Aujourd’hui je te propose une séance de natation en deux temps. On commencera par se plonger dans l’impact socio-environnemental de l’IA, avant de s’immerger dans les dernières recos de l’année.
Cher·es habitué·es du bassin : whalecome back et merci d’être ici !
Aux newbies qui ont rejoint le swimming club – soit, cette lettre numérique – ces dernières semaines : whalecome 🏊🏾♀️
Dans cet espace, on plonge ensemble de manière randomadaire à l’intersection entre le sens, l’impact (socio-écologique) et l’inclusion. Pour ce faire, on file la métaphore de la natation pour parler du monde dans lequel on essaye de trouver sa place (aka, sa ligne de nage).
Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire pour t’aider à la naviguer.
Tu peux aussi :
Plonger dans mes offres (Brand Content et prise de parole) pour faire rayonner tes valeurs en ligne via le storytelling ou sensibiliser aux enjeux liés à l’inclusion – comme la sécurité psychologique.
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Sur ce, bonne séance 🐋
🎣 au programme
Édit’eau.
IA’ka fokon – quels sont les coût cachés de l’IA ?
Quelques ressources pour aller plus loin – Au sujet de l’IA.
Les recos de fin d’année – 2,75 livres, un podcast et des carottes.
Nouvelles ressources au SPA.
Swimmer cherche club de nage – Le job board de La piscine.
🐠 édit’eau
Temps de lecture : 1,5min
Coucou toi ! J’espère que tout va bien depuis la dernière fois et que ta fin – ou début – d’année se déroule comme tu le souhaites.
Ici le temps est bof, le ciel est gris, j’ai deux habits qui sont tissés de maille bleue. (On connaît la chanson1.) J’ai envie de dire « Mercure rétrograde », mais en fait, j’en sais rien. Quoiqu’il en soit :
1/ J’aurais pas dû flexer sur le nombre d’adhésion au club la dernière fois parce qu’il y a eu une belle vague de désinscription suite à la dernière Ploufletter sur l’adoption. Mais que veux-tu, c’est le jeu.
Dis toi qu’en parallèle, j’ai découvert que 150 personnes s’étaient abonnées à La piscine sur Kessel – et que j’avais envoyé 0 infolettre sur cette plateforme depuis que j’y avais référencé la Ploufletter. Epic fail.
2/ J’aurais peut-être pas dû (non plus) évoquer le paysage politique français parce qu’on est encore plus dans la sauce qu’avant. À croire que j’ai des pouvoirs de devineresse…
3/ MAIS il y a aussi des bonnes nouvelles.
D’abord, la majorité d’entre vous a voté : on continue à se tutoyer.
Ensuite, j’ai reçu la V1 de la maquette du projet édito amorcé en novembre avec un·e client·e. Et, omg. Ça fait vraiment quelque chose de voir ses mots prendre forme ! (Alors, non, ce ne sera pas disponible au grand public, mais oui, ça commence peut-être par L pour finir par IVRE2.)
👋🏾 J’en profite : si tu veux faire rayonner ta marque en 2025 avec La piscine, rdv sur mon site ou envoie moi un message pour qu’on en parle.
Anyways.
Pour cette dernière édition de l’année, je te propose un format hybride entre plongée au bathyscaphe (aka, un article) sur l’impact de l’IA et des recos.
Fasten your bouée, we’re about to take off 🏊🏾♀️
Je te laisse, see you en fin d’édition.
Apolline 🐋
👋🏾 Avant de commencer cet article, petit disclaimer.
Je te parlais de gérer ses paradoxes la dernière fois : cette idée d’infolettre me trottait dans la tête depuis un petit moment. C’est en réalisant la mission édito dont je te parlais en intr’eau que je me suis replongée dans le sujet. Car même si j’évite d’utiliser ChatGPT, l’ampleur de la tâche était telle que j’ai rendu mon trident .
Et oui, pour aller plus vite – et m’épargner l’écoute de 10 heures de conférences –, j’ai fait mouliner l’IA pour avoir une retranscription.
Ce dont on va parler ici, c’est donc ma dissonance cognitive du moment. (L’écrire, c’est une première manière de faire le point.)
