Comment se construire sans role model ? Un train, un discours et un test.
Ouvrir le champ des possibles par la représentation
Avec cette édition, je te propose de plonger dans la question du rôle des représentations qu’on nous propose dans notre construction identitaire.
La Ploufletter est un espace où l'on parle orientation et quête de sens sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. Athlète confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣
Tu verras, ici on évoque beaucoup le monde de la natation pour faire référence au fait de se lancer « dans le grand bain » à l’âge adulte. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. Le couloir de nage, c’est la voie que l’on choisit. Les différentes techniques de nages, les paliers que l’on passe. Enfin, les nageur·ses sur la planche ou dans le bassin, ce sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quête de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi
Plonger dans mon offre de communication inclusive
T’abonner à la Ploufletter si on t’a transféré cette édition 👇🏾
Sur ce, bonne séance 🐋
🐟 Avant le plongeon
Coucou toi ! J’espère que tout va bien de ton côté du bassin et que ta cure de vitamine D t’aide à garder le moral en ces temps un peu difficiles. Ici tout flotte – littéralement. Je sors de deux jours d’hibernation après un séjour au vert marqué par le chlore, la pluie et beaucoup de rires.
Avant de plonger, petit disclaimer : l’édition du jour est plus orientée socio que sens à proprement parler. Elle se concentre sur la question de la représentation dans nos constructions identitaires et sociales.
Fasten your bouée, we’re about to take off 🏊🏾♀️
🐠 Representation matters.
Lundi 23 octobre 2023, 13h35.
La scène se passe dans un TER sans réseau, quelque part entre Bordeaux et La Rochelle. Les vacances scolaires viennent de commencer et le train est full. J’ai quitté mon groupe pour trouver une place assise dans un carré de quatre.
En diagonale face à moi, une vieille dame s’ennuie et engage la discussion lorsque la contrôleuse arrive. Curieuses, nous retirons toutes nos écouteurs pour se joindre à elles.
Une fois la contrôleuse partie, je continue la conversation avec ma voisine. L’échange, d’abord classique – « Où vas-tu ? Pourquoi ? etc. » – prend rapidement un tournant inattendu.
Lorsque je la questionne sur ses études, la jeune femme, voilée et tout juste majeure, m’évoque timidement son quotidien dans un lycée Occitan.
« En ce moment, mon lycée est entouré de militaires. Ils sont tout le temps là. Ils n’ont pas le droit de sourire – c’est leur rôle –, et nous fouillent à l’entrée. Je sens bien que quand je rentre avec quelqu’un de, disons, “classique", on va plus se concentrer sur moi. »
Choquée mais pas surprise, je décide de mettre les palmes dans le plat et lui demande : « Comment se passe ta vie en tant que femme voilée ? ».
S’en est suivi une longue discussion sur les différentes situations de discrimination auxquelles elle a pu faire face – de la micro-agression à l’insulte –, ainsi que de l’influence de la situation actuelle au Proche-Orient sur son quotidien.
« Un jour, on s’est arrêté en face de moi pour me dire “sale arabe", elle hausse les épaules. Avec le temps, on s’habitue. Mais je pense surtout aux plus jeunes, qui sont en seconde et découvrent tout ça. C’est dur. »
Et, même si j’étais à deux brasses de tout lâcher pour aller à La Rochelle et terminer cette conversation, j’ai bien dû me résoudre à descendre une fois arrivée à destination.
Une fois de retour chez moi, je me suis demandé d’où pouvait venir toute cette haine – plus ou moins – sous-jacente que cette jeune femme a pu rencontrer dans sa courte existence.
Une de mes pistes se trouve dans la représentation et modèles qu’on nous présente dans la culture, les médias ou les discours politiques – souvent lourds de raccourcis (cc BFM).
Alors je m’interroge : comment se construire personnellement lorsque les modèles qu’on nous propose sont rares ? Et, à l’inverse, comment aller au-delà les clichés lorsque la culture / les médias occultent la diversité présente dans nos sociétés ?
