La fast·e life ou la vitesse comme injonction - Ralentir pour mieux se trouver
Let me go slowly
La Ploufletter est un espace créé par La piscine pour parler quête de sens. Je t’y apporte contenu, ressources et outils pour apprendre à te connaître et construire une voie à ton image. Le tout sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. Athlète confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣
Tu verras, ici on évoque beaucoup le monde de la natation pour faire référence au fait de se lancer « dans le grand bain » de la vie. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. Le couloir de nage, c’est la voie que l’on choisit. Les différentes techniques de nages, les paliers que l’on passe. Enfin, les nageur·ses sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quête de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi :
Plonger dans le carnet de jeu À l’eau pour lancer ton introspection,
Découvrir le programme introspectif de La piscine conçu pour t’aider à trouver ta voie·x,
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Sur ce, bonne séance 🐋
🐟 Avant le plongeon
« Just keep swimming » Dalaï Dory
Coucou toi ! Comment vas-tu ? J’espère qu’on ne compte aucun cas d’hydrocution dans la team, ça me fendrait le cœur de perdre des membres aussi tragiquement. Je me demande d’ailleurs combien d’entre nous continuent à nager en eaux libres et combien se sont rabattu·es sur les piscines chauffées. Perso, j’ai choisi mon camp. L’hiver est LA période pour palier la baisse de température par la prise de masse – tous les animaux polaires vous le confirmeront.
De mon côté tout flotte de nouveau parce qu’en ce moment je suis en content detox. C’est le feu – enfin l’eau. Let me explain. J’ai passé la majorité de ce joli mois en PLS, l’esprit flou et la créativité en baisse. À forcer la machine malgré tout, me disant que « l’inspiration vient en faisant » – Spoiler alert, ceci ne marche pas quand on est sous l’eau. Après, j’avoue m’être surestimée. J’ai cru pouvoir gérer à la fois mes candidatures en incubateur, mes enregistrements, le lancement de mon activité en freelance avec la création d’une nouvelle formation « Équipe ta piscine » en branding (et mon premier accompagnement test), ma création de contenu1 et la gestion de la meilleure communauté de nageur·ses francophones. Un recipe for disaster au top.
J’ai fini2 par dire stop la semaine dernière pour m’extraire du bassin, m’allonger sur un transat et feuilleter des contenus en tout genre pour m’aérer l’esprit. De là, je me suis demandée pourquoi on avait du mal avec le fait de ralentir, de prendre son temps, notamment en orientation.
Ce mois-ci on part dans les méandres de mes questionnements existentiels.
Fasten your bouée, we’re about to take off 🏊♀️
👋 On recrute des nouveaux nageur·ses. Tu veux rejoindre la team ? c’est par ici
🐙 Toi aussi tu cours ?
« Je suis en retard, en retard, en retard » El famoso Lapin
Il est 9h, mon réveil sonne. Premier. Deuxième. Punaise. Troisième snooze. Je me lève enfin, les jambes engourdies de la séance de nage d’hier. En attendant que l’eau de mon thé chauffe, j’allume mon ordi histoire de regarder mes mails. La piscine de mon quartier n’ouvre qu’à 10h. J’ai encore le temps d’arriver à l’heure pour mon cours … si mon ordi veut bien aller plus vite ! My gosh c’est pas possible qu’un navigateur s’ouvre aussi lentement. Comment peut-on avoir une technologie de pointe pour aller explorer les fonds marins et ne pas réussir à rendre l’allumage d’ordi instantané ? Enfin. Alors, à quelle heure ma commande Amazing3 d’hier arrive-t-elle ? 20h ? Paye ta livraison en moins de 24h. Je n’ai plus qu’à faire mon sac et… Punaise ça y est, je suis en retard ; je me fatigue. Bon, si je cours je peux y être à moins cinq. Let’s go !
Cette mini-fiction a beau ne pas représenter mon quotidien, je m’y reconnaît quand même pas mal. À tout vouloir tout de suite ; à courir sans arrêt.
