Aujourdâhui je te propose de sortir de la ligne de nage habituelles pour honorer « Le mois de lâadoption » et plonger dans un sujet plus personnel.
Cher·es habitué·es du bassin : whalecome back et merci dâĂȘtre ici !
Aux newbies qui ont rejoint le swimming club â soit, cette lettre numĂ©rique â ces derniĂšres semaines : whalecome đđŸââïž
En temps normal, on plonge ensemble de maniĂšre randomadaire1 Ă lâintersection entre le sens, lâimpact (socio-Ă©cologique) et lâinclusion. Pour ce faire, on file la mĂ©taphore de la natation pour parler du monde dans lequel on essaye de trouver sa place (aka, sa ligne de nage).
Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire pour tâaider Ă la naviguer.
Tu peux aussi :
Plonger dans mes offres (Brand Content et prise de parole) pour faire rayonner tes valeurs ou sensibiliser aux enjeux liĂ©s Ă lâinclusion â comme la sĂ©curitĂ© psychologique.
Tâabonner Ă la Ploufletter si on tâa transfĂ©rĂ© cette Ă©dition đđŸ
Sur ce, bonne sĂ©ance đ
đŁ au programme
Ăditâeau
QuĂȘte identitaire et adoption - Garder la tĂȘte hors de lâeau
Quelques recos pour aller plus loin
Kit introspectif â DĂ©centrer lâikigaĂŻ
Swimmer recherche club de nage â Le job board de La piscine
đ Ă©ditâeau
Temps de lecture : 2min
Coucou toi ! JâespĂšre que tout va bien de ton cĂŽtĂ© du bassin et que la douceur de ta combi est proportionnelle Ă la baisse des tempĂ©ratures â beaucoup.
Ici, ça flotte. Je sors enfin la tĂȘte de lâeau aprĂšs deux semaines dâermitage de production. Jâai Ă©crit pas moins de 11 000 mots â un mini livre quoi â pour un gros projet Ă©dito RH.
Je pourrai tâen dire plus une fois sa mise en page (et en ligne) officiellement faite, mais les termes-clefs sont : storytelling Ă©vĂšnementiel & futur du(rable du) travail. Ne manque que la natation pour que le combo soit parfait. (Il se pourrait que jây ai glissĂ© quelques jeux de mots chlorĂ©s par habitude.)
En tout cas si toi ou ton entreprise a des besoins Ă©ditos en Brand content ou en marque blanche fais moi signe, je serais ra-vie dâen discuter !
Anyways.
Avant dâaller plus loin, jâai un problĂšme et on va trancher ça ensemble.
Ă date, on est plus de 1200 Ă barboter par ici, bientĂŽt 6 000 sur Linkedin et mille sur mon compte insta adoption. (Heureusement quâinternet a cette capacitĂ© Ă Ă©tendre virtuellement les murs de La piscine parce que je ne sais pas quel lieu pourrait accueillir nos pots randomadaires. Si ça arrive, jâimpose la chanson : « quâest-ce quâon est serré·es au fond de cette boĂźte. » Mâenfin. Revenons Ă nos moutons de mer.)
Avant, quand on était « pas beaucoup », je tutoyais allÚgrement dans mes lettres parce que je conçois ces rencontres comme un moment « entre nous ». Et là , je me pose la question : on se tutoie ou on se vouvoie ?
Letâs vote.
Disclaimer : entre nous, câest pas exclu que je fasse une Macron, mais faisons le au moins pour le principe.
Maintenant que jâai retirĂ© cette Ă©pine de ma palme, laisse moi tâen dire plus sur cette Ă©dition hors-sĂ©rie. Pour les habitué·es du bassin, sorry, je vais me rĂ©pĂ©ter. Pour les autres â je la fais courte :
Jâai ouvert mon dossier dâadoption cet Ă©tĂ©, ça a ouvert un nouveau pan de ma quĂȘte identitaire, et jâen parle ici par bribe sans savoir que faire de cette information. Le mot-clef ici, câest paumitude. Le hasard faisant bien les choses2, je profite du mois de novembre â dit « mois des adopté·es » â pour sortir un premier prototype de cette rĂ©flexion en devenir.
