Une histoire de (pré)nom, des recos sur le sens, et du yoga inclusif
Jusqu'oĂč faut-il gommer qui l'on est pour appartenir au groupe ?
Avec cette Ă©dition je tâemmĂšne plonger dans un patchwork de ressources Ă la croisĂ©e de la quĂȘte de sens, l'inclusion et lâimpact sur fond dâanecdotes.
La Ploufletter est un espace randomadaire Ă lâintersection entre le sens, lâimpact (socio-Ă©cologique) et lâinclusion pour les actif·ves et pros engagé·es. AthlĂšte confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue đŁ
Tu verras, ici on Ă©voque beaucoup le monde de la natation, alors voici quelques guidelines. La piscine, câest le monde â du travail le plus souvent. La ligne de nage, câest la voie que lâon choisit. Enfin, les nageur·ses, ce sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quĂȘte de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi :
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Sur ce, bonne sĂ©ance đ
đŁÂ au programme
Temps de lecture de l'Ă©dition : 14min
Ăditâeau.
Un Ă©change avec Grace â Une histoire de (prĂ©)nom et de vide fertile.
Quelques recos sur la quĂȘte de sens, le bien-ĂȘtre inclusif et lâamitiĂ©.
Cadeau - Un ebook sur la sécurité psychologique.
đ Ă©ditâeau
Coucou toi ! J'espĂšre que le retour du printemps te met en joie et que tout va bien dans le plus chlorĂ© des mondes. Ici ça coule. Jâai passĂ© la semaine derniĂšre Ă nager dans la piscine Molitor (aka, Ă Paris). RĂ©sultat des courses : malgrĂ© les chouettes retrouvailles et rencontres, ma batterie sociale a coulĂ© au fond de lâocĂ©an. Je suis actuellement en scaphandre en train de la rechercher.
Pendant cette semaine, je me suis autorisĂ©e un kif (nul) : aller en cocktail en sweat-basket â oui, le mix combi-palmes ne passe pas partout. Je me suis dit que sâil y avait bien une occasion de capitaliser sur la vibe chill de La piscine, câĂ©tait bien lĂ .
Toujours est-il que suis plus quâheureuse de retrouver mon creux de murĂšne et mon clavier pour tâĂ©crire. Je dois tâavouer que lâexercice est chaque fois plus impressionnant : on approche de la barre des 900 nageur·ses. Merci beaucoup de me lire, câest⊠wow !
En parlant dâĂ©crire, les prochaines semaines sâannoncent hautes en couleur. Jâai une deuxiĂšme newsletter mensuelle qui s'ajoute au portfolio. La premiĂšre Ă©tape Ă©dito est faite, reste Ă produire la v1. Maintenant reste Ă revoir mon processus crĂ©atif pour arriver Ă jongler efficacement entre toutes les tonalitĂ©s de marque â et Ă©viter de glisser ma palette dâemoji ou mes jeux de mots partout.
Mais je mâĂ©gare.
Avant de laisser cette expĂ©rience sociale parisienne derriĂšre moi, je voulais te partager une rencontre, des rĂ©flexions et dĂ©couvertes de ressources que jâai fait en chemin.
Fasten your bouĂ©e, weâre about to take off đđŸââïž
PS : Pour que tu puisses tây retrouver, jâai notĂ© chaque ressource. LâĂ©talon de valeur ? Le đŠ, Les notes vont de un Ă cinq. Et comme on est pas des pinces dans La piscine, le un est plutĂŽt rare.
Je te laisse, see you en fin dâĂ©dition.
Apolline đ
â ïž EDIT - Comme je suis la premiĂšre Ă prĂŽner la transparence â qui concerne autant les accomplissements que les erreurs, je me devais de te faire ce disclaimer : les propos citĂ©s proviennent dâune conversation privĂ©e.
