Chéri·e, j'ai capitalisé l'ikigaï – mode éthique, j.o, et mission de vie
Faire bifurquer nos imaginaires socio-environnementaux.
Avec cette édition, je te propose de plonger dans le coût environnemental de la mode et du racisme (pas si) ordinaire avant de faire un plouf dans la notion d’ikigaï.
La Ploufletter est un espace randomadaire à l’intersection entre le sens, l’impact (socio-écologique) et l’inclusion pour les actif·ves et pros engagé·es. Athlète confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣
Tu verras, ici on évoque beaucoup le monde de la natation, alors voici quelques guidelines. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. La ligne de nage, c’est la voie que l’on choisit. Enfin, les nageur·ses, ce sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quête de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi :
Plonger dans mes offres d’accompagnement et de co-création de contenu (pour les entreprises et solopreneur·ses à impact)
T’immerger dans mon media kit pour t’associer à la Ploufletter et te rendre visible auprès des swimmers.
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Sur ce, bonne séance 🐋
🐠 édit’eau
Temps de lecture : 1min
Coucou toi ! J’espère que tout va bien de ton côté du bassin. Ici ça semi-flotte – comme la météo. J’ai commencé la semaine avec un système de sauvegarde Notion qui crash et une panne électrique en pleine séance de natation. L’occasion de remettre de nouveau en question mon rapport à la technologie et aux backup que j’effectue encore trop rarement.
En parlant de remise en question, j'ai fait une grosse erreur dans mon processus créatif la (presque) semaine dernière. J’ai envoyé la Ploufletter avant de prévenir Grace dont je te parlais. C’était vraiment nul de ma part. Habituellement je fais l’inverse, and so should you. Alors, après avoir échangé avec l’intéressée, j’ai ajouté un disclaimer sur l’édition concernée – et mis un double check pré-envoi pour éviter que ça se reproduise.
Comme je suis la première à parler de transparence, ça me semblait important de le mentionner – histoire de faire ce que je prêche.
Ceci étant dit, laisse moi t’annoncer le programme du jour !
La séance est assez « inédite » puisque j’ai rebranché avec le fil d’info. On parlera donc du coût socio-environnemental de la mode, de l’ikigaï et d’Aya Nakamura aux JO – avec certes un petit délai, mais compte tenu que j’ai généralement 2 ans de retard sur les trends, ça passe.
Fasten your bouée, we’re about to take off 🏊🏾♀️
Je te laisse, see you en fin d’édition.
Apolline 🐋
🦑 les dessous des combis - le coût de l’industrie textile
Temps de lecture : 3min
une fabrication à quel coût ?
« Un peignoir et une combi de plongée de seconde main ? C’est sûr, tu es un·e Weasley. »
Après une furie consommatrice, j’ai amorcé ma bifurcation textile il y a quelques années. Depuis, je porte quasi-quotidiennement le même set d’habits achetés en seconde main – et j’ai renoncé à Poudlard.
Alors, quand tout mes feeds se sont affolés sur la proposition de loi visant à réguler la « fast fashion » discutée à l’Assemblée Nationale le 14 mars, je me suis replongée dans le coût socio-environnemental de cette industrie que je contemple aujourd’hui par le prisme Emmaüs.
Curieux·se d’en faire de même ? Laisse moi te partager quelques chiffres attrapés dans mon panier de pêche👇🏾
🏊🏾♀️ Penser fast fashion, c’est d’abord s’en référer à nos habitudes de consommation.
Ces vingt dernières années, on a quadruplé le volume de nos achats de vêtements – ça s’élève à plus de 80 milliards de pièces par an à l’échelle mondiale.
En cause ? L’évolution de notre rapport à la mode encouragée par la baisse drastique des prix, accentuée par la réduction de la durée de vie des vêtements. De tout ceci résulte une production de déchets exponentielle et des méthodes d'extraction de matière première de moins en moins respectueuses de l’environnement pour pouvoir tenir le rythme de fabrication…
🏊🏾♀️ Mais l’industrie textile, c’est aussi une abysse sociale.
Aujourd’hui, on compte 40 million de personnes employées dans le secteur à l’échelle mondiale – dont 80% sont des femmes de 18 à 34 ans.
Et, malgré le fait que l’industrie textile représente 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires chaque année, ces mêmes ouvrier·es perçoivent entre 2 et 4% du montant de la vente d’un vêtement – lorsqu’iels sont payé·es.
à l’eau
De tous les coûts socio-énergétiques, je crois que c’est la dépense aquatique qui m’a le plus frappée – sans mauvais branding. Dis toi que l’industrie textile, c’est 93 milliards de mètres cubes d’eau – soit, à peu près le volume du Lac Léman (c’est huuuge).