Dès que je m’entraîne à Paris, je sens l’urgence s’emparer de moi. Mon attitude se raidit, je palme plus rapidement et je me lance à cœur perdu dans la compétition citadine. Comme si, pour survivre, il fallait que ma performance natatoire soit aussi exemplaire que véloce. Sur les rés’eaux sociaux c’est pareil. J’ai l’impression qu’autour de moi tout le monde crée en continu. Sans (trop) se poser de questions. Sans faire de pause. Combien de comptes militant·es – quel que soit le bord politique – vois-je alimentés quotidiennement ? Occuper l’espace digital sans relâche, comme si voir son icône disparaître dans la barre des recommandations c’était mourir à sa communauté. Et je ne te parle pas non plus de la peur que nous avons de stopper sur l’autoroute de l’orientation, de peur que nos muscles s’encrassent ou d’effrayer les entraîneur·ses zélé·es à la recherche de talents frais. Donc on fonce. On remet à « plus tard » le luxe de stopper quelques mois. Quand la pause ne posera plus souci (lol).
Et, en réponse à tout cela fleurissent les programmes pour « se remettre d’aplomb », « changer le cours de son existence », ou « améliorer son chrono au quatre nages », le tout en un temps record. Parce que pas le time.
Mais qu·o·i blâmer ? On a tellement tendance à glorifier la vitesse. On a l'impression que toute personne qui réussit (quelque soit ta définition de ce mot), est allée vite. Comme si la lenteur, c’était négatif.
Que s’est-il passé pour en arriver là tonnerre de Brest ?
🦑 la lenteur, ce kraken aux tentacules visqueux
De la peur de s’enliser
Le terme « lenteur » m’évoque plusieurs choses. En premier, la distorsion temporelle quasi systématique que provoque l’attente chez le médecin du sport – toujours en retard tu t’en doutes. Dans ces moments où les secondes s’étirent, mon désespoir est infini. Mais il ne l’est pas autant qu’entre midi et deux lorsque la piscine regorge de nageur·ses venu·es se détendre entre deux réunions… créant des embouteillages monstres dans la piscine.
Étymologiquement, lent·e vient du latin lentus4 dont la première définition est « tenace, visqueux, glutineux ». On en conviendra, ce n’est donc pas vraiment un atout lorsqu’on aime nager. Et ce d’autant plus que la lenteur fait appel à un imaginaire plutôt négatif. L’escargot ou la limace qui partagent cette caractéristique dégoûtent. Dans les récits leur lenteur crée de la compassion, apitoie même. Mais personne ne s’y identifie, leur préférant des figures plus avantageuses comme le lion ou le guépard.
Il est vrai que, dans nos imaginaires collectifs, la réussite – sociale –, c’est de devenir celle ou celui au meilleur chrono dans la piscine carriériste. De mener la fast·e life5. Celle qui nous permet d’enchaîner les activités sans limites spatio-temporelles6. Où l’on palme de gauche à droite sans cesse – en courant le risque de s’écrouler d’épuisement un jour. Et là, c’est le drame. Burnout, KO technique, crampe soudaine avant de plonger, etc. tous les termes sont bons pour définir ce phénomème où corps et l’esprit s’arrêtent. Ceci nous oblige non seulement à faire une pause dans son programme d’entraînement, mais aussi – et surtout – à une lente reprise d’activité ensuite. Comme si la lenteur pouvait aussi avoir une vertu introspective, thérapeutique et pourquoi pas même… thérapeutique. D’ailleurs : si l’on en croit la fameuse courbe du changement d’Elisabeth Kübler-Ross, on remarque bien que le chaos (la paumitude par conséquent) est un passage obligé dans nos évolutions personnelles.
Fun fact : en latin, lentus évoque aussi la flexibilité – donc, d’une certaine manière la fameuse résilience dont on parle toujours – ET la pérennité. Dans ce cas, prendre son temps / apprendre à ralentir serait une qualité non-négligeable pour qui souhaite progresser dans le grand bain – ou réfléchir avant d’y plonger.
Alors, d’où vient notre amour de la vitesse ?
🦀 my way or the highway
D’instinct, on a appris à lier la notion de rapidité à celle de la facilité, ou du moins, de la fluidité des actions. Un peu comme lorsqu’on enchaîne en sortie de bac une licence, un master puis un métier qui correspond au diplôme que l’on a obtenu. Rapide. Efficace. Mais cette chorégraphie natatoire est-elle en accord avec nos besoins / envies profondes ?