Whale, voilĂ , on y est.
La DA du jour ? « Câest brouillon et pas parfait, mais câest fait avec le cĆur. »
Jâen profite aussi : merci la famille pour la relecture & le go de publication !
Fasten your bouĂ©e, weâre about to take off đđŸââïž
Je te laisse, see you en fin dâĂ©dition.
Apolline đ
đđŸ Pour rappel, si tu souhaites soutenir le mĂ©dia â câest la meilleure maniĂšre dâassurer sa pĂ©rennitĂ© et me permettre de payer mes sĂ©ances piscine â, tu peux :
â Rejoindre le Spa â lâespace de contenu additionnel de la Ploufletter. Tu y trouveras un condensĂ© ma veille (sous forme de rĂ©sumĂ©s et analyses de livres) et des templates introspectifs.
â Ou bien faire un don libre sur Stripe.
đŠ quĂȘte identitaire et adoption - garder la tĂȘte hors de lâeau
Temps de lecture : 8min
« Tu fais quoi ? » La question de ma mÚre fuse dans le salon.
Je ne lâavais pas entendu entrer, toute occupĂ©e que je suis Ă faire mon archĂ©ologie introspective. Câest lâĂ©tĂ©. Jâai dĂ©cidĂ© de profiter de mon retour Ă la casa pour me plonger dans mes archives. Depuis quâon a retrouvĂ© ZE carton les contenant il y a une semaine et demie, je passe mon temps Ă Ă©plucher mon dossier dâadoption en quĂȘte dâindices sur mon histoire personnelle.
La question me prend un peu au dépourvu.
Je sais bien que rĂ©pondre « je cherche qui je suis » semble un peu dramatique, mais sur le moment, câest la premiĂšre chose qui me vient Ă lâesprit. J'ai Ă©tĂ© adoptĂ©e enfant ; et, mĂȘme si je connais Ă merveille mon histoire familiale en France, c'est le flou total concernant celle de mes premiers instants de vie ou lâhĂ©ritage culturel de cet ailleurs â auquel on mâassigne alors que⊠đŹ
Donc depuis quelques annĂ©es, jâexplore. Je dig.
AprĂšs tout, la connaissance de soi, de son histoire, câest un droit fondamental.
Dâailleurs, jâai souvent enviĂ© ces personnes qui me parlent de leur introspection comme dâun loisir ou dâun interrupteur quâon pourrait actionner quand bon nous semble.
« ON » â Jâai les ressources, lâenvie et le besoin de me reconnecter Ă moi pour trouvâŠ
« OFF » â En fait jâai faim, vazy flemme je reprends demain.
Moi, ces questions, elles tournent plus vite que les serveurs de ChatGPT devant les mille requĂȘtes de « commentaires pertinents » sur les rĂ©seaux. (Ne faites jamais ça.) Quand je les oublie, elles me reviennent toujours en pleine face Ă la maniĂšre dâun boomerang.
Comme ici đđŸ
Nous sommes un beau matin de février 2024.
Jâai froid, mais je me motive Ă sortir de chez moi pour honorer mon rendez-vous chez la dentiste. 10 minutes plus tard, je passe la porte du cabinet, drapĂ©e de ma plus belle flemme3. Ă peine entrĂ©e, la personne Ă lâaccueil me confie un bic noir et un questionnaire â avec son support, merci la vie de mâĂ©viter les contorsions â avant de mâorienter vers la « salle dâattente », constituĂ©e de huit chaises en face de son bureau. Bon, moi qui espĂ©rais paniquer en toute tranquillitĂ©, je vais devoir cacher ma gĂȘne aux yeux de tous·tes.
Mais. Pas. De. ProblĂšme.