Le chiffre est d’autant plus démentiel quand on sait que le manque d’eau potable se fait ressentir à divers endroits du globe, comme :
🏊🏾♀️ À Mayotte l’an dernier où les habitant·es ont (sur)vécu avec 4L par jour pendant des mois ;
🏊🏾♀️ En Guadeloupe où l’accès à l’eau potable se fait par intermittences depuis des années – sans compter que celle-ci est contaminée par le chlordécone ;
🏊🏾♀️ Ou encore à Gaza dont la situation sanitaire se dégrade de jour en jour depuis bientôt 6 mois.
Je ne sais pas toi, mais moi, j’ai bien bu la tasse en lisant tout ça.
Ça m’a rappelé à quel point les thématiques sociales et environnementales sont liées et de la distinction que je fais parfois entre un produit et ses conditions de fabrication – à tort.
Alors, en attendant de trouver la force de plonger dans les alternatives pour bifurquer, je suis allée flotter dans l’univers d’Aditi Mayer histoire de me remonter le moral. Avec ses contenus, elle nous emmène découvrir les récits de travailleur·ses du textile et des cultures qui façonnent nos habits.
J’ai aussi repensé à la vision de marques comme l’Atelier Tuffery – qui a fait du social la pointe de trident de son approche éthique de la mode – et qui redonne espoir pour la suite.
👋🏾 Si tu veux prolonger ton immersion je te mets le lien vers le site du film The true cost d’où j’ai tiré mes sources. Je te glisse aussi le lien vers l’édition de la Ploufletter sur Abercrombie où l’on plongeait ensemble dans les dessous de l’industrie textile.
🐡 se construire à l’intersection - la nakamurance
Temps de lecture : 6min
⚠️ Disclaimer : je te partage ici les questions et hypothèses qui ont émergé lors de ma plongée dans le « débat » autour de la cérémonie d’ouverture des JO. La section n’aura donc pas nécessairement de conclusion particulière.
avoir la tête de sa nationalité
La semaine dernière, je suis allée piquer une tête dans la piscine municipale d’un arrondissement où je me promène rarement.
En l’espace d’un quart d’heure, mon regard s’est posé tout à tour sur : un sticker de collectif identitaire, un tag « libérez-nous de l’immigration », et une affiche au message tout aussi accueillant. Autant te dire que j’ai vite rétro-palmé en direction de mon bassin habituel.
Tu te demandes peut-être : « Mais pourquoi ça lui fait peur ? ».
Certes.
Mais le fait est que les agressions à caractère racistes montent en flèche ces dernières années. Et, même si on ne juge pas un book by it’s cover –, les personnes qui tag ces messages et filtrent les entrées de leur club de nage à outrance ne font pas la différence entre les profils qui se présentent à leur porte.
Pour elleux, c’est bonnet de bain (non-)blanc et (non-)blanc bonnet de bain. L’immigration est associée à une couleur, un visage, et un florilège d’idées préconçues. Point. Mais conditionner l’appartenance à une culture ou une nation à une couleur, c’est ultra-délétère. Parce que, quoiqu’il arrive, si on a pas « la bonne tête », on reste étranger·e à vie – et au-delà.
Oui mais.
Si le racisme se limitait à cette franche hostilité, ce serait bien trop simple. Le plus souvent, il se cache dans les détails : des conversations tenues en peignoir entre deux portes de vestiaires, en maillot dans un coin du bassin, ou via des « blagues » border lancées à la volée lors du pot de clôture de la saison natatoire. (C’est d’ailleurs pour ça qu’on parle de « racisme ordinaire ».)
Perso, je ne compte plus les fois où on m’a demandé 👇🏾
🏊🏾♀️ « D’où je venais, vraiment » – parce que partager une région française et mon histoire d’adoption ne suffisent pas ;
🏊🏾♀️ « Si c’était mes parents qui étaient arrivé·es en France ou moi » – en guise de première interaction ;
🏊🏾♀️ « Si je voulais retourner dans mon pays plus tard » – qui a décrété qu’un micro-climat à 2h de train de Paris était un pays ?
… Le tout en ayant un (pré)nom à consonance très franco-français. Imagine donc les dingz qu’on me sortirai si ce n’était pas le cas. (Je préfère pas.)
Bref.
J’ai trouvé ça étonnant de voir qu’une certaine dissonance cognitive persistait dans notre imaginaire collectif.
Celle de se voir comme une terre d’accueil ; tout en rappelant constamment aux personnes non-blanches qu’elles n’ont pas vraiment leur place ici avec ces « micro-agressions ».
(D’ailleurs, des personnes non-blanches m’ont aussi déjà posé la question et j’ai moi-même assigné une nationalité supposée à des personnes que j’ai pu rencontrer. Preuve que l’on a bien internalisé cette vision et qu’on reste pétri·es de biais, quel que soit notre niveau de « déconstruction ».)