J’ai donc re-re-regardé le discours de Riz Ahmed à la Chamber of Commons en 2017, et j’ai trouvé quelques pistes de réponses que je te partage aujourd’hui.
→ Au programme du jour 👇🏾
Le parcours de Riz Ahmed.
Pourquoi nous avons besoins de plus représentation dans la culture.
Évaluer la représentation avec le « Test de Riz ».
Pourquoi on kiffe ?
Je te laisse, see you en fin d’édition.
Apolline 🐋
🦑 « may the luck be with you riz »
une histoire de représentation
À chaque fois qu’une personne asiatique apparaissait à la télé chez Riz, on criait « Asiaaaaaaan » pour avertir le reste de la famille. Et, quelle que soit l’activité, tous·tes l’abandonnaient pour venir voir à l’écran l’histoire d’une personne à leur image.
Pour Riz, c’est dans ces moments de représentation que se forge notre sentiment d’appartenance à une société, certaines valeurs ou ambitions et, par extension, que se forgent nos identités.
mais céki riz ahmed ?
Rappeur et acteur britannique d’ascendance Pakistanaise, Riz (de son prénom complet Rizwan) est né aux Royaume Uni.
Il qualifie son parcours scolaire et professionnel comme « une succession de coups de chance ».
Après avoir été dans une Private School, Riz est entré à Oxford avant d’entrer en école de théâtre. Issu d’un milieu modeste, Riz explique avoir failli abandonner ses ambitions théâtrales par manque de moyens financiers pour payer sa scolarité. C’est grâce à l’obtention d’une bourse et le soutien d’une mécène qu’il parvient à le faire.
« Pourquoi aller dans une école de théâtre, quel avenir y a-t-il pour moi dans le fait de jouer chauffeur de taxi n°2 » Riz Ahmed, 2017
Une fois diplômé, Riz évoque le sentiment de désarroi qu’il ressent face à un monde culturel homogène où les (rares) personnes issues de la diversité sont reléguées aux rôles secondaires – et clichés. Selon lui, c’est à force de travail et – encore – de chance qu’il a su se faire une place dans les plus grands films actuels – comme Star Wars (2016).
Outre ce plafond de verre ethnique, Riz explique avoir dû apprendre les codes sociaux des environnements – nouveaux – qu’il côtoyait au fur et à mesure de son évolution. « C’était un choc culturel, je n’avais pas eu l’info concernant le dress code formel » rapporte t-il de son premier jour à Oxford dont l’atmosphère lui a beaucoup pesé.
« Je ne peux m’empêcher de penser à celleux qui se sont arrêté·es à un de ces obstacles [que j’ai surmonté] » Riz Ahmed, 2017
Malgré ces réussites apparentes, Riz insiste sur le fait que son parcours – comme celui d’Obama ou d’autres célébrités issues de la diversité – relève de l’exception plus que de la norme et que leurs réalités – en apparence diverses – cachent une forêt de discriminations encore existantes.
C’est cette conscience à l’esprit que Riz milite pour la représentation, l’accessibilité et la diversité dans la culture ; en préconisant tant d’accompagner, former, financer, et de transmettre les codes nécessaires aux personnes sous-représentées de s’intégrer dans ce domaine.
« Ces exemples sont l’exception qui confirment la règle. Les plus grands succès peuvent cacher des problèmes structurels.
Obama a occupé la Maison Blanche. Il y a pourtant eu besoin du mouvement Black Lives Matter
Je prends l’avion pour assister à l’avant-première de Star Wars, et j’ai encore droit à une deuxième fouille corporelle avant d’embarquer » Riz Ahmed, 2017
Et c’est cet engagement qu’il partage dans ses prises de parole, comme à la House of Commons Londonienne.
🦐 son engagement pour la représentation et l’égalité des chances
En plein vote du Brexit en 2017, Riz s’est rendu à la House of Commons pour défendre l’importance de la diversité et de la représentativité dans la création d’une nation plus unie.