Jâai Ă©tĂ© trop vite en rĂ©daction et appuyĂ© sur send avant dâen informer la personne concernĂ©e (habituellement, je fais lâinverse and so should you) â ïž
Les rĂ©cits personnels sont prĂ©cieux et mĂ©ritent quâon en prenne grand soin ; jâai clairement m*rdĂ© en prĂ©venant a posteriori.
đŠÂ un Ă©change avec grace - une histoire de (prĂ©)nom et de vide fertile
Pendant mon sprint natatoire parisien, jâai pris un cafĂ© avec Grace, rencontrĂ©e il y a deux ans lors du jury pour intĂ©grer mon ancien centre dâentraĂźnement (aka, mon incubateur).
Ă ce moment, La piscine ne sâappelait pas encore La piscine, lâinclusion nâĂ©tait pas encore mon cĆur de mĂ©tier, et j'avais abandonnĂ© la perspective dâobtenir un jour mon diplĂŽme de master.
Et comme ce jour lĂ jâĂ©tais aussi stressĂ©e que pressĂ©e dâen finir, jâai vite oubliĂ© Grace.
Puis on sâĂ©tait vite revues Ă lâoccasion dâune formation quâelle animait dans le cadre de lâaccompagnement ⊠et câest tout.
Imagine donc ma surprise de la croiser Ă un Ă©vĂšnement la semaine derniĂšre ! Aucune dâentre nous ne se souvenait du prĂ©nom de lâautre (oups), mais cela ne nous a pas empĂȘchĂ© de nous retrouver autour dâun cafĂ© le lendemain.
Pendant cette conversation, on a parlĂ© de quĂȘte de sens, changement de ligne de nage, de construction identitaire Ă lâintersection â sociale, culturelle, ethnique, etc. â et de place Ă trouver & Ă prendre dans des milieux oĂč on ne nous attend pas.
Une semaine aprĂšs, je me rends compte que cette discussion a fait Ă©merger plusieurs rĂ©flexions que voiciđđŸ
1. Il suffit dâune question pour faire Ă©merger ce que lâon porte au fond de nous
Ou : ne jamais se fier aux apparences
« Mon nom, aujourdâhui, il veut dire quelque chose sur lâhistoire, sur la sociĂ©tĂ©, sur moi. »
Sâil y a bien un sujet duquel je ne mâattendais pas Ă parler avec Grace, câest dâĂ©galitĂ© des chances. Une fois terminĂ© le rĂ©cit des pĂ©ripĂ©ties qui ont motivĂ© mon Ă©volution Ă©dito, Grace mâa partagĂ© traverser une vague de questions identitaires ⊠elle aussi motivĂ©e par un changement de cycle dans le grand bain de la vie active et rĂ©cemment mise en lumiĂšre par sa candidature Ă un programme dâaccompagnement.
Ce programme, câest La RelĂšve, co-crĂ©Ă© par lâassociation Les DĂ©terminĂ©s et le gouvernement. Le pitch est simple : outiller, former et diversifier la prochaine gĂ©nĂ©ration de dirigeant·es culturel·les. (Ă savoir que pour le gouvernement, ĂȘtre jeune va de 25 Ă 40 ans, mais passons.)
Pour postuler, rien de plus simple. Il suffit de se plonger dans un formulaire avec quelques questions dont la fameuse : « Présentation et motivations » qui encourage les aspirant·es gérantes de piscines municipales culturelles à se situer socialement.
Comme Grace baigne dĂ©jĂ dans lâĂ©cosystĂšme culturel â elle quitte un poste Ă lâintitulĂ© prestigieux â, jâĂ©tais Ă mille lieues de savoir quel type de questions jalonnaient son parcours...
âŠJusquâĂ ce quâelle me partage quelques bribes de son histoiređđŸ
En me parlant d'abord de la construction de son Ă©cosystĂšme professionnel « Je fais pas partie du sĂ©rail culturel. Jâai dĂ» travailler pour me faire un rĂ©seau et construire ma carriĂšre »
Puis, en Ă©voquant la maniĂšre dont cette candidature a fait Ă©merger Ă la surface certains pans et questionnements identitaires â jusquâici remisĂ©s aux abysses.