Indeed. J’ai beau être fâchée avec cette tech, j’ai conscience qu’elle brigue la première place de toutes les tendances 2025.
[Fin du disclaimer]
🦑 IA’ka fokon - les coûts cachés de l’IA
Temps de lecture : 7min
La première fois que j’ai découvert l’IA, c’était en 2018 à l’évènement C2Montréal.
À l’époque, ChatGPT est un acronyme imprononçable du grand public ; Sam Altman un énième geek de la Silicon Valley ; et les gens qui l’utilisent au quotidien se comptent sur les doigts d’une moufle.
Le mot d’ordre c’est : expérimentation – et C2 n’y échappe pas.
Pour nous présenter la technologie, la prod’ a pris le parti de créer une performance interactive. Dans une pièce, se trouve une IA aspirante potière. Tout ce qui lui manque, c’est de la data pour apprendre. Alors, chacun·e d’entre nous est invité·e à pétrir un bout d’argile pour ce faire et aider – à terme – la machine à réaliser sa propre œuvre ensuite.
En voyant ça, j’étais à mille lieues de me douter que 7 ans après, cette technologie ferait fureur.
Pourtant, here we are :
→ En 2023, 30 à 40% des entreprises françaises intégraient des outils d’IA.
→ Toujours en 2023, 66% de la population française avait déjà testé un agent de conversation IA.
→ Et, en 2027, on comptabilisera 500 millions d’utilisateur·rices d’une technologie intégrant de l’IA – soit 14% (ou 1,4%) de la population mondiale actuelle. (Source : BPI, 2024)
C’est une révolution.
Mais comme le souligne Tissaia dans la première leçon de magie de The Witcher : chacune de nos actions a une conséquence, parfois invisible. (Pour les non-initié·es, on l’appelle aussi « le principe des vases communicants ».)
Alors, la question que je me pose, c’est : quel sont les coûts cachés de l’IA ?
🏊🏾♀️ de l’électricité – ChatGPT ou besoins primaires, il faut choisir
Le premier impact, c’est la dépense énergétique.
D’ailleurs je te préviens. Si tu fais pipi sous la douche OU que tu baisses ton chauffage pour réduire ton empreinte carbone, brace yourself. Ça va piquer comme un bain glacé.
Générer des réponses à nos requêtes IA, ça prend de l’énergie. Et c’est colossal. Au rythme où on va :
→ En 2026, les centres de données en Irlande pourraient représenter 35 % de la consommation énergétique du pays.
→En 2026 still, la consommation énergétique globale de ces mêmes centres pourrait atteindre le niveau d’un pays comme le Japon.
→ Ces statistiques sont d’autant plus alarmantes que la consommation énergétique actuelle des data centers dépasse déjà celle de 92 % des pays. (Source : IEA, 2024)
Encore plus absurde : pour combler leurs besoins énergétiques, les GAFAM rachètent et relancent des centrales nucléaires.
En mars (2024), Amazon a racheté un campus de data center d’une centrale nucléaire en Pennsylvanie et utilise 20% de sa capacité totale. (Omagawd.) En septembre, Microsoft signe à son tour la (re)mise en marche d’une centrale nucléaire dans le même État – cette fois pour la modique somme de 1,4 milliards de dollars. Je sais que tu te poses la question : pas d’inquiétude, Google et Meta se sont aussi lancés à l’eau et en phase de finalisation d’achat.
À ce stade j’ai rien d’autre à dire que « what the fuck ? ».
🏊🏾♀️ de l’eau – là, c’est sûr, dans 30 ans y’en aura plus
La deuxième ressource qu’on assèche, c’est l’eau.
Peut-être que tu te demandes « Mais pourquoi on a besoin d’eau pour écrire sur le net ? » (C’est la première question qui m’est venue à l’esprit.) En fait, la réponse est simple. De la même manière que nos ordis (sur)chauffent quand on les utilise et nécessitent de refroidir avec des ventilateurs ; les data centers ont besoin d’être réfrigérés… avec de l’eau.
Et, (logique) plus il y a de data à traiter, plus la demande en eau augmente.
