Cherchez l'intrus : diversité, inclusion et transition.
Une plongée en eaux de l'entre-soi.
Avec cette Ă©dition dâouverture de la section pro de La piscine, je te propose de te plonger avec moi dans les questions de justice sociale et environnementale ainsi que dans un court aperçu de lâĂ©tat de la (non) diversitĂ© des organisations impliquĂ©es dans la transition.
La Ploufletter est un espace randomadaire1 oĂč l'on croise les enjeux de transition et de diversitĂ© en entreprise sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. AthlĂšte confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue đŁ
Tu verras, ici on Ă©voque beaucoup le monde de la natation pour faire rĂ©fĂ©rence Ă la vie active. La piscine, câest le monde â du travail le plus souvent. Les clubs, les entreprises, et les nageur·ses, les actif·ves en quĂȘte de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi :
Mâenvoyer un message si tu souhaites Ă©changer sur tes enjeux relatifs Ă la diversitĂ© et penser un contenu ensemble ;
Suivre la page entreprise de La piscine sur Linkedin cĂŽtĂ© club de nage et le profil dâApolline đ si tu es plutĂŽt team nageur·se en questionnement ;
Rejoindre le lectorat la Ploufletter si on tâa transfĂ©rĂ© cette Ă©dition (tu pourras choisir Ă quelle·s section·s tu souhaites tâabonner ensuite)đđŸ
Sur ce, bonne sĂ©ance đ
đ Avant le plongeon
Coucou toi ! Whatâs up ? JâespĂšre que lâarrivĂ©e de lâautomne et la tombĂ©e de la nuit prĂ©coce nâa pas trop altĂ©rĂ© ton planning dâentraĂźnement natatoire. Ici ça flotte. Jâai â pour une fois â anticipĂ© le changement de saison en me procurant une nouvelle combi pour nager sans frissonner.
Ce que tu lis aujourdâhui est le premier jet des « Billets du bassin » version pro. Au menu : des recherches et des rĂ©flexions autour dâune question : comment faire rimer diversitĂ©, inclusion et RSE et crĂ©er des environnements de travail Ă la hauteur des enjeux qui nous attendent ?
ConsidĂšre cette section comme un carnet de bord dont tu lis la premiĂšre Ă©dition exploratoire.
Les prochaines Ă©ditions seront publiĂ©es sur la section pro, tu peux tây abonner en cliquant ICI.
(En bref : on sâĂ©lance ensemble à la dĂ©couverte de ces enjeux.)
Fasten your bouĂ©e, weâre about to take offđââïž
đ Â la diversikoi* ?
Une newsletter Ă lire avec Nekfeu en fond sonore.
Avant de commencer, laisse moi te raconter une histoire :
Nous sommes en 2020 et je suis (enfin) en stage dans une structure de lâESS. Je viens de faire visiter mon lieu de travail Ă des ami·es qui me sortent au moment de se quitter đđŸââïž Â« mais Apolline, vous ĂȘtes une secte ».
Ă lâĂ©poque, je suis en pleine crise de sens. Ma prĂ©occupation premiĂšre est de trouver un moyen de combiner engagement, entrepreneuriat et de sortir de mon environnement « classique » dâĂ©cole.
Alors, ĂȘtre entourĂ©e de personnes qui partagent cette vision est dĂ©jĂ suffisamment Ă©norme pour me formaliser du reste. Et aprĂšs tout, le parcours et la team de facilitateur·rices que je coordonne est mixte, voire mĂȘme Ă majoritĂ© fĂ©minine â tout comme lâĂ©quipe de lâentreprise.
Alors cette remarque sur lâentre-soiâŠ. je la zappe bien vite.
Puis jâai pris le temps de regarder autour de moi et force Ă©tait de reconnaĂźtre que mes potes avaient raison. JâĂ©tais dans la guerre des clones : tout le monde se ressemblait. Nous avions tous·tes â commencĂ© ou terminĂ© â le mĂȘme diplĂŽme bac+5 option grande Ă©cole, employions le mĂȘme jargon, frĂ©quentions les mĂȘmes lieux avec les mĂȘmes birk.
Bref, aucune diversité visible a priori.