Question piège. Car comment savoir si l’on a jamais levé la palme de l’accélérateur en sortie de compétition pour faire le bilan ?
le saviez-tu ?
Retour à l’étymologie ! L’antonyme de lentus est rapidus7 dont la définition – « qui emporte tout comme une proie » / « promptement, sans arrêt » – évoque un imaginaire plutôt violent, pour ne pas dire guerrier. Cela n’est finalement pas étonnant si l’on pense que chaque période de grand changement politico-social s’accompagne de violence. Les révolutions Françaises de 1789 et 1848 n’en sont qu’un exemple parmi d’autres. En innovation, on a d’ailleurs tendance à qualifier « de rupture » celles qui apportent un changement profond dans notre manière d’approcher un produit ou un service. En un sens, le numérique est une forme de tsunami qui a balayé nos anciens modes d’interactions et de consommation.
Avec le numérique, s’est aussi exacerbée notre envie de progrès, de rapidité, souvent associée à une certaine réussite sociale. Tik Tok, Instagram, Youtube présentent une nouvelle forme de créativité permettant de toucher des audiences conséquentes. La rapidité de développement – « Started from the bottom now we here » – s’érige en critère d’évaluation d’une chaîne. Tout comme dans notre orientation où trouver rapidement sa vocation puis y évoluer – tout aussi rapidement – est positif. De cette manière, en cabinet de conseil on qualifie parfois de « redoublement » le fait de ne pas pouvoir accéder à la strate hiérarchique supérieure d’une année à l’autre. Ceci appuyant la théorie que progresser moins vite que la norme est blâmable.
« Impatience is a virtue » ? Jaden ft. Apolline (le point d’interrogation)
Entre deux publicités Youtube pour me vendre des legos, il arrive que Jaden vienne me parler de cette vertu moderne que serait l’impatience. Car 👇
« Once you know what you want, waiting isn’t an option »
Oui Jaden, je comprends. Mais que se passe-t-il donc si je ne sais pas ce que je veux ? Car après tout, cela me semble être l’étape la plus difficile de l’équation : trouver ce que l’on veut faire.
Aujourd’hui, quand j’entends parler de rapidité, je pense avant tout aux startup qui lèvent des fonds pour accélérer leur croissance dans une logique implacable de fuite en avant. Je pense aux multiples innovations sur les matières ou les coupes de maillot de bain pour nous aider à améliorer notre chrono une fois dans l’eau. Sans pour autant se concentrer sur l’essentiel. Car aller vite est une chose. Arriver à pérenniser son ambition en est une autre.
Cette course me rappelle le biais des survivant·es. On a l'impression que toute personne qui réussit (quelque soit ta définition de ce mot), est allée vite. Comme si l’on pouvait passer en un coup de palme de « débutant·e » à « famous vétéran·e » sans jamais boire la tasse. L’apprentissage – lent/long – est camouflé en talent inné, les itérations occultées, et les échecs romancés. Ceci nous laisse donc avec deux catégories : celleux au succès fulgurant VS. les autres – invisibles – qui luttent encore avec le courant ou ont abandonné. Je trouve cette image d’Épinal du nageur·se parfait·e dangereuse. À mon sens, glorifier la rapidité c’est aussi encourager le conformisme. Mettre en avant des schémas préconçus à reproduire pour aller « plus vite » dans sa carrière, dans sa vie, dans ses projets agit au détriment de l’individualité. Car la créativité – pour faire émerger de nouveaux modèles ou trouver sa ligne de nage – implique moult tâtonnements.
Pour un design swimming ?
