quotidien de manière quasi boring, à l’inverse des grands récits d’aventure. Ici, on s’immerge dans la nourriture, la mobilité, et les communautés avec facilité. Le tout sur fond de transmission familiale culinaire : le choux Koora.

« Je pense aux deux générations avant moi, qui ont vu le monde radicalement changer au cours de leur existence : ma grand-mère qui a vu l’Inde gagner son indépendance du règne anglais, et à ma mère qui a changé de continent pour construire une toute nouvelle vie à partir de … rien.

Puis je pense aux deux générations après moi […] et à leurs descendant·es »

©Imagine 2200

the imperfect blue marble

Le récit nous baigne aussi dans le quotidien « de demain » avec une approche plus descriptive que le premier. (Presque) Same but different.

Le sujet principal de la nouvelle concerne la place laissée à la parole et aux échanges dans le futur. On y découvre comment l’environnement a façonné notre besoin d’acquérir de nouvelles compétences ou de modifier certaines d’entre elles.

Parmi elles : la communication et l’utilisation des mots. La voix qui accompagne notre excursion futuriste nous plonge dans l’histoire de Ben dont le mutisme apparent questionne ces modèles.

« Quand il y a un problème, on se rassemble. Non pas pour être écouté·es, mais pour échanger. On aborde la discussion en sachant qu’il y a un problème, et qu’on ne connaît pas encore la réponse. Parce que si quelqu’un savait comment le résoudre, ce ne serait pas un problème n’est-ce pas ?

Je vois que ça crée une tension dans ton imagination, cher·e inconnu·e, que les opinions de chacun·e des membres d’un groupe soit digne de respect. »

Ça m’a – sans surprise – fait repenser à la sécurité psychologique dont l’écoute ou l’absence de jugement sont des piliers.

Note globale :🦞🦞🦞

Dans sa sélection et les consignes de création, Grist a beaucoup insisté sur le soin qu’il avait à mettre en avant les récits minorisés ou d’arcs narratifs moins explorés. Et ça, c’est top.

J’ai fait la pince parce que j’ai parfois trouvé les récits très (trop ?) descriptifs.

PS : Si l’envie te vient d’écrire ta propre climate fiction, le média vient de lancer l’appel à participation pour cette année.

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🐠 plonger dans l’introspection… en musique

Après avoir remis un orteil dans l’univers de Xiuhtezcatl Martinez via sa performance pour le média Intersectionnal Environmentalist – rien de mieux pour rythmer mes recherches sur les peuples autochtones –, j’ai plongé avec joie dans Careful, sa dernière chanson. Long story short, Xiuhtezcatl – X de son petit nom – est un artiviste² américain aux multiples bonnets de bain (aka, aux multiples casquettes). Il articule son héritage Mexicain et Aztèque à son engagement environnemental qu’il met en avant dans sa musique et ses actions.

Note :🦞🦞🦞🦞🦞

J’aime l’idée de décliner les quêtes sur différents supports comme le fait X qui barbote à la fois sur les réseaux, les plateformes musicales et dans le réel via son association environnementale.

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🌊 la section youtube / flots-fleuri

(Je ne voulais pas employer le terme « pot-pourri »)

J’aimerais pouvoir te recommander des films, mais le fait est que je n’en regarde pas. De même pour les séries, j’ai lâché l’affaire il y a quelque temps pour me concentrer sur un autre type de contenu que j’affectionne beaucoup : youtube. Je peux passer des heures à m’immerger dans les univers créatifs de vidéastes divers. Je crois que j’adore la liberté créative, les formats et les ponts qui se font entre différents secteurs a priori différents.

Pour cette section, je vais donc sortir des recos « classiques » pour te partager mes dernières excursions en eaux imagées.

Début mai, j’ai découvert la chaîne de Charles Villa – qui est à la fois reporter de guerre et correspondant pour le média Brut. J’ai commencé mon immersion par hasard via son interview de Ragnar le Breton – lui-même découvert quelques minutes auparavant sur la chaîne de l’humoriste Akim Omiri. Cette discussion est la pierre angulaire d’un documentaire plus long produit pour Brut suivant Ragnar dans un défi sportif.