« Je me dit que sâil y a bien un moment pour parler de tout ça, câest dans cette candidature.
Oui, jâai vĂ©cu des discriminations, jâai eu des remarques sur mon nom maisâŠ. ça fait partie de moi donc jây prĂȘtais pas tant attention. Mais câest vrai quâaujourdâhui, ce nom, il veut dire quelque chose sur lâhistoire, la sociĂ©tĂ©, sur moi [âŠ].
Jâen ai parlĂ© Ă ma famille et mon pĂšre mâa dit « je ne suis pas sĂ»r quâil faille en parler ». Mais il faut savoir que lorsque mon pĂšre rĂ©serve au restaurant, il ne donne jamais son vrai nom. Par rĂ©flexe.
Câest lĂ que je me suis encore plus dit « ouais, faut vraiment en parler » »
En lâĂ©coutant, me suis rendue compte que ces histoires « anodines », on en a tous·tes. Et que ce fameux « dĂ©clic » dont on parle si souvent nâen est que lâaccumulation.
AprĂšs tout, cette candidature ressemble Ă beaucoup dâautres. Alors pourquoi cette question de lâorigine sociale a jouĂ© le rĂŽle de domino Ă ce moment T ? No idea. Quoiquâil en soit, je suis curieuse de voir ce quâelle engendre đ
2. faut-il gommer qui lâon est pour appartenir au groupe ?
Au-delĂ de cette question de dĂ©clic, lâanecdote de Grace mâen a rappelĂ© une autre, vĂ©cue en prĂ©pa.
Fin dâaprĂšs-midi pendant les annĂ©es 2010. Je suis avec un·e pote de ma classe. Un peu KO, on dĂ©cide de sâarrĂȘter au cafĂ© du coin sur le chemin de notre sĂ©ance hebdo de natation1. Une fois ma commande passĂ©e, je mâen vais trouver une table, laissant ce·tte ami·e faire la sienne.
De retour cinq minutes plus tard pour rĂ©cupĂ©rer nos tasses, je me retrouve face aux serveur·ses, en train de chercher un·e certain·e « Camille », cappuccino Ă la main. MĂȘme si la commande ressemble furieusement Ă celle quâa passĂ© ma·on pote, je nây prĂȘte pas attention â puisque les prĂ©noms ne coĂŻncident pas.
5 minutes plus tard, on y est encore. Moi, Ă attendre la commande, et les serveur·ses, Ă chercher Camille. Câest la lose. DĂ©pitĂ©e, je vais en discuter avec ma·on pote : « Tâes sĂ»r·e que le personnel a bien pris ta commande ? Il y a juste une tasse orpheline au nom de Camille ».
Ă ma grande surprise, iel me rĂ©pond « Câest moi ! Jâai oubliĂ© de te prĂ©venir : je donne un prĂ©nom diffĂ©rent du mien quand je fais une commande. Comme ça, on ne me pose pas de questions sur son orthographe ou son origine. Câest plus simple pour tout le monde. »
De ce moment anodin, sâen est suivi une longue discussion â inattendue â sur lâinterculturalitĂ©, le multilinguisme et nos quĂȘtes identitaires respectives.
Comme Grace, je nâaurais jamais pensĂ© que ces questionnements animaient ce·tte pote â dont la seule particularitĂ© se niche dans ce (prĂ©)nom marquant son hĂ©ritage familial.
Toujours est-il que depuis que jâai liĂ© les deux anecdotes, la question du (prĂ©)nom me hante. Jâai lâimpression que c'est le polype qui cache la barriĂšre de corail â en lâoccurence, lâintersection. Car, mĂȘme si le geste est prĂ©sentĂ© comme anodin dans les deux rĂ©cits, pour moi, dissimuler quelque chose dâaussi personnel que son (prĂ©)nom revient un peu Ă cacher qui lâon est.
