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Quand procrastination rime avec orientation

Apolline 🐋
8 juin 2020
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La Ploufletter est un espace créé par La piscine pour parler quĂȘte de sens. Je t’y apporte contenu, ressources et outils pour apprendre Ă  te connaĂźtre et construire une voie Ă  ton image. Le tout sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. AthlĂšte confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣

Tu verras, ici on Ă©voque beaucoup le monde de la natation pour faire rĂ©fĂ©rence au fait de se lancer « dans le grand bain » de la vie. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. Le couloir de nage, c’est la voie que l’on choisit. Les diffĂ©rentes techniques de nages, les paliers que l’on passe. Enfin, les nageur·ses sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quĂȘte de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !

Tu peux aussi :

  • Plonger dans le carnet de jeu À l’eau pour lancer ton introspection,

  • DĂ©couvrir le programme introspectif de La piscine conçu pour t’aider Ă  trouver ta voie·x,

  • T’abonner Ă  la Ploufletter si on t’a transfĂ©rĂ© cette Ă©dition đŸ‘‡đŸŸ

Sur ce, bonne sĂ©ance 🐋


🐟 Avant le plongeon

« Pourquoi donc faire aujourd’hui ce qui pourrait ĂȘtre reportĂ© Ă  demain ? » said no one ever

Quand je suis entrĂ©e en prĂ©pa, je me suis dit que la pluralitĂ© des matiĂšres enseignĂ©es me laissait le temps de choisir. Le moment venu, j’ai compris que la fac exigeait un choix de spĂ©cialisation que je ne n’étais pas prĂȘte Ă  faire. Ce qui explique mon soupir de soulagement devant le rĂ©pit que m’offrait l’école de commerce. Aujourd’hui j’entends mes amis parler conseil et une part de moi se dit “pourquoi pas ?” Conclusion ? Je crois que j’ai peur de choisir.

Le sujet du jour porte sur la procrastination, plus exactement sur la (non-) spĂ©cialisation. Comment se fait-il que nous soyons si nombreux Ă  20 ans passĂ©s Ă  ĂȘtre aussi indĂ©cis et perdus ?

Avant de commencer, je te propose de prendre une petite pause. Assieds-toi sur le bord du bassin, les pieds dans l’eau, et ferme les yeux quelques secondes. Concentre toi sur le clapotis de l’eau, la douce odeur de chlore qui flotte dans l’air, et prĂ©pare toi Ă  sauter.

Bonne lecture đŸŠâ€â™€ïž

👋 On recrute des nouveaux nageurs. Tu veux rejoindre la team ? c’est par ici


🩀 Mais oĂč va t-on ?

« J’ai toujours pris la voie la plus ouverte, que ce soit au lycĂ©e avec mon bac, en faisant le choix d’aller en prĂ©pa
 MĂȘme mon Master Ă©tait gĂ©nĂ©raliste ! Donc oui, aujourd’hui j’ai l’impression que toutes les portes me sont ouvertes, mais quelle valeur cela a-t-il si je ne sais pas laquelle j’ai envie d’ouvrir ? »

« J’avoue que j’ai fait le choix de la non-spĂ©cialisation pendant tout mon parcours. Comme je ne savais pas (et qu’en soi je ne sais toujours pas) ce que je voulais faire, je me suis dit qu’il ne fallait pas que je me ferme des portes. Ça a commencĂ© par un Bac S, la prĂ©pa, une Ă©cole
. et maintenant le conseil ! Je repousse un peu c’est vrai, mais j’apprends Ă©normĂ©ment »

Si tu te reconnais dans ces tĂ©moignages, saches que tu fais partie d’un des clubs les plus peuplĂ©s de France : celui des indĂ©cis.

Qui ici n’a jamais entendu parler du parcours Bac S, prĂ©pa, ENS (ou Ă©cole de commerce ça rime aussi) ? Aussi connu que sa cousine – la non moins fameuse trilogie “mĂ©tro, boulot, dodo” –, cet enchaĂźnement se rĂ©vĂšle ĂȘtre finalement la norme pour bon nombre d’élĂšves en manque d’inspiration. Quoi de mieux en effet qu’un chemin oĂč la procrastination professionnelle est monnaie courante ? Cet entonnoir se termine d’ailleurs bien souvent en conseil ou en audit – oĂč se retrouvent au moins 40% des diplĂŽmĂ©s de mon Ă©cole et bien d’autres. Le fil rouge ? Le non-choix. Dans son article dĂ©diĂ© Ă  l’orientation professionnelle, Tim Urban explique trĂšs justement l'anxiĂ©tĂ© ressentie Ă  la sortie de l’enseignement par le phĂ©nomĂšne suivant : toute notre vie, nous sommes guidĂ©s pour passer d’une Ă©tape Ă  une autre – comme si nos existences suivaient le cours d’un ruisseau. Nos seuls choix dans cette configuration Ă©tant : “comment rĂ©ussir dans telle ou telle discipline” ? Ou encore : “comment passer au niveau suivant” ? Ainsi, lorsqu’à la vingtaine arrive l’heure de statuer sur un mĂ©tier, son avenir professionnel, c’est souvent le premier vrai choix de notre vie dans le domaine. Et quelle dĂ©cision ! Opter pour une spĂ©cialisation, une carriĂšre, etc. est souvent prĂ©sentĂ© comme LE choix qui forgera notre futur. Le premier d’une longue sĂ©rie.