Une fois cette plongée amorcée, j’ai continué mon exploration avec des vidéos plus « représentatives » de son contenu habituel ; à savoir son expédition en Ukraine côté ultras, son interview d’un prêtre Gazaoui sur la situation au Moyen-Orient, ou encore son reportage sur les journalistes sur le front.

Au-delà de la qualité vidéo proposée par Charles – tout comme son angle d’approche –, j’aime vraiment la « simplicité » de ses échanges. Le montage est fait de telle sorte que le journaliste soit gommé pour laisser l’espace de parole aux personnes qu’il rencontre, ce qui nous immerge encore plus dans la réalité du terrain.

(En revanche, je suis impressionnée par l’uniformisation des codes graphiques sur Youtube, quels que soient leurs sujets de prédilection. Ses miniatures « IA like » ressemblent à celles de créateur·rices au contenu plus lifestyle. C’est perturbant.)

Note :🦞🦞🦞🦞🦞

⚠️ Attention, les images sont parfois difficiles.

©Charles Villa

Dans un tout autre registre, j’ai été happée par le maelström de la chaîne de Simon Puech qui partage ses recherches, analyses et tendances diverses. Celles-ci vont de « l’espionnage » Airbnb aux dérives de l’influence avec quelques détours par les thérapies de conversion ou les scénarios post-apocalyptiques.

(Tu verras, même si les sujets et angles d’approche diffèrent avec ceux de Charles, la DA miniature est assez similaire. Encore une fois, ça m’impressionne.)

Note :🦞🦞🦞🦞🦞

PS : Oui, ces recos n’ont rien d’inclusif. (Ça me désole moi-même.)

Alors, si tu as des chaînes, vidéastes, vloggeur·ses à me proposer pour diversifier les points de vue sur le monde, je suis super preneuse !

Note à moi-même : 0 x 🦞

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👋🏾 Si tu veux creuser cette question de mixité sur youtube, je t’invite à crawler dans cette direction pour regarder la vidéo de Lapeint Chers YouTubeurs, vous déconnez un peu – le titre de la vidéo a le mérite d’être clair comme de l’eau de roche. (J’avoue m’être assoupie devant, mais elle n’en reste pas moins intéressante sur le fond.)

Tu peux aussi aller piquer une tête dans la vidéo Mais où sont les femmes vidéastes sur internet ? de Nicolas Saypharath qui discute du sujet avec deux de ses co-swimmers.

Perso, ça m’a attristé de remarquer que j’étais surprise de voir deux femmes participer à l’évènement de boxe anglaise DTR lancé par Billy – sur le mode du GP Explorer. Le réseau est tellement masculin que c’en est devenu mon référentiel. (Heureusement qu’il y a plus de diversité sociale, sinon ce serait l’enfer.)

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🤿 mes questions du moment

Je te partage trois questions qui ont germé pendant mes dernières sorties en eaux libres et auxquelles je n’ai pas encore trouvé de réponse.

🏊🏾‍♀️ Faut-il remplacer le terme Diversité / Inclusion ? (Et comment ?)

Loin de moi l’envie de vouloir jouer au juste-mot (et même, ce jeu existe t-il ?), mais plus je barbote dans ces thématiques, plus je me sens mal à l’aise avec la notion de diversité – on est pas un pokédex… de même pour la question d’inclusion qui met en avant l’action d’inclure de la part d’un groupe social.

Ça me donne l’impression que ce geste est une grâce qu’on peut retirer à tout moment. Et c’est un peu rageant.

Alors, tout comme j’essaye de bannir la question « ça va ? » de mon vocabulaire quotidien pour éviter de répondre « ça coule » (je n’y arrive pas), je cherche encore à trouver quel terme pourrait remplacer diversité / inclusion.

🏊🏾‍♀️ Comment s’unir pour faire sécession ? (Peut-on ?)

Fatima Ouassak parlait de « faire sécession » en conclusion de son livre Pour une écologie pirate pour se réapproprier l’écologie et mettre les voiles d’un système capitaliste qui nous noie.