Mais, à quelle heure a t-on conditionné notre nationalité à une couleur ? (L’horloge de ma piscine municipale me dit : jamais.)
C’est aux prises avec cette réflexion que j’ai – en plus – découvert la « polémique » Aya Nakamura – merci Fabiola.
🛟 Toi aussi tu as adopté le mode de vie d’une murène – soit, dans un trou ? Laisse moi te résumer la situation. Début mars, un groupe d’extrême droite a fait le buzz sur X après avoir posté une photo pour protester contre la possibilité qu’Aya Nakamura interprète du Édith Piaf aux JO.
who’s Aya though ?
Qu’on aime sa musique ou non, Aya, on la connaît tous·tes.
Et pour cause : la chanteuse est une référence dans le grand bain musical. Aya, c’est la première artiste française écoutée dans le monde. En 2022, elle avait rejoint le cercle fermé des artistes invité·es à se produire sur Fortnite.
Aujourd’hui, elle cumule plus de 7 milliards de streams toutes plateformes confondues. (Concrètement ? Toutes les piscines du monde ont déjà passé un de ses titres. Ou, si tu préfères, c’est comme si chaque humain·e sur Terre avait déjà écouté un de ses sons.)
Au-delà des chiffres, Aya, c’est le visage d’une identité française complexe et multiculturelle. Fille de griotte, la nageuse franco-malienne élevée à Aulnay-sous-bois joue de sa multiculturalité. Dans ses airs, elle mélange le français au dialecte malien, en calant quelques termes argotiques ainsi que ses propres créations.
Et c’est justement cette liberté langagière qu’on lui reproche. (Au point de séparer la femme de son succès musical international.)
snack break - on💡
Je m’auto-interromps pour filer le sujet et te partager quelques chiffres.
Je suis allée piquer une tête dans les classements musicaux Spotify où l’artiste côtoie DJ Snake, David Guetta, ou Daft Punk. L’occasion de découvrir qu’Aya est sûrement une des plus grandes exportatrices – sinon la plus grande – de la langue française (du territoire) à l’étranger. De fait, quasi toutes les grandes figures qui partagent son podium chloré ont fait le choix de s’exprimer … en anglais !
Je ne sais que faire de cette info mais j’ai bien ri en me disant qu’il y a, quelque part, des nageur·ses habituent leur oreille au français avec elle.
snack break - off💡
féminisme x racisme – construire son parcours de nage à l’intersection
En ce moment, je barbote dans l’œuvre de Bell Hooks. J’avais déjà entendu son nom de la part de lecteur·rices qui s’étaient plongé·es dans son travail sur l’amour. Dans leur présentation de l’autrice, iels avaient omis de me mentionner une chose : Bell Hooks est noire. Ce « détail » est pourtant LA clef de voûte de son approche sociologique reposant sur notre besoin de matérialiser l’intersection des discriminations.
Et c’est cette même intersection – à la croisée entre le racisme, le sexisme et le classisme – qu’Aya expérimente à chaque la salve de critiques qu’elle reçoit. Elle la décrit d’ailleurs elle-même en ces mots :
« On a pas mis dans la tête de certains qu’une femme noire était une femme. En plus on en a pas beaucoup mis en avant en France » Clique x Aya Nakamura
« Y’a pas beaucoup de femmes noires qui sont connues. Même dans les téléréalités y’a pas de noir·es. À la télé française, dans les trucs sportifs, tu les vois partout. Mais musicalement, pour être représentée, quand t’es une femme noire c’est dur.
Déjà quand t’es petite t’es exposée aux critiques des gens de ta cité etc. Tu grandis déjà un peu dans ça… En tout cas, t’es déjà préparée à ce que je vois [aujourd’hui]. En tout cas, ça me choque pas » Aya pour Booska-P, 2023
Cette inégalité dans la considération du grand public avait aussi été pointée du doigt par la chanteuse Pomme lors des Victoires de la musique 2022 – où elle avait reçu le prix de la meilleure artiste féminine face à Aya.
« Une meuf noire qui ne vient pas de Paris... n’est pas considérée comme moi. »
👀 so what ?
Dans une interview avec Aya, Mehdi Meïzi prononce ces termes « On a l’impression qu’il y a certains français qui sont français quand ça arrange tout le monde ».
C’est avec cette même impression en demi-teinte que j’ai finir mon immersion dans l’univers d’Aya. Comme si elle n’était pas en pleine possession de son titre de papesse de la musique.
Car derrière toutes ses apparitions médiatiques institutionnelles ou ses collaborations avec des maisons de luxe comme Balenciaga ou Lancôme – dont elle est devenue l’égérie en 2023 –, se pose la question de la tokénisation. Soit, le fait d’utiliser une figure a priori issue de la diversité pour masquer des discriminations plus structurelles.