Une fois cette paire de lunettes sur le nez, difficile de revenir en arriĂšre. Ce premier constat, je lâai fait Ă plusieurs reprises depuis : devant les discours de dĂ©sertion, sur les trombis dâassociations et structures engagĂ©es, tout comme dans mes rencontres dâĂ©quipes et dâentrepreneur·ses du secteur.
Curieuse dâen savoir plus sur lâĂ©tat des lieux de la diversitĂ© dans ce milieu dâimpact, je suis partie Ă la recherche de chiffres, de tĂ©moignages et de rĂ©ponses. Voici quelques insights dans cette Ă©dition.
â Au programme du jour đđŸ
Quelques chiffres.
Lier transition et diversité, un impératif.
Le confort de lâentre-soi - Pourquoi changer ?
Je te laisse, on se retrouve en fin dâĂ©dition.
Apolline đ
PS : je vois la startup nation comme ma relation au marathon en natation. Jâadore la dĂ©tester mais jây vais quand mĂȘme parce que câest un environnement super porteur đŹ
đŠÂ the circle of life - quelques chiffres
Maintenant quâon a posĂ© les bases, dis moi. Comment rĂ©agirais-tu si je te disais que dans les 120 plus grandes entreprises françaises đđŸ
đđŸââïž 3,5 % des dirigeant·es des COMEX font partie de minoritĂ©s visibles ;
đđŸââïž Que la moitiĂ© des membres des COMEX sont diplĂŽmé·es dâune grande Ă©cole oĂč lâon compte moins de 4% de diversitĂ© ethno-culturelle ;
đđŸââïž Et que 67% de ces entreprises nâont pas de diversitĂ© visible dans leur direction ;
đđŸââïž Le tout en sachant que 3 salarié·es sur 5 estiment faire partie dâune ou plusieurs diversité·s et que selon lâINSEE, 30% de la population française est immigré·e ou issu·e de lâimmigration ? (Source : MozaĂŻk RH, Me and you too)
Je te rassure, moi aussi ça me choque. Jâen ai mĂȘme bu la tasse de surprise.
Et malgrĂ© ce que lâon pourrait espĂ©rer, cette rĂ©alitĂ© des grands groupes est partagĂ©e par moult types ou taille de structure, des startups â oĂč plus de 90% des fondateur·rices sont diplĂŽmé·es dâune grande Ă©cole â au domaine qui nous intĂ©resse aujourd'hui, lâimpact.
Perso, lorsquâon parle impact, jâai lâimage dâun milieu plus sensible aux inĂ©galitĂ©s et lacunes environnementales et sociales et donc, plus divers. Pourtant, la mixitĂ© des profils qui le compose sont tout autant (peu) mixtes quâen grand groupe.
De fait, selon un rapport de lâONG amĂ©ricaine Green 2.0, aucune structure engagĂ©e dans la transition ne comptait plus de 16% de leurs employé·es issu·es dâune minoritĂ© visible.
Pour beaucoup dâentreprises Ă impact, la diversitĂ© reste un enjeu de taille que lâon procrastine malheureusement encore bien souvent. Ceci donne lieu â entre autres â Ă ce que Green 2.0 a surnommĂ© « The Green Ceiling » â en français, « le plafond de vert » â, soit lâincapacitĂ© pour les populations minorisĂ©es Ă sâengager dans certaines lignes de nage.
La question étant : pourquoi la diversité reste t-elle le parent pauvre de la transition ?
Pour y rĂ©pondre, je suis partie Ă la rencontre dâune dizaine de professionnel·les du secteur (je continue Ă mener mes entretiens terrain, donc si tu souhaites que lâon en Ă©change, envoie moi un message.) Voici deux retours chinĂ©s en bord de bassinđđŸ
« Dans les entreprises que jâaccompagne, le critĂšre diversitĂ© est souvent le premier que lâon met de cĂŽtĂ© â surtout par manque de connaissances. » me confie Marine Hortemel, co-fondatrice de Moment of Impact, un cabinet spĂ©cialisĂ© dans lâobtention de la certification B Corp.