Voici quelques extraits de son discours, traduit par mes soins entre deux sessions de nage👇🏾
« Il y a beaucoup que les acteur·rices, les politiques, les créatif·ves et les membres du gouvernement partagent beaucoup de choses en commun. […] Nous avons tous·tes un grand rôle dans la création de la culture. Et nous le faisons de la même manière : en racontant des histoires […].
Dans ces histoires, chaque personne cherche la même chose : savoir qu’elle appartient au groupe, qu’elle fait partie d’un tout et qu’elle est vue, écoutée et que son expérience est valorisée – malgré ou plutôt grâce à l’unicité de son expérience.
Les gens veulent être représenté·es. C'est le jeu que nous jouons.
Et ça me peine de l’admettre, mais nous avons échoué à cette mission.
Et lorsqu’on échoue à représenter les gens, iels arrêtent. Iels arrêtent leur télé, de voter, et iels se réfugient dans des récits alternatifs ; parfois dangereux […].
La représentation n’est pas la cerise sur le gâteau. Ce n'est pas un coup d'adrénaline. C'est un aspect fondamental de ce que les gens attendent de la culture et de la politique.
Si on ne prend pas cette question de la représentation au sérieux, on perdra la bataille de trois manières :
→ En perdant des gens dans l’extrémisme ou des récits annexes plus violents,
→ En perdant l’envie des individus et de la communauté à tendre vers plus grand que soi,
→ Et nous allons perdre les bénéfice économiques que la représentation peut nous apporter »
« Il y a un report récemment que Ruby McGregor Smith a donné récemment sur la diversité dans notre économie qui disait que si les travailleur·ses noir·es avaient accès à des promotions au même salaire au même rythme que leurs homologues blanc·hes, cela pourrait ajouter 24 milliards de pounds à l’économie anglaise chaque année.
Il y a de la place pour tout le monde.
Et si l’on regarde le Box Office, une étude de la Fondation Bunche a montré que les films au casting et équipe de production les plus divers enregistraient de meilleures performances à la Box Office Américaine. Normal puisqu’ils touchent un public différent – plus étendu. »
« Et [malgré les progrès apparents NDLR], les statistiques racontent une histoire quelque peu inquiétante. Le Skillet Census montre qu’entre 2009 et 2012, la participation des noir·es et minorités ethniques a baissée de 10% à 3% dans la production télévisuelle et cinématographique.
De 10% à 3%. »
En fond, Riz pose la question suivante : « sommes nous capables (ou non) d’avancer ensemble ? »
Pour lui, cela se joue avant tout sur le sentiment d’appartenance des nageur·ses minorisées d’une part. À la fois par la création de représentations diverses, mais aussi par la formation et l’accompagnement de ces nageur·ses pour briser les plafonds de verre existants.
Mais cela se joue aussi dans la création de personnages diversifiés – et donc démystifiants les clichés – côté majorité.
🏊🏾♀️ Si tu veux explorer le sujet de la réussite en tant que personne minorisée, tu peux aller faire un tour du côté la Ploufletter sur le mérite ou celle sur l’influence que l’héritage migratoire pouvait avoir sur les trajectoires de nage.
🦀 le riz test
Une fois que l’on a statué qu’il était nécessaire d’ouvrir le champ des possibles natatoires, comment fait-on pour s’assurer que les représentations que l’on propose sortent des clichés ?
Je te présente donc, le Riz test.
(Je te le concède, prononcé à la française, ça donne « riz test ». Mais on ne parle pas de nourriture puisqu’ici toutes les lettres du mot se prononcent.)
Le Riz Test est né après la prise de parole de Riz Ahmed en 2017 à la House of Commons où celui-ci déplorait le manque de diversité à l’écran, surtout concernant les personnes musulmanes. Inspiré par celui-ci Sadia Habib and Shaf Choudry – les fondateur·rices du test – ont choisi son nom en guise d’hommage. Averti en 2018, Riz saluera l’initiative.
💡 Mais qu’est-ce que ce test ?