Je parlais prĂ©cĂ©demment de la crise comme un exhausteur de culture d’entreprise ; elle agira sĂ»rement de la mĂȘme maniĂšre sur la maniĂšre dont les Ă©tudiants abordent leur avenir. Qui sait, la sĂ©curitĂ© de l’emploi reviendra t-elle au premier plan de nos envies professionnelles et conditionnera nos choix ?


🩑 « With great power 
.

comes great responsibilities »

« En fait j’ai surtout voulu minimiser le risque et ne me fermer aucune porte »

Il est donc tout Ă  fait comprĂ©hensible d’hyper-ventiler Ă  l’idĂ©e de passer d’un monde confortable – oĂč chaque jalon du parcours est soigneusement balisĂ© – Ă  la “jungle” du travail, le tout en quelques mois. L’affaire d’une obtention de diplĂŽme finalement. Aucun Ă©tonnement non plus face Ă  l’envie de certains de retrouver le confort perdu d’un chemin oĂč tous les possibles semblent ouverts – aka, gĂ©nĂ©raliste, aka, le conseil.

Mais y a t-il un profil type pour ĂȘtre touchĂ© par le virus de la procrastination ? Au fur et Ă  mesure de mes rencontres, je me suis aperçue que je partageais quelques points communs avec les “perdu·es” de l’orientation. Bon·ne Ă©lĂšve en gĂ©nĂ©ral, nous nous sommes tou·tes engagé·es dans un cursus long avec l’envie de garder les possibles ouverts. Un choix certes confortable, mais non pas anodin, puisqu’il nous assurait d’ĂȘtre entourĂ© le plus longtemps possible. Et ce jusqu’à aujourd’hui oĂč le snooze n’est plus une option.

Au contraire, j’ai l’impression que ceux ayant dĂ» effectuer des choix professionnels “dĂ©cisifs” jeunes envisagent plus sereinement leur avenir aujourd’hui. Comme si faire un choix n’était finalement qu’un Ă©niĂšme soft-skill, un simple muscle Ă  entraĂźner. La rĂ©ponse serait-elle si Ă©vidente ? Suffirait-il donc d’engager plus tĂŽt les Ă©tudiants dans la construction de leur futur ? La tendance des “camps d’orientation” par quelques incubateurs ou hubs d’innovation semble en tout cas aller dans ce sens.

« Rien ne sert d’aller loin, il suffit de partir Ă  point đŸąÂ» Not la Fontaine

Peut-ĂȘtre tenons-nous lĂ  une des causes de la fameuse “crise du quart de siĂšcle” : un trop plein de choix jusqu’alors repoussĂ©s. Un peu Ă  l’image d’un Ă©lĂšve paniquant devant sa copie blanche la veille d’un rendu de devoir planifiĂ© depuis longtemps.

Je crois que c’est en partie pour ça que j’aime la mĂ©taphore de la piscine lorsqu’on parle orientation. Car tout nageur aguerri a commencĂ© par faire ses armes en brassard avant de dompter le grand bassin et maĂźtriser la nage papillon. Et donc, pour choisir sa voie, cela pourrait se traduire par prendre de petites dĂ©cisions concernant ses Ă©tudes tĂŽt pour arriver plus prĂ©paré·es Ă  la sortie.


🐟 « Choisir c’est renoncer » - Vous avez 6h

« Pour l’instant je n’ai vraiment aucune idĂ©e de ce que je veux faire plus tard. Je repousse constamment le moment oĂč je devrai me spĂ©cialiser. En fait, je crois que j’ai peur de passer Ă  cĂŽtĂ© de quelque chose si je me dĂ©cide trop tĂŽt. Le pire serait de me dire un jour “j’aurais dĂ» faire autrement”.