« On verra ça plus tard, on est une petite structure, on a pas le temps » mâa quant Ă elle avancĂ© A., cheffe de projet dans une startup Ă©ducative parisienne.
Mais pour moi, repousser lâenjeu de la diversitĂ© « Ă plus tard » pose de nombreuses questions, parmi lesquelles đđŸ
Quand dĂ©cide t-on que « ça y est, on a le temps et les ressources pour sâen occuper ? » (jamais ?)
Quelles ressources allouera t-on au sujet ensuite ? (La question se pose si celui-ci nâĂ©tait pas prioritaire)
Comment sâassurera t-on de la pĂ©rennitĂ© des actions enclenchĂ©es ?
Et comment sâengager dans une dĂ©marche sincĂšre oĂč tous·tes des collaborateur·rices sont embarqué·es sans que cela ne sâapparente Ă du washing ?
Et en me lisant, tu te demandes peut-ĂȘtre : mais pourquoi est-ce important de lier les sujets RSE et diversitĂ© ?
đĄ snack break - on
Selon une Ă©tude McKinsey, 70% des entreprises souhaitent agir sur cette thĂ©matique, mais moins de la moitiĂ© ont les ressources en interne pour amorcer une transition. Et en temps de crise â comme en 2020 â, les budgets dĂ©diĂ©s Ă la DEI sont les premiers Ă souffrir.
đĄ snack break - off
đĄ tout change, mais plus pour certain·es que d'autres.
Le changement climatique et les crises exacerbent les inĂ©galitĂ©s, et câest pourquoi dĂ©corrĂ©ler la justice sociale de celle climatique est absurde.
De fait, les pays les moins Ă©metteurs de gaz Ă effet de serre sont ceux qui subissent de plein fouet les effets du dĂ©rĂšglement climatique â les pays dits industrialisĂ©s reprĂ©sentent plus de 55% des Ă©missions cumulĂ©e depuis 1850.
Si la planĂšte se rĂ©chauffe de 2°, les noir·es sont 40% plus susceptibles de vivre dans des endroits avec des vagues de chaleur extrĂȘmes, voire mortelles (Source : Washington Post).
« Dans toute crise, ce sont les plus marginalisé·es et vulnĂ©rables qui subissent les pires consĂ©quences, et le changement climatique nâĂ©chappe pas Ă la rĂšgle. » blacklivesmatter.com
Ă titre national, cette fracture se constate Ă notre Ă©chelle si lâon compare les conditions de vie (encore confortable) de la mĂ©tropole VS. celles des dĂ©partements dâOutre-Mer. En tâĂ©crivant, je pense notamment au manque dâeau douce Ă Mayotte oĂč les habitant·es vivent avec 4L par jour et par personne VS. les 70L consommĂ©s en moyenne. De leur cĂŽtĂ© de lâhĂ©misphĂšre, la crise gronde.
« On habite en France. A Mayotte, 101Úme département français, un petit caillou perdu du cÎté de Madagascar.
Mayotte est trÚs vallonnée. Nous habitons là -haut, sur une colline... Sur les hauteurs, le peu d'eau qu'il reste peine à arriver aux heures normalement imparties (8h-16h). Nous avons de l'eau de 10h à 14h : notre nounou peut faire tourner une machine et remplir nos bidons. Sur la colline d'à cÎté, un peu plus haute, nos voisins n'ont plus d'eau depuis juillet. Au quotidien, ils vont remplir leurs seaux chez des proches. » Camille Déchin-Hervouët, Linkedin, sept. 2023.
Pour aller plus loin sur cette question dâinĂ©galitĂ©s raciales environnementales, tu peux te plonger dans đđŸ
đđŸââïž Crise sociale Ă Mayotte : « On est pas français ici », GrĂ©goire MĂ©rot, Le monde, 2022.
đđŸââïž Les posts de Camille DĂ©chin-HervouĂ«t sur la pĂ©nurie dâeau Ă Mayotte â recensĂ©s sous le hashtag #Mayotteasoif.
đđŸââïž Cet article sur la notion de racisme Ă©cologique par le Forum Ăconomique Mondial
Et, pour dĂ©velopper des solutions pertinentes, rĂ©pondre pertinemment aux crises en cours et penser la durabilitĂ© de maniĂšre holistique, reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© sociale dans les Ă©quipes qui sâengagent dans la transition est essentiel. Dâautant plus lorsquâil sâagit de notre lâavenir.