Bonne Ă©lĂšve, je mâapplique Ă retracer mon historique mĂ©dical sans (trop de) peine. OpĂ©rations, allergies, infos random, tout se passe Ă merveille jusqu'Ă ce que je tombe sur LA question piĂšge : « AntĂ©cĂ©dents familiaux. » Jâai beau lâattendre, elle me fait toujours le mĂȘme effet Doctissimo. (Aka, que je vais bientĂŽt die.)
Ă la fois parce que :
â Elle me rappelle toute lâĂ©tendue de mon ignorance identitaire â et lâabsence dâagentivitĂ© que jâai sur la question.
â Elle me met en rogne parce que je sais que selon ça va plus ou moins entraver le bon dĂ©roulĂ© de ma consultation â selon mon besoin du jour.
â Et la moindre douleur ou suspicion de maladie me donne lâimpressipn que je vais mourir dans max 6 mois ⊠ce qui rĂ©sume lâensemble de mes plongĂ©es sur Doctissimo.
Alors, Ă chaque fois jâespĂšre y Ă©chapper. Mais cette fois non plus, ça nâa pas ratĂ©.
Imagine moi allongĂ©e avec Le monde de Dory projetĂ© sur lâĂ©cran du plafond (ça ne sâinvente pas), la bouche ouverte post-dĂ©tartrage, un instrument entre les dents quand soudain :
« Vous avez déjà regardé vos antécédents familiaux sur la mobilité dentaire ? »
Ah bah comment vous dire que⊠non ?
Câest le PIRE cliffhanger4 de lâhistoire : « Je suis en train de vous dire que vous allez peut-ĂȘtre perdre vos dents, peut-ĂȘtre pas, en fait câest juste une remarque anodine pour clĂŽturer le rendez-vous. »
Jâattends tout juste dâavoir payĂ© pour dĂ©gainer mon tĂ©lĂ©phone et lancer mon moteur de recherche. « Risque mobilitĂ© dents ». Grande erreur. (Mais que veux-tu.) Ă la place, j'appelle mes parents â tout aussi dĂ©muni·es que moi.
Jâai passĂ© 3 jours sur ces recherches. Puis jâai lĂąchĂ© lâaffaire en me disant « on verra bien ».
De toutes les façons, yâa que ça Ă faire.
Cette anecdote illustre Ă merveille un concept quâon appelle, dans le jargon : « adoption fog » (littĂ©ralement, « le brouillard de lâadoption »). Il dĂ©signe lâinconnue dans laquelle on nage en tant que personne adoptĂ©e â en relation avec nos origines. SacrĂ©e thing ce brouillard. On peut y rester vingt, trente, quarante ou toute sa vie. En vĂ©ritĂ©, câest Ă la fois quelque chose dâextrĂȘmement malaisant mais, (il est vrai,) confortable.
Parce quâen sortir, câest un peu mettre le nez dans les fĂ©cĂšs de baleine. (Et si tu tâen souviens, ça fait beaucoup Ă digĂ©rer.)
Sâextirper de la brume dĂ©pend dâune foultitude dâĂ©lĂ©ments :
â De notre entourage â est-il constituĂ© de personnes en quĂȘte identitaire et/ou en quĂȘte de leurs origines ? Est-il divers (dans quelles mesures) ? Ă quel point te sens-tu en sĂ©curitĂ© pour aborder la question ?
â De notre histoire avec notre pays dâadoption â je pense sincĂšrement que sans la dĂ©couverte du racisme, des « micro-agressions », etc. je nâaurais pas ressenti ce mĂȘme besoin.
â De notre capacitĂ© effective Ă remonter le fil historique autant quâĂ retrouver les traces de nos bribes identitaires.
â Et, de maniĂšre dĂ©tournĂ©e, de notre santĂ© mentale, Ă©nergie Ă revendre et capacitĂ© Ă encaisser les nouvelles.