In fine, rapidité, comme lenteur sont des outils. Ils font partie d’un même processus d’évolution, de résolution de problème etc. On pourrait presque parler d’orientation squiggle8 en s’inspirant du design squiggle théorisé par l’entreprise IDEO. Ce dessin illustre le mode opératoire de la pensée design. La première étape de divergence consacrée à la recherche est, par définition, chaotique. On fait le tour de la piscine, on explore les options de nage qui s’ouvrent à nous, on s’interroge sur nos besoins et nos envies. Le souci de cette errance, c’est qu’elle est comme le contrat le plus convoité en sortie d’études : à durée indéterminée. Nager en eaux trouble n’est pas le plus confortable. On a souvent tendance à subir cette période. Se dire qu’elle est trop longue. Qu’on aimerait abréger nos souffrances, en finir avec cette paumitude qui n’a que trop duré – en repartant nager dans l’autoroute de la piscine qui sait ? Bref, on s’embourbe, on s’enlise dans un vortex temporel.
Et un jour, la chaîne de flotteurs commence à se démêler. Une nouvelle ligne d’eau commence à se dessiner. On peut avoir un mini-déclic, une opportunité qui nous intrigue… et commencer à expérimenter dans ce sens pour (in)valider cette nouvelle direction de vie. Si cette deuxième étape est validée, alors on est bon·ne pour plonger dans une nouvelle autoroute natatoire – jusqu’à la prochaine culbute. Si, au contraire, notre envie n’est pas validée, tant pis ! Une ligne se ferme, une autre s’entrouvre certainement ailleurs, mais pour l’instant, retour à la case lenteur le temps de continuer à poser les fondations.
Pour vivre sereinement une accélération, l’on devine donc qu’il nous faut savoir dans quelle direction s’orienter, au risque de retourner à la case exploratoire primaire. D’ailleurs, nageur·ses ou startups, la dynamique est similaire : la vitesse est un atout lorsqu’on maîtrise ses fondations. On peut ainsi lire ceci sur le site de Livementor au sujet de la levée de fonds 👇
« Ce type de financement ne sert pas à démarrer un moteur. Il sert plutôt d’accélérateur à un moteur fonctionnel, qui atteint déjà une belle vitesse. »
💡 snack break on
En réfléchissant à ce sujet du dev pers·l·o·w comme j’aime l’appeler, je me demande de plus en plus s’il n’y a pas un lien entre notre refus de choisir, le FOMO9 , et l’accélération de nos rythmes de vie. J’ai trouvé un embryon de réponse que je te partage ici.
Pendant ma content detox, je me suis aventurée en eaux nouvelles. J’ai, entre autres, découvert le podcast FOMOsapiens dont l’hôte est Patrick McGinnis, inventeur auto-proclamé du terme FOMO. J’ai été étonnée de découvrir qu’il avait également théorisé la notion de FOBO (Fear Of a Better Option). Cette peur encourage d’autant plus l’inactivité et/ou la procrastination face à un choix, puisque l’idée de passer à côté d’une option plus avantageuse angoisse.
« FOBO (fear of better option) représente notre envie d’optimisation. C’est l’idée que si on continue à attendre, une meilleure option se présentera à nous […]. Ses impacts sont encore plus dommageables que le FOMO […], quand on souffre de FOBO on accumule les options, parce qu’on a en tête que la valeur de l’option c’est l’option en elle-même et cela devient un objectif en soi » Patrick McGinnis
Le piège du FOBO est que, plus on est bon·ne nageur·se, plus on risque y faire face. Puisque l’on grandit avec cette idée que garder les portes ouvertes est une force, on les collectionne. On cumule les activités, les intérêts, les possibilités sans s’engager – de peur de devoir renoncer à une belle opportunité. Et d’un ruisseau, on finit par nager au milieu d’un tourbillon de possibilités, sans pouvoir choisir puisqu’on ne l’a pas appris. Pour y remédier selon Patrick, une seule solution (tu le devines, elle est plus simple à écrire qu’à appliquer)
« Il faut apprendre à lâcher prise sur la prise de décision. Parce qu’il faut quand on effectue un choix on ne peut pas avoir le reste » Patrick McGinnis
Apprendre à renoncer comme pré-requis de choix. Et de ralentissement ?
🐚 snack break off
👀 so what ?
Changer serait donc apprendre à louvoyer dans le bassin entre les eaux visqueuses de nos questionnements existentiels et les ruptures annonciatrices de nouvelles périodes. Vaste projet. Qui demande lui-même moult années de réflexion.