En faire lâimpasse serait prendre le risque de dĂ©velopper des solutions biaisĂ©es, mais aussi de se couper dâune partie de la population dĂ©sintĂ©ressĂ©e car non-inclue â et donc non concernĂ©e.
Dâautant plus que câest par la diversitĂ© de vĂ©cus, de compĂ©tences, dâexpĂ©rience, sociale et donc de points de vue que naĂźt lâinnovation.
đ pourquoi changer ? - le confort des angles morts
En t'Ă©crivant tout ça, je me dis que rĂ©sister Ă la diversitĂ©, câest comme vouloir traverser lâAtlantique Ă la nage : absurde. Mais je ne suis pas dĂ©bdupe.
Je me suis donc demandĂ© quels Ă©lĂ©ments pouvaient influencer ce manque en entreprise et je suis partie me plonger dans les eaux dâinternet en quĂȘte de rĂ©ponse.
Cette exploration mâa menĂ©e jusquâau tweet dâUlysse Laroche que je te partage ci-dessous sur la mixitĂ© des Ă©quipes des fonds dâinvestissement qui mâa bien fait rire â cuz itâs true.
« Les investisseur·ses français·es : nous voulons plus de diversité dans notre équipe
LâĂ©quipe : đđŸ »
Mais revenons Ă nos hippocampes. Je te partage ici quelques unes de mes hypothĂšses đđŸ
1. le biais de familiarité
On retrouve ce biais dans les politiques de recrutement â avec la cooptation. Bien que confortable pour sâentourer dans un premier temps, cette pratique construit des Ă©quipes oĂč le manque de diversitĂ© criant agit comme une barriĂšre Ă lâentrĂ©e.
CrĂ©er des espaces oĂč les Ă©quipes sont issues les mĂȘmes parcours, viennent (souvent) du mĂȘme milieu social et partagent le mĂȘme langage et rĂ©fĂ©rences crĂ©e en effet un milieu difficile Ă pĂ©nĂ©trer pour qui voudrait rejoindre le club.
Ă titre personnel, je me suis posĂ© Ă plusieurs reprises la question « ai-je ma place dans cette entreprise ? » en consultant de nombreuses annonces dâemplois oĂč peu / pas de personnes me ressemblant apparaissaient dans les swimming team (on est plutĂŽt sur un « pas » que « peu »).
Dis toi dâailleurs que je tâĂ©cris tout cela aprĂšs avoir fait un cursus prĂ©pa et master en Ă©cole de commerce â le tout avec une option birk-franglais.
Donc je nâimagine mĂȘme pas comment une personne « hors cadre » peut se sentir en essayant dâintĂ©grer ces milieux.
2. un besoin de repenser notre définition de la diversité
Pour revenir Ă lâĂ©tude sur lâĂtat des lieux de la diversitĂ© ethno-culturelle dans les instances dirigeantes du SBF 120 par MozaĂŻk RH, Me and you too, 64% des personnes issue dâune diversitĂ© visible sont des femmes.
Car aujourdâhui, lorsquâon pense « diversitĂ© », on se focalise sur lâ(in)Ă©galitĂ© homme/femme. Mais la diversitĂ© est pluri-dimensionnelle et peut prendre moult formes comme : les handicaps (in)visibles, lâorigine sociale, ethnique ou culturelle, lâĂąge, le diplĂŽme, etc.
3. un cercle sans fin
Enfin, le problĂšme, câest que lâentre-soi nourrit lâentre-soi.
Dans un de ses posts, la designeuse Joanna Mateus illustre Ă la perfection le cercle â vicieux â qui se met en place : on ne remarque plus ses angles morts. On est simplement « entre nous » et content·es dâĂ©voluer dans la mĂȘme bulle.
La discussion est facile, les processus et le jargon sont partagés par tous·tes les personnes présentes. Les codes sont là . Alors pourquoi chercher plus loin ?