Le problème, c’est qu’internet et l’IA sont des technologies plutôt gourmandes…
→ ChatGPT 3 consomme 500ml d’eau – soit une bouteille – toutes les 10-15 requêtes.
→ GPT4, lui, « boit » 1,5L pour générer 100 mots. (Ou 2L pour répondre à 50 requêtes.)
It’s a lot.
Pour réduire les coûts, les data centers sont installés dans des régions moins onéreuses ; mais déjà en stress hydrique – comme le Chili ou le sud-ouest des États-Unis… Ceci exacerbe d’autant plus les tensions locales que ces installations risquent de priver les gens – ou d’autres industries, comme l’agriculture – de leur besoins essentiels.
🏊🏾♀️ des gens – post-apo ou post-colo ?
Enfin, la dernière ressource qu’on exploite pour l’IA, c’est les gens.
Plus précisément, les « travailleur·ses du clic » situé·es dans les pays dits du Sud global. Dans un article pour le magazine Fish Eye le 12 novembre 2024, Adrien Cornelissen et Quentin Sombsthay nous plongent dans leurs conditions de travail. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles sont horribles – à la limite de l’esclavage.
On y découvre, entre autre, les effet délétères de cette modération sur la santé mentale des travailleur·ses exposées quotidiennement à des scènes de violence extrême ; le tout pour un salaire dérisoire.
(Scènes allant d’abus sexuels à des scènes de guerre ou exécutions. Et encore, cela doit représenter le haut de l’iceberg...) Dans ce cas, peu importe le nombre de sessions d’accompagnement psychologique dont on peu bénéficier, le problème se situe dans les conditions et la nature du travail effectué.
Ceci étant dit…l’impact de l’IA se fait déjà ressentir sur l’organisation du travail dans les pays dits du Nord global.
Sans même parler de substitution humain·e-machine, côté utilisateur·rices, l’accélération du rythme de production imposé par l’IA précarise certaines professions. Par exemple : sa mise en concurrence directe avec certains métiers créatifs les dévalue d’autant plus qu’ils semblent « accessibles »3 – au hasard, l’écriture. (Et, au vu de l’éclosion massive des visuels IA, je suis certaine que d’autres professions s’interrogent quant à la brillance de leur avenir.)
Enfin, se pose la question des discriminations – à l’embauche, dans la médecine, etc.
Car pour apprendre, l’IA s’inspire du comportement humain… et détecte nos lacunes ou biais qu’elle amplifie.
👋🏾 Si le sujet t’intéresse, voici deux recos pour aller plus loin.
Sur les travailleur·ses du clic. En 2021, TIME avait réalisé une enquête sur les coulisses de cette modération chez Sama – une entreprise fer de lance marine dans le domaine. Celle-ci avait de nouveau été relayée en 2023 à l’occasion d’un article sur OpenAI. Suite aux scandales, Sama avait annoncé changer sa politique et stopper sa collaboration avec OpenAI.
Sur l’amplification de nos biais à l’embauche
Si tu aimes les jeux, Survival of the best fit devrait te plaire. Long séance de natation short : ta startup vient de lever 1 million de dollars. (Congrats !) Désormais, ta mission est de constituer une équipe pour développer ton projet. En voyant l’ampleur de la tâche qui t’attend, tu décides de t’appuyer sur l’IA pour soulager ta charge de travail.
Et c’est là que tout part en live.
(On en avait parlé dans la Ploufletter sur la sécurité psychologique.)
👀 so what ? - loin des yeux loin du care ?
Pour moi, l’IA soulève les mêmes problèmes que le secteur de la mode – dont on avait rapidement plongé dans cette édition de la Ploufletter – tant en termes climatiques que sociaux. Et, de la même manière que des marques éthiques ou des think tank travaillent à rendre l’industrie plus durable, je me demande dans quelles mesures on peut arriver à (vraiment) faire rimer IA et durabilité.
👋🏾 Pour rappel, si tu souhaites soutenir le média – c’est la meilleure manière d’assurer sa pérennité et me permettre de payer mes séances piscine –, tu peux :
→ Rejoindre le Spa – l’espace de contenu additionnel de la Ploufletter. Tu y trouveras un condensé ma veille (sous forme de résumés et analyses de livres) et des templates introspectifs.