Tout comme le Test de Bechdel1 – permettant d’indiquer le degré de sexisme d’un film –, le Riz Test te permettra d’évaluer le degré d’islamophobie2 d’une production cinématographique.
Le constat initial est simple : tout comme les femmes (ou les personnes issues de minorité), les musulman·es à l’écran sont majoritairement des personnages secondaires, à la trame narrative peu (ou pas) développée. Leur rôle est souvent le même : victime ou auteur·rice de violences. Pourtant, la population musulmane compte plus d’un milliard de personnes… et donc tout autant de manières de vivre (sa foi), et de personnalités.
Cette généralisation a outrance porte préjudice à l’image des musulman·es et, pour celleux concerné·es, offre une quantité infime de role model. Dans son discours à la House of Commons, Riz décrit la joie et l’excitation ressentie en voyant à l’écran des personnages de sa carnation et de sa confession – d’autant plus grandes que rarissimes.
C’est pourquoi le Riz test est né : dénoncer et rendre visible le manque de représentation.
Voici donc les cinq questions à se poser 👇🏾
Si le film/série met en scène au moins un personnage clairement identifié·e comme musulman (par son origine ethnique, sa langue ou sa tenue vestimentaire) - le personnage est-iel...
En train de parler, victime ou auteur·rice d'actes de terrorisme ?
Présenté·e comme irrationnellement en colère ?
Présenté·e comme superstitieux·se, culturellement arriérée·e ou opposé·e à la modernité ?
Présenté·e comme une menace pour le mode de vie occidental ?
Si le personnage est masculin, est-il présenté comme misogyne ? Ou, si c'est une femme, est-elle présentée comme opprimée par ses homologues masculins ?
Si la réponse à une de ces questions est oui, alors le film ne passe pas le test.
🏊🏾♀️ Si la représentativité et la notion de role models à l’image de la population te parlent, go découvrir les portraits de Lily Singh et Amanda Gorman
👀 pourquoi on kiffe ?
Perso, quatre choses m’ont marqué dans son discours et son engagement. Je te les partage avant de te laisser aller nager vers d’autres horizons 👇🏾
Son anecdote d’enfance m’a autant fait rire qu’elle m’a attristé. Mettre à l’arrêt son quotidien pour se voir m’a rappelé l’importance d'avoir un miroir vers lequel tendre lorsqu’on se construit.
Son approche structurelle et sa volonté de pouvoir séparer les parcours individuels des ressorts systémiques pour éviter l’inaction m’interpelle beaucoup.
Il est facile de se dire divers, lorsqu’on voit le parcours d’UN·E personne issue de minorité « successful et bien intégrée » – au hasard, Obama. Mais l’exception ne fait pas la règle – et la diversité ne se clame pas dans la mise en avant d’un parcours occultant tous les autres.
D’où la nécessité de séparer l’individu·e du système
Sa réflexion est centrée sur le Royaume Uni et le secteur culturel, mais ce que Riz décrit s’applique à bien d’autres domaines où l’on manque et de diversité et de représentation.
Le rappel de Riz, c’est que lutter pour l’égalité, c’est quotidien. Il est grand temps de sensibiliser, former et accompagner les collaborateur·rices en interne à créer un espace safe pour accueillir cette diversité tout en favorisant des trajectoires multiples. (Si besoin d’aide, envoyez moi un email)
Et on fait quoi en attendant ? #yourvoicematters
Le monde natatoire ne va pas changer en un jour. Alors Riz nous encourage à prendre la parole, construire nos propres plateformes, et créer nos histoires en attendant la fin (des inégalités). Je te laisse donc avec sa citation :« Je pense que l'une des choses les plus importantes est que les gens racontent des histoires qu'ils reconnaissent et connaissent, et donc nous devons nous demander qui sont nos conteurs ? Qui détient le mégaphone ? Qui possède les plateformes d’expression ?