DâoĂč ma question : jusquâoĂč doit-on gommer notre identitĂ© pour appartenir au swimming crew et Ă©viter :
đđŸââïžÂ Dâavoir une vague de remarques dĂ©sobligeantes,
đđŸââïžÂ Le tsunami de discriminations que celui-ci pourrait engendrer,
đđŸââïžÂ Ou de finir noyé·e sous les questions intrusives sur notre origine ou notre histoire ?
(Je laisse le questionnement en suspens parce quâil y a sĂ»rement plein de choses Ă dire et trop peu de place. Mais si le sujet te parle, envoie moi une baleine postale)
đđŸÂ Le saviez-tu ?
Les candidat·es avec un nom Ă consonance maghrĂ©bine ont 50% de chances en moins dâĂȘtre rappelé·es par la structure en cours de recrutement2. Et, une fois en entreprise, 3 salarié·es sur cinq confient cacher un aspect de leur identitĂ© au travail pour Ă©viter dâĂȘtre stĂ©rĂ©otypé·e par leurs collĂšgues3.
3. le vide est fertile
Prendre le temps de se dĂ©couvrir, câest aussi crĂ©er un nouvel espace propice Ă lâexploration, aux rencontres et aux tests.
« J'Ă©tais arrivĂ©e au bout dâun cycle. Je ne ressens pas le besoin de faire une reconversion, de changer ma vie du tout au tout, mais jâexplore diffĂ©rentes pistes.
Je fais plein de choses qui me rapprochent de qui jâai lâimpression dâĂȘtre, au fond, mais que je nâavais pas le temps de faire avant ! Je me rends compte quâil y a plein de synchronicitĂ©s, des opportunitĂ©s que je saisis au vol.
Je ne sais pas oĂč ça va me mener, mais je teste ».
CrĂ©er ce vide peut certes se faire Ă lâĂ©chelle dâune (grosse) pause pro, mais aussi de maniĂšre plus minimaliste au quotidien. Que ce soit avec le test dâune nouvelle activitĂ©, dâun Ă©vĂšnement sur un thĂšme qui tâintĂ©resse, ou dâune balade dans un coin que tu ne connais pas.
PS : tu lâauras compris, cette section nâa pas de note car, qui suis-je pour noter une rencontre ? Nobody.
đđŸ Si tu veux aller plus loin sur le sujet je tâinvite Ă te plonger dans la Ploufletter sur lâimportance de sâentourer dâun swimming crew sĂ»r (aka, dâun rĂ©seau pro Ă notre image). On y parle aussi de lâapproche design thinking dans un parcours â entre phases divergentes et convergentes.
Tu peux aussi aller explorer la question par le prisme de la notion de « crise identitaire », quâon explore dans la Ploufletter sur la crise du devenir adulte â qui vaut pour tous les Ăąges.
Enfin, tu peux tâimmerger dans la notion du POURQUOI en allant (re)dĂ©couvrir le portrait dâAmanda Gorman. La Ploufletter est livrĂ©e avec un kit pour tâaider Ă te pencher sur le tien đ
đĄÂ un compte - @pulandevii
Note :đŠđŠđŠđŠđŠ
MalgrĂ© mon envie de mener un mode de vie plus respectueux de la planĂšte, je dĂ©couvre avec le temps lâimpact dĂ©sastreux que peuvent avoir certaines de mes habitudes de consommation.
Mes Ă©piphanies vont de la prise de conscience du coĂ»t social du banana bread à ma consommation de cafĂ© â en passant par lâavocat.
Puis, un jour, je suis tombĂ©e sur le compte de @Pulandevii qui mâa donnĂ© une sacrĂ©e claque concernant une pratique fort connue dans le domaine : le yoga.
Ă lâorigine, Pulandevii, câest un compte insta un peu vnr, un peu cachĂ© au monde, dâune meuf dâorigine sud-asiatique qui partage sa colĂšre, ses punchlines et sa quĂȘte identitaire.