Un autre exemple serait la prise de parole sur Linkedin. Quoiquâon puisse reprocher Ă ce rĂ©seau, force est de reconnaĂźtre quâon y nage entre pairs. On y parle tous·tes de la mĂȘme maniĂšre. Et mĂȘme si nous ne sommes pas tous·tes dâaccords, cette base langagiĂšre partagĂ©e rend les diffĂ©rents plus simples Ă gĂ©rer.
(Et toutes ces disparitĂ©s ont ensuite des rĂ©percussions ailleurs, comme le secteur philanthropique oĂč les entreprises / associations qui reçoivent des financements cochent beaucoup des caractĂ©ristiques susmentionnĂ©es.)
đđŸÂ Aller vers plus de diversitĂ©, câest donc avant tout accepter dâinterroger nos biais avant de travailler Ă les dĂ©construire et transformer sa culture de maniĂšre Ă la rendre safe, inclusive et attractive pour les personnes minorisĂ©es.
PS : et au-delĂ de lâargument social, la diversitĂ© est devenue un vĂ©ritable enjeu de recrutement, tout comme le sens â des missions ou de la raison dâĂȘtre de la structure. Dis toi que 32% des personnes en recherche dâemploi considĂšrent ce sujet comme un critĂšre essentiel pour postule.
đ so what ?
Bref, tu lâas compris, penser la diversitĂ© dans la transition est impĂ©ratif. Dans cette section de la Ploufletter đđŸââïž on explorera donc ensemble plusieurs horizons de nage đđŸ
1/ Les liens entre impact et diversité.
2/ Les diffĂ©rentes maniĂšres de dĂ©velopper une culture dâentreprise plus inclusive et safe en liant les deux sujets.
đđŸ Le tout en partant Ă la rencontre d'acteur·rices du domaine et en te partageant ma veille sur ces thĂ©matiques !
Long story short, le projet câest de faire rimer le Social et le E dâenvironnemental dans la RSE đ
Dâailleurs, je prĂ©pare un projet dâexploration (et RETEX of course) Ă la croisĂ©e des thĂ©matiques. Si tu souhaites en savoir plus ou soutenir cette expĂ©dition, envoie moi un mail.
đ  dans mon sac de piscine - dĂ©couvertes et recos randomadaires
đđŸÂ La newsletter Test & Work de Fabiola Dor qui explore les questions de diversitĂ© au travail depuis Station F. (Car oui, nous partageons cette love hate relationship de nos environnements de travail)
đđŸÂ The unsustainable whiteness of green, Ă©crit par Nikhil Swaminathan pour Grist, 2017
đđŸÂ Tu as envie dâen lire plus sur mon parcours et le pourquoi derriĂšre cette ligne Ă©dito ? Go lire lâĂ©dition dâouverture de la deuxiĂšme saison de la Ploufletter đđŸââïž cĂŽtĂ© nageur·ses en quĂȘte de sens (aka, les actif·ves).
đđŸÂ LâĂ©dition de la Ploufletter sur le mĂ©rite qui creuse aussi les questions de diversitĂ© sous l'angle social et de la difficultĂ© Ă pĂ©nĂ©trer certains milieux lorsquâon est transfuge de classe.
Ăa tâa plu ? Fais passer le mot !
đđŸÂ Cette Ă©dition a rĂ©sonnĂ© avec ton expĂ©rience ? Envoie moi un email si tu souhaites tĂ©moigner.
đđŸÂ Tu fais partie dâune structure Ă impact et les sujets liĂ©s Ă la transition et lâinclusion animent vos Ă©quipes ? Envoie moi un email pour penser un atelier / confĂ©rence ensemble.
đđŸÂ Tu aimerais partager une actualitĂ©, offre dâemploi ou un service au lectorat de la Ploufletter (cĂŽtĂ© nageur·ses ou entreprise). Envoie moi un email pour sponsoriser lâinfolettre.
Ă trĂšs vite pour un nouveau plongeon,
Apolline đ
Tu peux aussi nous retrouver sur Insta ou Linkedin
* Coubeh (sorry not sorry)
Oui, ceci est un mot valise pour dire que la Ploufletter est envoyée à fréquence aléatoire. Enjoyyyy.