Et la réponse à cette question, c’est que c'est un groupe de personnes très biaisé socialement ; qui n’est pas vraiment diversifié. Donc, à vous de construire votre propre mégaphone.»Je ne sais pas toi, mais moi, ça me donne envie de construire une piscine olympique, pour que chacun·e puisse trouver sa ligne de nage et hurler au mégaphone ses récits.
Bonus : À l’heure où Gaza est sous silence, je trouvais important de rappeler que la représentation, c’est aussi se sentir exister politiquement, médiatiquement et humainement parlant. Invisibiliser les voix·es en détresse des civils sous les bxmbes pour imposer un récit unique, c'est couler ce sentiment d’appartenance et d’humanité qu’évoquait Riz.
💡 Le biais des survivant·es pour cacher la forêt des discriminations.
Petit snack à emporter en fin d’entraînement pour briller en société.
Tu connais le biais des survivant·es ?
Imagine, tu découvres la natation (au hasard). Tu te prends de passion pour ce sport et, petit à petit, tu te dis que tu en ferais bien ton projet professionnel. Après tout, pourquoi pas ? Laure et Florent Manaudou ont bien réussi, tout comme Camille Lacourt ou Michael Phelps.
Pourtant, parmi toutes les personnes qui ont nourri cette ambition, ces nageur·ses que je viens de te citer représentent une minorité. Mais ton cerveau – tout comme le mien – garde à l’esprit ces histoires de succès et non celles ce tous·tes les autres qui ont essayé…. et ont échoué.
Pas de doute, nous souffrons du biais des survivant·es ! Ce raccourci mental consiste à tirer des conclusions (hâtives) positives en occultant la majorité pour ne garder que les réussites.
En remettant en perspective son succès individuel vs. la réalité du terrain natatoire, Riz nous évite de tomber dans ce piège fort alléchant.
PS : on pourrait aussi appeler ce biais « quand on veut on peut » mais c’est sûr que ça sonne moins bien.
🛠 quelques ressources pour aller plus loin
👉🏾 Le compte X (Twitter) de Riz & Son Insta
👉🏾 Le livre Noire n’est pas mon métier initié par Aïssa Maïga sur les discriminations dans le milieu culturel.
👉🏾 Un article de VICE Canada sur le Riz Test et avec quelques exemples de films analysés sous ce prisme.
👉🏾 L’épisode sur les vigiles du podcast À l’intersection qui met en avant les différences de traitement au faciès.
Ça t’a plu ? Fais passer le mot !
👉🏾 Cette édition a résonné avec ton expérience de nageur·se ? Envoie moi un email si tu souhaites témoigner.
👉🏾 Tu fais partie d’une structure éducative / entreprise et les sujets liés à la quête de sens et l’inclusion animent vos équipes ? Plonge dans mon offre entreprise ou envoie moi un email pour sponsoriser une série thématique sur la Ploufletter
À très vite pour un nouveau plongeon 🐋
Apolline
Tu peux aussi nous retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/lapiscine_media/
Le test de Bechdel repose sur trois questions :
Y a-t-il au moins deux femmes nommées dans l’œuvre ?
Parlent-elles ensemble ?
Et parlent-elles de quelque chose qui n'a pas de rapport avec un homme ?
Si la réponse à une de ces questions est oui, alors le film ne passe pas le test.
⚠️ Attention, ce test ne te permet pas de savoir si le film que tu regardes est féministe, il sert uniquement à mesurer le degré de sexisme de l’œuvre.
Voici une définition de líslamophobie : « Se définit par la peur, les préjugés et la haine envers les musulman·es. Ces phénomènes peuvent conduire à la provocation, à l'hostilité et à l'intolérance, qui se manifestent par le biais de menaces, de harcèlement, d'abus et d'intimidation envers des musulmans et des non-musulmans, à la fois dans le monde en ligne et hors ligne.
Motivé par une hostilité institutionnelle, idéologique, politique et religieuse qui peut se transformer en racisme structurel et culturel, l’islamophobie cible les symboles et les pratiquants de la religion musulmane. » (Source : Les Nations Unies)






Hyper intéressante cette ploufletter, merci Apolline!