→ Ou bien faire un don libre sur Stripe.
🛠 quelques ressources pour aller plus loin
👉🏾 La vidéo The Environmental impact of AI // ChatGPT sends your individual carbon footprint through the roof (2024) de la youtubeuse Gittemary Johansen. C’est elle qui m’a fait découvrir l’International Energy Agency (IEA) et son rapport énergétique.
👉🏾 L’infolettre Chroniques de l’IA par Imane Moustakir qui explore le domaine (en plus c’est une super nageuse).
👉🏾 Le film Her qui nous projette dans un futur les liens entre IA et humain·e sont plus étroits que jamais – quitte à nous isoler les un·es des autres.
👉🏾 Et dans cette même veine d’anticipation, tu peux aussi aller t’immerger dans le film Blade runner qui explore la limite entre humain·e et IA. (J’avoue, j’ai somnolé en le regardant au ciné donc la reco tombe un peu à l’eau maaais je te laisse te faire ta propre idée.)
🐡 et maintenant… place aux recos !
Temps de lecture : 5min
Je devrais peut-être renommer cette section « pot-fleuri maritime ». Mais en attendant de trouver mieux, on va continuer avec « recos ». Cette fois, pas de notes, je t’ai noté mes ressentis au fil de l’eau. (Comme ça on évite le 0/🦞)
🛟 2,75 livres où plonger
2,75 parce que j’ai découvert l’univers de la poétesse Kiyémis avec son ouvrage Je suis votre pire cauchemar.
Cette lecture m’a fait l’effet d’une énorme bouffé d’air frais. Dans le livre Kiyémis parle rapport au corps, domination, et (ré)affirmation de soi avec une prose qui donne envie de lancer des confettis sur le monde au réveil. (On en aurait bien besoin.)
Je te partage cette citation que je note partout depuis :
« Je ne crois pas aux étoiles solitaires. Je crois aux galaxies qui brillent de concert. »
J’ai aussi plongé avec délice dans son podcast Rends la joie (à l’heure où certains ont enfin décidé de « Rendre l’argent »). Elle accueille sur son canapé des réalisatrices, autrices, artistes avec qui elle discute rapport à la joie. Ces moments sont doux et emplis de rire, vraiment, je recommande – les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes.
✌🏾En attendant une prochaine (qui sait ?), tu peux aller faire un plouf dans l’édition de la Ploufletter sur la joie. On avait parlé de ses fonctions sociales – entre cohésion et espoir.
Et si tu veux aller plus loin, sa fiche de lecture et des recos supplémentaires pour la découvrir sont dans la bibliothèque du Spa, el famoso espace de contenu additionnel de la Ploufletter.
2,75 livres parce que j’ai relu un ouvrage que je t’avais recommandé cet été – en fonction de mes besoins émotionnels, mes cycles de relecture peuvent être encore plus courts.
Ce livre, c’est Les dieux de jade et d’ombre de Silvia Moreno-Garcia. Toujours aussi intéressant niveau spiritualité. Mais cette fois je ne suis pas allée au bout – justement à cause du développement narratif caricatural des personnages.
2,75 livres parce que j’ai commencé (mais pas fini) En mon faible intérieur d’Alain Turgeon pile au moment où j’ai plongé dans mon sprint de production édito.
Sans les rappels incessants de la bibliothèque pour le « rendre pour la semaine dernière », j’aurais certainement continué mon immersion avec plaisir. En short, Alain nous emmène dans les dessous de sa cure de désintoxication d’alcool.Les premiers chapitres relatent : le moment du déclic ainsi que ses premiers ressentis une fois rendu sur les lieux de sa cure.
Pour toute personne qui a vécu un épisode addictif, c’est vraiment parlant. (Et un peu perturbant.)
Enfin, 2,75 livres parce que j’ai feuilleté quelques pages du livre L’Afrique cuisine en France de Vérane Frédiani entre deux bouchées de Mapo Tofu chez Marjorie, la meuf derrière la super infolettre Des pages en cuisine.