Ătant donnĂ© que jâai du mal Ă gĂ©rer toute lâinfo, je me suis posĂ©e pour faire la liste de ce que toute cette errance mâapprend.
đđŸââïž la quĂȘte identitaire, câest rĂ©duire les inconnues.
Jâai abandonnĂ© lâespoir de construire des certitudes. Aujourdâhui, je vois mon travail comme une exploration dont je connais le point de dĂ©part, mais pas lâarrivĂ©e5. Et face au brouillard, le premier enjeu câest dâarriver Ă Ă©clairer le plus possible autour de soi pour avancer (plus ou moins) sereinement.
Cette rĂ©flexion, jâai rĂ©ussi Ă la verbaliser suite Ă une discussion avec Juliette Phuong. Celle-ci me parlait de la paix progressive quâelle a dĂ» faire avec son histoire « Ă trou » marquĂ©e par la dictature Khmer et les immigrations successives de sa famille.
« Jâai fait le deuil de mon histoire. Ă dĂ©faut de pouvoir mâen passer le film entier, jâessaye dâen collecter des photos, des anecdotes. » (Bribes qui lui permettent de transmettre un premier rĂ©cit Ă son enfant.)
Et bizarrement, prendre conscience de mon incapacitĂ© Ă recoller toutes les piĂšces de mon histoire pour me concentrer sur des Ă©lĂ©ments que je peux contrĂŽler â comme compiler les bribes de rĂ©cit et les diverses archives que lâon a ; apprendre Ă prendre soin de mes cheveux ; en parler ; etc. â mâa beaucoup soulagĂ©e.
Dâaucun·es diraient que câest du stoĂŻcisme ou de la sagesse.
I say : câest la courbe du deuil en action đ
đđŸââïž sortir la tĂȘte de lâeau et dĂ©jouer la solitude avec son entourage.
Dans un des tĂ©moignages que jâavais recueilli, une personne avait mentionnĂ© le fait que « Mon expĂ©rience de lâadoption se rĂ©sume Ă un mot : la solitude » (tĂ©moignage citĂ© par Madmoizelle dans un article).
Il y a quelques annĂ©es, jâaurais pu prononcer cette phrase.
Mais depuis, jâai ouvert mon insta, rencontrĂ© des pairs, et surtout, jâen parle â peut-ĂȘtre trop sorry les ami·es. Ma vraie chance, câest dâavoir de « la ressource » proche puisque dans la famille, on est tous·tes adopté·es. Alors, mĂȘme on nâaborde pas la chose de la mĂȘme maniĂšre, je sais quâil suffit dâun coup de fil pour que je puisse en discuter et me sentir comprise.
Dâailleurs, pour ĂȘtre franche, cet ancrage collectif mâa apportĂ© teeeellement plus que la thĂ©rapie sur ce volet. (Et câest une des moult dĂ©rives de lâindividualisation de la santĂ© mentale que de lâoublier â mais on en reparlera.)
đđŸââïž la santĂ© mentale, câest des vagues.
(Ă Ă©couter avec Waves de Russ en fond sonore)
Yâa des high et yâa des low. Et câest la vie I guess. Constater ces fluctuations a pas mal abĂźmĂ© mon ego de bonne Ă©lĂšve. Bah oui. En « temps normal », jâaime bien cocher les cases. LĂ , tout ce que jâai rĂ©coltĂ© de mes tentatives archĂ©ologiques câest : une grosse bonne grosse depâ.
Comme je suis pas Sherlock, jâai pas immĂ©diatement captĂ© les signes, mais disons que : pleurer parce que le nĂ©oprĂšne de ma combi a des plis, sentir les larmes monter en parlant de ma quĂȘte Ă mes potes ou hiberner en espĂ©rant que tout aille mieux demain⊠ça donne quelques indices.
Il a fallu que je touche ce fond de la piscine pour comprendre un truc : yâa un temps pour tout.