Dâailleurs, Pulan, câest un pseudo.
đđŸââïž Ă la fois parce que « ma famille ne sait pas ce que je poste » et pour se protĂ©ger dâun Ă©ventuel retour de bĂąton â mĂȘme si elle tĂ©moigne nâavoir reçu pour lâinstant que des retours positifs.
đđŸââïž Mais aussi pour faire hommage Ă une figure politique Indienne. De fait, Phoolan Devi â la « vraie » â a marquĂ© lâhistoire de lâInde pour sâĂȘtre Ă©levĂ©e contre le systĂšme de castes.
« Notre » Pulan aborde plusieurs sujets sur son compte. Elle nous baigne tour Ă tour dans : les traditions tamoules, les enjeux familiaux, et sa bataille pour un paysage du bien-ĂȘtre plus inclusif, diversifiĂ© et dĂ©colonial â par le prisme du yoga.
Elle file et partage ces thĂ©matiques dans ses diffĂ©rentes interventions podcasts â sur lesquelles je suis tombĂ©e cette semaine par pur hasard. Lâoccasion parfaite de mettre une voix et une histoire plus complĂšte sur la crĂ©atrice de contenu !
Jâai vib·r·é avec son histoire, ses prises de conscience progressives (qui font Ă©cho Ă ce que je te disais sur mon cafĂ© avec Grace) et jâai beaucoup appris sur la nuance entre appropriation culturelle et pratique consciente.
« Câest assez compliquĂ© pour moi dâassister Ă un cours de yoga. Je suis la seule personne non-blanche, indienne. Et mĂȘme au-delĂ de ça ils sont trĂšs minces, ils sont super gainé·es, ils sont super fit.
Quand je regarde les tenues quâils portent, il y a un effort particulier fait dans lâesthĂ©tique alors que pour moi le yoga câest lâendroit oĂč il y a le moins dâeffort esthĂ©tique. On met le pyjama et on y va. » Pulan Devii pour Arte Radio
« Et voir des statues de divinitĂ©s hindoues posĂ©es Ă mĂȘme le sol Ă cĂŽtĂ© des chaussures, ce nâest pas possible pour moi. » confie t-elle au micro de Vibe (le podcast qui a lancĂ© mon immersion)
đđŸ Si tu veux dĂ©couvrir lâhistoire derriĂšre sa colĂšre, tu peux crawler du cĂŽtĂ© de son Ă©pisode sur le podcast Vibe. Des trois que je te partage de Pulan, c'est mon prĂ©fĂ©rĂ© â certainement parce que ValĂ©rie est-elle mĂȘme concernĂ©e par les sujets abordĂ©s et que la connivence entre les deux femmes est telle quâon a presque lâimpression de boire le thĂ© avec elles en bord de bassin đ
Et pour lâĂ©couter sur son sujet de prĂ©dilection, tu peux te plonger dans l'Ă©pisode Very Bad Yoga dâArte Radio ou celui Yoga inclusif et respectueux de Croissante.
đŠÂ unhappy - la sĂ©rie
Note :đŠđŠđŠ
Ă la question vertigineuse « Il est oĂč le bonheur il est oĂč ? », Arte te rĂ©pondrait : « dans notre bassin » â soit, sur leur chaĂźne youtube.
CrĂ©Ă© par la sociĂ©tĂ© Allemande par Ronja von Rönne, la sĂ©rie Unhappy nous immerge dans cette quĂȘte intemporelle vers le bonheur au travers de diffĂ©rents thĂšmes dont voici un petit aperçu đđŸ
Je ne vais pas te mentir, sur les 12 Ă©pisodes disponibles, jâen ai regardĂ© 3 â sur le mĂ©tier, la crĂ©ativitĂ© et la course Ă pied. Les trois Ă©taient passionnants, mais je nâai simplement pas pris le temps de piquer une tĂȘte dans les autres.