Et, si l’on prend en compte que 2023 a été marquée par la mort de Nahel, la loi immigration, les retraites, etc., je me dis que capitaliser sur l’aura d’Aya pour saupoudrer un semblant d’inclusion à l’international, c’est plutôt plausible.
Toi, t’en penses quoi ?
👋🏾 Si le sujet des micro-agressions t’intéresse, go t’immerger dans le TED de Taiye Selasi : Ne me demande pas d’où je viens mais où j’habite.
Concernant le sujet de la tokénisation, je t’invite à aller faire un plouf du côté de l’édition sur Abercrombie. On parlait aussi de la nécessité d’offrir des modèles diversifiés dans celle sur Riz Ahmed.
🦀 on a capitalisé l’ikigaï - why le faire rimer avec travail ?
Temps de lecture : 2min
En ce moment, je m’interroge beaucoup sur la notion d’Ikigaï et la perception que l’on en a développé.
Avec le tsunami covid et les multiples vague de crises qu’on traverse depuis, notre rapport à la piscine pro (aka, au travail) évolue de jour en jour. Même si quasi la moitié des nageur·ses en activité considèrent que c’est un lieu de sociabilisation essentiel (Worklike), seule une minorité lui octroierait une place prépondérante dans sa vie.
Et, même si on parle de plus en plus de sécurité psychologique, le travail s’avère rarement être un espace de réalisation personnelle et de pleine authenticité. Pour rappel, trois personnes sur cinq reconnaissent cacher un aspect de leur identité au travail pour éviter d’être stéréotypé·e par leurs collègues. Oui, c’est énorme.
En parallèle, je me rends compte que jusqu’ici, chaque post, chaque newsletter ou vidéo sur l’ikigaï que j'ai pu consulter (ou même créer) aborde la notion d’équilibre par l’unique prisme du travail.
Comme si l’on ne pouvait se réaliser que dans cet environnement.
Je m’interroge donc : est-ce qu’on aurait (aussi) capitalisé l’ikigaï ?
Que ressortirait-il si, au lieu de se mettre la pression pour le remplir et établir son plan de carrière natatoire quinquennal, on désacralisait tout ça ? Peut-être que ça donnerait de chouettes choses comme :
🏊🏾♀️ Identifier qu’on a besoin de 3 séances de natation par semaine ou d’écriture pour rester à flot ;
🏊🏾♀️ Se fixer une « to-explore » ou « to-learn » liste pour creuser de nouvelles compétences et tester de nouvelles eaux ;
🏊🏾♀️ Penser la question de la réalisation hors de la sphère productive, etc.
Alors, certes, il se peut que ton ikigaï perso se rapproche de tes occupations pro – ou pas du tout. Mais dé-corréler les deux peut peut-être t’aider à libérer le champ des possibles.
Si tu te re-lance dans l’aventure de l’ikigaï je suis curieuse de voir ce que ça donne ! Pour t’aider tu peux t’appuyer sur ce template que j’avais fait en janvier (avec les notions « classiques » certes, mais tu peux changer les titres une fois le document dupliqué).
Bonne immersion 🛟
🛠 quelques ressources pour aller plus loin
👉🏾 En ce moment je me noie découvre le recueil de nouvelles Protectorats de Ray Nayler qui explore divers scenarii alternatifs. Ces uchronies1 nous plongent dans un monde aux dynamiques de pouvoir déséquilibrées suite aux crises – sociales, environnementales, géopolitiques, etc. Je vais être honnête : c'est aussi angoissant que fascinant.
👉🏾 Le documentaire du youtubeur Théodort autour de la création de son album et de son processus artistique. Un moment vraiment chouette pour explorer la relation entre nos puzzles identitaires et notre approche de la création.
👉🏾 Les newsletters Test & Work et Divers·es de mes buddies Fabiola et Mélanie qui abordent, chacune à sa manière les questions d’inclusion, d’impact, et de société.
Ça t’a plu ? Fais passer le mot !
Pour rappel si tu veux qu’on travaille ensemble tu peux 👇🏾
Plonger dans mes offres d’accompagnement et de co-création de contenu (pour les entreprises et solopreneur·ses à impact)
T’immerger dans mon media kit pour t’associer à la Ploufletter et te rendre visible auprès des swimmers.
À très vite pour un nouveau plongeon 🐋
Apolline
Tu peux aussi me retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/lapiscine_media/
Une uchronie, c’est un déroulé historique alternatif créé sur la base du « que serait-il arrivé si …. ? » Dans le cas de Protectorats, l’imaginaire se nourrit d’une hypothèse : une soucoupe volante s’est écrasée sur le sol américain en 1938, donnant accès au monde moderne à des technologies ultra-avancées.