Il y a des moments oĂč jâai la bande passante pour supporter la charge mentale associĂ©e Ă cette immersion sans risquer la noyade et dâautres pas du tout. Dans ce cas, mon bien-ĂȘtre mental repose entiĂšrement sur ma capacitĂ© Ă me couper de mes Ă©motions et faire barrage Ă lâonde qui gronde. Pis câest ben ok aussi. (Oui, mon moi intĂ©rieur se parle avec un accent quĂ©bĂ©cois, ça rend la chose tellement plus sympa.)
Et, au fond, je pense que câest aussi pour ça que ma quĂȘte de sens a commencĂ© par le travail.
đđŸââïž apprendre Ă vivre avec ses paradoxes.
Alors non, je te parle pas dâaimer les palmes Ă talons alors que tu te bats pour le confort â parce quâaprĂšs tout tu fais bien ce que tu veux et câest le principe. Mais plutĂŽt dâarriver Ă balancer certaines rĂ©alitĂ©s opposĂ©es concernant lâadoption internationale đđŸ
Je mesure les privilĂšges dont je jouis en prenant â aussi â la mesure des discriminations systĂ©miques dĂ©couvertes avec lâĂąge, ainsi que lâimmense dĂ©connexion que jâai avec mon pays dâorigine ou sa culture.
Tout est relatif, mais je mesure aussi la chance que jâai de ne connaĂźtre « que » des (dys)fonctionnements familiaux classiques : embrouilles, non-dits, etc. et dâavoir Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e des violences familiales diverses dont peuvent ĂȘtre victimes les personnes adoptĂ©es.
Enfin, jâaccepte que mon histoire peut tout Ă fait ĂȘtre « belle » âŠ. Tout en ayant sa part dâombre si lâon prend en compte : les consĂ©quences de cette migration forcĂ©e sur mon dĂ©veloppement identitaire ou le nombre Ă©levĂ© dâadoptions individuelles illĂ©gales dans mon pays de naissance. (Pays qui a suspendu lâadoption internationale individuelle vers la France en octobre 2023 pour palier le trafic dâenfants Ă l'instar de tant dâautres du Sud global.)
Dâailleurs si tu me demandes mon avis â you didnât mais je vais quand mĂȘme te le donner : il y a trop de dysfonctionnement dans ce systĂšme pour que je le valide. Car lâadoption, câest mettre des vies en jeu.
đ so what ?
Une fois nâest pas coutume, je nâai aucune conclusion Ă apporter Ă cette Ă©dition.
Mais, si tu veux te renseigner sur la question, go parler aux personnes concernĂ©es et Ă©coute les ; mĂȘme si ça va Ă lâencontre de lâimage dâĂpinal quâon a pu se forger du sujet. (Dâailleurs, ça vaut pour toutes les thĂ©matiques relatives Ă lâinclusion.)
đ quelques ressources pour aller plus loin
Temps de lecture : 1min
đđŸ Le livre Une poupĂ©e en chocolat dâAmandine Gay ou son film Une histoire Ă soi qui sâimmergent respectivement dans les mĂ©andres de lâadoption et dans divers rĂ©cit de personnes adoptĂ©es.
đđŸ Le film Kung Fu Panda du studio DreamWorks parce que â faut-il vraiment une raison ? et â Po suit aussi ce cheminement « de sortie du brouillard » tout en apprenant Ă balancer ses identitĂ©s and I think itâs beautiful.
đđŸ Le film Luca de Pixar qui parle abandon, adoption et construction dâun hĂ©ritage familial au-delà « des liens du sang » avec lâhistoire dâAlberto.
đđŸ Lâassociation AdoptâEcoute qui a mis en place des permanences de soutien pour (et par) les personnes adoptĂ©es.
đđŸ Lâassociation RAIF qui travaille sur les adoptions illĂ©gales â de concert avec lâUNICEF â et a participĂ© au documentaire Arte sur lâadoption internationale. (Je nâai pas encore regardĂ© le documentaire.)