Je me demande depuis dans quelles mesures cette sécession se fera, comment et si celle-ci sera aussi diverse que souhaitée.

Vous avez 6h.

🏊🏾‍♀️ Comment vont se développer les réseaux sociaux ?

Ce week end, le mouvement Block Out est sorti de l’eau pour faire bouger les lignes – digitales – concernant la Palestine. Outre l’impact direct que cela peut avoir sur l’influence de certaines célébrités et l’économie (o. m. g), je me dis que c’est peut-être la première ébauche de ladite sécession évoquée par Fatima.

Quoiqu’il en soit, c’est une belle culbute natatoire pour passer de « swimmer-scroller » à une consommation plus active, réfléchie et choisie des contenus que l’on consulte. Serait-ce donc cela l’écologie ?

Nœuds dans le cerveau :🦞🦞🦞🦞🦞 x 10000

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🛟 what would laure manau-DO? – un exercice pour sortir la tête de l’eau

Autrement appelé : trouve ton alter ego pour slay à l’entraînement.

La question initiale ne cite pas Laure (sorry), mais Beyoncé, et quand j’ai découvert cette tendance, c’était avec ce GIF 👇🏾

Comme j’ai un côté boomer, je n’ai pas tout de suite compris le doss’. Mais, pour faire court, l’utilisation de la question « What would beyonce do? », c’est : prendre le temps d’observer une situation sous un angle différent et d’agir en conséquences. Et, comme dans le domaine de la confiance en soi, Beyoncé arrive souvent en haut de notre podium, je suppose que c’est de là que vient la référence.

Si tu veux pousser le concept un peu plus loin, tu peux aussi continuer de nager dans l’aspiration de l’artiste pour te créer … un alter ego. Car oui, l’alter ego le plus célèbre – après My Hyde –, c’est Sasha Fierce. Créé par la chanteuse pour prendre du recul sur ses actions et se donner le courage de (se) plonger dans des situations qu’elle redoute en temps normal, Sasha a gagné une renommé mondiale – au point d’avoir droit à ses propres théories du complot.

Alors, peut-être que la solution, c’est aussi de t’imaginer marcher dans les palmes de quelqu'un d’autre ? Voici une petite liste non-exhaustive de ce à quoi cela peut te servir :

🏊🏾‍♀️ Te lancer dans un nouveau projet que tu n’oses pas encore amorcer,

🏊🏾‍♀️ Répondre à des questions introspectives dont tu n’as pas (encore) la réponse,

🏊🏾‍♀️ Avoir une répartie impeccable – comme Marcy – quand quelqu'un essaye de te couler,

🏊🏾‍♀️ Commencer à prendre la parole sur des sujets qui te tiennent à cœur – comme Lily Singh qui se déguisait à ses débuts dans le bassin.

🏊🏾‍♀️ Etc.

Pour ce faire, pas besoin de façonner un personnage aux antipodes de ton caractère. Pourquoi ne pas choisir quelqu'un de ton entourage que tu admires pour commencer ?

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👀 so what ?

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui !

J’espère que tu as découvert de nouvelles ressources dans lesquelles (te) plonger ces prochains jours ou semaines. D’ailleurs, balance les tiennes en retour pour les prochaines fois. Bouteille à la mer, réponse de mail ou message Linkedin, je prends tout.

En attendant la prochaine Ploufletter, tu peux toujours remonter le courant et (re)lire les éditions recos précédentes – ici ou là.

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Ça t’a plu ? Fais passer le mot !

Envie de travailler ensemble ? Voici comment je peux t’aider / me contacter.

• Amplifier ton impact social en co-créant du contenu avec La piscine (pour les entreprises et solopreneur·ses à impact).

• Faire rayonner ta marque et te rendre visible auprès des swimmers en t’associant à la Ploufletter.

À très vite pour un nouveau plongeon 🐋

Apolline

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En attendant la prochaine édition, on se retrouve sur Linkedin ?

1. Oui, le respect est parti faire une pause aux vestiaires.

2. Artiviste est la contraction entre activiste et artiste.