Entre temps mon cerveau a Ă©tĂ© attirĂ© par les documentaires â Arte toujours â sur Elon Musk et lâIA oups. Ceci Ă©tant dit, les deux sont Ă cinq đŠ
La confession mâattriste, mais je remarque que jâai du mal Ă sortir de mes sujets en termes de consommation de contenu et, surtout, jâai de plus en plus de mal Ă rester concentrĂ©e full sur un Ă©lĂ©ment Ă la fois.
đ bissai podcast â amitiĂ© et quĂȘte identitaire
Note :đŠđŠđŠđŠđŠ
Quand j'ai vu que Bissai Media sortait son podcast, jâai tout de suite plongĂ© dans lâĂ©coute du premier Ă©pisode qui traite de lâamitiĂ© et de la quĂȘte identitaire. As usual, jâai beaucoup vibrĂ© avec les retours d'expĂ©rience et la mise Ă nu de la team en plaid.
Je me suis pas mal retrouvĂ©e dans leur propos sur « la perte de soi » quâon peut ressentir lorsque notre identitĂ© repose sur lâadaptation constante Ă lâenvironnement oĂč lâon Ă©volue ; de mĂȘme que sur la difficultĂ© Ă partager ses questionnements lorsqu'on peine Ă mettre des mots sur ce que lâon traverse.
Jâai hĂąte de dĂ©couvrir les suivants !
đđŸââïž Par ici pour Ă©couter ou regarder lâĂ©change.
đ so what ?
JâespĂšre que tu as pu remplir ton sac de natation de nouvelles ressources dans lesquelles tâimmerger ! Pour clĂŽturer la session, je te partage trois citations qui accompagnent mes pensĂ©es en ce moment đđŸ
« Dis toi que tu as une place dans la société, quoi qu'il arrive » HélÚne pour La piscine
« Je me suis dit que je prĂ©fĂ©rais ĂȘtre moquĂ©e pour moi-mĂȘme que dâeffacer qui jâĂ©tais pour appartenir au groupe » Louise pour La piscine
« Lâinclusion câest permettre aux gens dâĂȘtre qui ils sont purement et simplement » Marcy pour La piscine
la sécurité psychologique
Quâest-ce que la sĂ©curitĂ© psychologique ? Comment lâĂ©valuer (quand on est candidat·e, employé·e ou RH) ? Et comment faire en sorte de la cultiver en interne ? Whale, câest exactement ce dont on parle dans lâebook que je tâai crĂ©Ă©.
Par ici pour tây plonger â pense Ă me crĂ©diter si tu le fais voyager.
Bonne immersion !
đđŸÂ Pour aller plus loin ou crĂ©er du contenu en collaboration avec La piscine, envoie moi un mail / plonge par ici.
đ Â quelques ressources pour aller plus loin
đđŸÂ LâĂ©pisode du podcast Ping! sur la santĂ© mentale en entreprise. On y entend parler dâinjonction au sens, de babyfoot, de yoga, dâĂ©coute managĂ©riale et du besoin de sâattaquer aux racines du mal-ĂȘtre plutĂŽt que de colmater des plaies.
đđŸÂ Le billet de Canoubis (Canelle Fourdrinier) sur lâimpact des inĂ©galitĂ©s dans lâĂ©cologie â par le prisme du commerce de la banane. Je nâai pas encore fini de le lire mais quand je parlais du coĂ»t social des banana bread, ça vient de lĂ .
đđŸÂ La newsletter Screenbreak si tu as envie dâexplorer au bathyscaphe ta relation aux Ă©crans. Je nây suis pas abonnĂ©e mais je dĂ©couvre toujours de nouvelles ressources, outils ou (pas si) fun facts sur le digital lors de mes plongĂ©es occasionnelles.
Ăa tâa plu ? Fais passer le mot !
Ă trĂšs vite pour un nouveau plongeon đ
Apolline
Et oui, déjà .
Source : Observatoire des Inégalités