đđŸ Pour rappel, si tu souhaites soutenir le mĂ©dia â câest la meilleure maniĂšre dâassurer sa pĂ©rennitĂ© et me permettre de payer mes sĂ©ances piscine â, tu peux :
â Rejoindre le Spa â lâespace de contenu additionnel de la Ploufletter. Tu y trouveras un condensĂ© ma veille (sous forme de rĂ©sumĂ©s et analyses de livres) et des templates introspectifs.
â Ou bien faire un don libre sur Stripe.
đ€ż kit introspectif â dis moi, câest quoi ton ikigaĂŻ ?
Temps de lecture : 2min
Pour clĂŽturer cette Ă©dition, je te propose un exercice extrait de mon programme introspectif Explorer ses identitĂ©s pour sâancrer : lâIkigaĂŻ.
Je te vois dâici me dire « Apolline đ, on connaĂźt cet exercice, câest la baaase ».
Alors oui. On connaĂźt lâikigaĂŻ version occidentale â version dĂ©veloppement professionnel.
Mais Ă lâorigine, au Japon, cette notion est beaucoup plus holistique. LâĂ©quilibre que lâon cherche Ă cultiver au quotidien peut se retrouver dans diffĂ©rentes sphĂšres de notre existence. Genre, mon ikigaĂŻ en ce moment câest :
đđŸââïž Boire des pintes de tisane en fin de journĂ©e,
đđŸââïž Nager quelques brasses en eaux libres,
đđŸââïž Et prendre soin de mes plantes.
DĂšs lors, la question Ă se poser câest plus : « Quelles sont les choses qui me nourrissent au quotidien ? » (Ou, « que jâai envie de continuer Ă nourrir au quotidien ? »)
Parfait pour retirer toute la pression que lâon se met sur le concept ET sâancrer au quotidien.
Pour tâaider, je te propose de plonger dans cette vidĂ©o de Mako, une Youtubeuse Japonaise qui nous explique lâorigine du concept đđŸ
đđŸ Et si tu veux aller plus loin dans lâintrospection, le programme Explorer ses identitĂ©s pour sâancrer sort bientĂŽt ! (Je vais pouvoir finir sa relecture maintenant que jâai fini ma mission Ă©ditoâ dont je te parlais au dĂ©but de lâĂ©dition) Au menu : 25 cartes pour plonger dans la multiplicitĂ© de tes identitĂ©s & ton rĂ©cit pour te les (rĂ©)approprier.
Tu peux déjà le pré-commander ici ou en découvrir un extrait offert là .
đ swimmer cherche club de nage â job board
Ces derniers temps, plusieurs dâentre vous mâont parlĂ© de votre recherche de job / de mission (on est ensemble). Comme je manque de place par ici, jâai crĂ©e un espace dĂ©diĂ© à ça.
Si tâes en recherche â swim par ici â pour le remplir.
Si tu recrutes â swim par lĂ â pour voir les profils. Sache que les profils que tu trouveras sur la base de donnĂ©e sont Ă lâimage de la swimming-team : engagĂ©s et divers. (Si tu souhaites te rendre visible auprĂšs des nageur·ses et publier une annonce, envoie moi un message.)
Ăa tâa plu ? Fais passer le mot ! (Ăa mange pas dâalgue et ça aide full.)
Je te dis Ă la semaine prochaine un nouveau plongeon avec une Ă©dition recos et blabla sur lâIA đ
Apolline
Oui, tu as bien lu, ceci est un mot-valise inventé pour dire « aléatoire ».
Ou plutÎt, « le marronnier social média faisant bien les choses »
Ceci nâest pas une faute de frappe
Le cliffhanger, câest le suspense laissĂ© en fin dâĂ©pisode ou de saison de sĂ©rie â pour donner envie de cliquer sur « suite ». Si le scĂ©nario est bien ficelĂ©, tu tâinventes mille histoires en attendant la prochaine saison.
Un peu comme cette infolettre somme toute