Bon. Je ne vais pas te parler des recettes ; je ne les ai pas testées. (C’est évidemment dû au manque de temps – et non à mon désamour de la cuisine.) D’ailleurs, c’est pas vraiment ce qui compte ici. Oui. Ce qui fait le chlore de cet ouvrage, ce sont les interviews.Pour construire le livre, Vérane a décidé de partir de l’histoire des gens.
Chaque chapitre est consacré à un·e chef·fe afro-descendant·e qui nous parle de sa cuisine. Et in fine, ce que chacun·e nous raconte, en creux, c’est la construction de leur rapport à l’Europe et l’Afrique… bref, de leur identité. J’ai trouvé l’approche super maligne et relatable – même si l’on est pas concerné·e par cette quête de sens.
✌🏾 Marjorie en parle longuement dans sa dernière édition reco donc go la lire si tu veux un deuxième retour avant de l’emprunter à la bibli.
🛟 un podcast à découvrir
Je commence à me poser des questions sur la puissance des algos parce que les recommandations sont de plus en plus fines. Toujours est-il que j’ai cet épisode sauvegardé dans ma to-listen list depuis des siècles et celui-ci m’a l’air gé-nial.
En short, le podcast s’appelle Curl Talk. C’est un format interview où l’host échange sur la construction identitaire de son invité·e par le cheveu. Et comme la coiffure met en lumière divers sujets sociaux / historiques, ça fait un super prétexte pour mêler les histoires.
Bref, j’ai hâte de me poser pour écouter parce que ça promet d’être passionnant.
✌🏾 Si tu veux (re)lire l'édition de la Ploufletter sur les cheveux swim par ici. On y rencontrait Farah et Hélène qui nous parlaient de leur quête identitaire – et capillaire.
🐰 very random fact
La dernière fois, je t’avais parlé de ma passion pain au levain. (Passion qui ne faiblit pas, je continue à tester les pains comme d’autres goûtent les vins.) Cette fois, ça concerne les légumes. Si tu m’as vu ces dernières semaines : saute les prochaines lignes, y’aura rien de nouveau.
Déjà, sache que je fonctionne par verticales ↓
Quand je découvre un·e auteur·rice, je lis toute sa bibliographie.
Quand je découvre un·e chanteur·se, j’écoute l’entièreté de sa discographie.
Et début octobre, tel un lapin des mers, j’ai redécouvert la carotte.
Alors non, j’vais pas t’écrire une ode à ce légume – je mesure l’absurdité de cet amour spécifique. Je vais me contenter de te recommander une variété 👉🏾 la carotte des sables. Et que dire de ce bijou culinaire mis à part que :
→ C'est breton.
(Théoriquement je pourrais déjà m’arrêter là.)
→ C’est une variété utilisée par les chef·fes.
(Les adeptes du fake it until you make it, c’est pour vous.)
→ Et – surtout – apparemment du fait de leur culture dans le sol sableux : leur goût est a-ma-zing, à mi-chemin entre la patate douce et la carotte classique.
Ha. Et au cas où : j’en parle comme si j’étais Ratatouille aux fourneaux de chez Gusteau, mais c’est tout l’inverse. C’est justement ce ratio « goût ultime pour effort minimal » qui la hisse en haut de mon podium. Même bouillie c’est un banger.
Tu m’en diras des nouvelles.
…
En parlant de nourriture 👀
Les curistes (enfin, celleux qui ont souscrit à l’abonnement du Spa → l’espace de contenu additionnel de La piscine) : les ressources du mois ont été ajoutées à la database de veille ! Pour filer ma passion bouffe, je me suis plongée dans le livre Manger les riches de Nora Bouazzouni. Elle y explore la manière dont les inégalités sociales et les discriminations se reflètent dans nos assiettes.
La fiche de lecture – agrémentée d’analyses et de recommandations supplémentaires – est disponible directement au snackbar. Tu y retrouveras aussi Je suis ton pire cauchemar de Kiyémis, Politiser le bien-être de Camille Teste, et moult autres livres.
Le lien est juste ici 👇🏾