Je rêve de plus en plus de voir fleurir sur les réseaux un contenu lent, à contre-courant ou, pourquoi pas, des « journaux de lenteur ». Ceux-ci exploreraient non pas notre rapport au temps, mais documenteraient nos processus de réflexion, dans toute leur complexité… et lenteur.
Je rêve aussi d’un dev pers·l·o·w, de l’avènement d’une nouvelle écologie personnelle où la durabilité primerait sur le reste. Où s’approprier une méthodologie et un état d’esprit itératif prendrait le coup de palme sur les résultats ou les objectifs de carrière. Avec des outils de ce genre, j’aurais abordé différemment mon orientation et les 13 métiers que j’exercerai selon les statistiques10 – je pense. (Ça tombe bien comme je n’ai pas choisi me diras tu, les lignes de nage restent ouvertes.)
Je crois qu’en fait, je rêve d’une piscine où ralentir nos rythmes de nage, ce serait aussi ralentir le monde.
🐢 allez chiche toi aussi tu ralentis ?
Et si on changeait nos habitudes avec un petit exercice à emporter en guise de snack ? Après avoir échangé sur le FOMO avec plusieurs d’entre vous et fouillé les méandres d’insta j’ai trouvé cette méthode gé-nia-le que je vous recommande.
L’exercice se fait en trois étapes :
Unfollow tous les comptes que tu suis actuellement
Vis ta life et vois ceux qui te manquent
Réabonne toi progressivement à ces comptes
Voilà !
Pour être honnête je n’ai pas réussi à plonger dans ce nouveau monde donc je suis passée par le mute systématique, quelque soit le rés’eau. De cette manière je peux identifier les comptes qui m’intéressent / dont le contenu me manque ou que j’éprouve le besoin de lire… et faire la démarche d’aller les consulter sans pour autant crouler sous la masse de stories ou posts en tout genre.
Bon après tu peux aussi prendre des décisions moins radicales et décider de chronométrer le temps que tu passes en ligne, de te mettre comme défi d’avoir plus de batterie le soir (et donc de moins regarder ton écran), aller nager en laissant ton téléphone chez toi, banaliser le mode ne pas déranger…
Bref, ralentir la cadence en ralentissant aussi ses modes de consommation de contenu
🛠 Quelques ressources avant de se quitter
👉 How to take better decisions de Patrick McGinnis
👉 L’épisode du podcast La Leçon avec Jean-Luc Lemoine « Le succès a mis dix ans à venir » pour se rappeler que « tout arrive à point pour qui sait attendre » (et expérimenter)
👉 La fable Le lièvre et la tortue pour réapprendre ce classique à réciter pendant les fêtes et rassurer tes proches sur ta recherche existentielle. Tu peux aussi aller faire un tour du côté de celle Le loup et le chien aussi, histoire de se rappeler qu’on ne peut pas tous·tes nager dans la même ligne de nage… parce que nos besoins ne sont pas les mêmes
👉 Le compte instagram Ma slow boîte et son podcast Ouf! qui explore ces questions de ralentissement dans l’entrepreneuriat
Ça t’a plu ? Fais passer le mot !
👉 Cette édition a résonné avec ton expérience de nageur·se ? Envoie moi un email si tu souhaites témoigner
👉 Tu ressens le besoin d’être accompagné·e dans ta réflexion professionnelle ? Tu peux aller faire un tour du côté du shop de La piscine ou m’envoyer un email pour échanger sur tes besoins
👉 Tu fais partie d’une structure éducative / entreprise et ces sujets d’orientation / quête de sens animent vos équipes ? Envoie moi un email (hello@thewhy.xyz) si tu veux que l’on en discute ensemble
À très vite pour un nouveau plongeon 🐋
Apolline
Vous pouvez aussi nous retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/ourmillennialstoday/
Because je suis têtue
Ok, mon corps a dit stop
Bon t’as compris de qui je voulais parler personne n’est parfait·e
Lol
Sans parler de celles économiques
Le gribouilli de l’orientation en français mais avoue que la version anglaise claque plus
Fear Of Missing Out : littéralement « peur de rater quelque chose » qui pousse à vouloir être omniprésent·e en ligne ou ailleurs afin de ne pas se sentir exclu·e
Je cite Pôle Emploi à chaque fois, I must be a fan