Je sais trĂšs bien que certaines entreprises ne me prendront pas si mes expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes ne m’ont pas “mise sur le bon chemin”. Donc j’essaye de diversifier un maximum mes stages pour garder toutes les portes ouvertes. Mais je suis dĂ©jĂ  en retard pour certains domaines, c’est sĂ»r. L’autre jour j’ai couru acheter quelques livres de finance. Ça peut me servir si je dĂ©cide soudainement de me rĂ©orienter. On ne sait jamais »

Si ce tĂ©moignage est un des premiers publiĂ©s sur le site du projet lors de sa naissance en 2018, il traduit un sentiment assez rĂ©pandu en Ă©cole : la peur de l’impasse. Autrement dit, celle d’ĂȘtre coincé·e sur un chemin qui ne correspond finalement pas.

À l’heure oĂč se multiplient les podcasts sur les trajectoires alternatives, il semble pourtant qu’on apprenne encore aux jeunes que la spĂ©cialisation est la clef de tout succĂšs, le tout teintĂ© d’un certain Ă©litisme - la finance avant la compta et l’audit avant l’entrepreneuriat. Quelques observations : avoir une carriĂšre, au sens oĂč l’entendent nos parents, semble assez Ă©loignĂ© de la rĂ©alitĂ© d’un monde sans cesse en mutation oĂč l’on affirme que 85% des emplois de 2030 n’existent pas – cf pĂŽle emploi.

Selon PÎle emploi, la prochaine génération sera amenée à changer 13 - 15 fois de job dans leur vie. Comment donc penser la continuité dans ce contexte ?

ParallĂšlement, les millennials souhaitent plus de libertĂ© et d’autonomie dans leur vie professionnelle, favorisant l’apprentissage Ă  la routine. Mais de tels changements nĂ©cessitent une agilitĂ© que n’ont pas forcĂ©ment les entreprises actuelles s’appuyant encore sur des critĂšres de recrutement “classiques” (expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes, matiĂšres choisies, etc.). Quelques structures comme Adecco et leur initiative CEO for One Month tentent ponctuellement d’inverser la tendance mais ne reprĂ©sentent pas la majoritĂ©. Le mouvement freelance que l’on voit d’ailleurs prospĂ©rer en ce moment est aussi tĂ©moin d’une envie nouvelle de trouver des modes de collaboration et de travail diffĂ©rents.

Toutes ces contradictions contribuent Ă  crĂ©er une certaine incertitude, voire angoisse au rang des Ă©tudiants : serai-je coincé·e Ă  vie dans le mĂȘme job Ă  cause de mes choix ? Ai-je le bon profil pour cet emploi ? La non-spĂ©cialisation devenant alors une bouĂ©e de sauvetage Ă  laquelle se raccrocher en temps de doute comme celui que nous traversons.


👀 So what ?

« Now I think it’s one of the most useless questions an adult can ask a child—What do you want to be when you grow up? As if growing up is finite. As if at some point you become something and that’s the end » Michelle Obama,Becoming

Loin de moi l’envie de t’encourager Ă  jouer ton avenir Ă  pile ou face. Rappelons nous seulement qu’aujourd’hui les possibles sont plus ouverts qu’avant. Quoiqu’il arrive, il est toujours possible de revenir en arriĂšre ou de recommencer. Choisir n’est pas nĂ©cessairement exclusif, c’est un processus. Et pour faire Ă©cho Ă  Michelle Obama, un dernier tĂ©moignage :

« J’avance par sauts de puce. Je ne sais pas vraiment oĂč je veux aller mais chaque expĂ©rience m’a fait dĂ©couvrir un domaine ou rĂ©veillĂ© un intĂ©rĂȘt particulier. Je n’aurais jamais pensĂ© finir en finance en commençant dans l’art »


« On fait toujours le meilleur choix possible au moment T »

Ok, j’ai menti, c’est pas vraiment la fin. On achĂšve la sĂ©ance en ouvrant le bal des rencontres ! Notre premiĂšre nageuse a rĂ©cemment quittĂ© le chlore pour la nage en eau libre. Elle vient nous parler rĂ©-orientation, prise de recul et de perspectives de carriĂšre
 bref, de choix d’orientation.

🐚 Mic on

Coucou, et bienvenue ! Trop cool d’avoir acceptĂ© de venir Ă©changer sur ton parcours. Tu peux me dire comment tu as atterri dans l’ESS ? J’ai cru comprendre que tu ne te destinais pas du tout Ă  ça.

Bien sĂ»r ! Effectivement, j’ai un parcours un peu atypique [rires]. J’ai quittĂ© mes Ă©tudes en biologie pour faire de la gestion de projet. LĂ , je suis en Master 1.

En fait, j’ai eu un dĂ©clic pendant une mission dans une rĂ©serve naturelle d’Afrique du Sud. Voir Ă  quel point l’environnement Ă©tait monĂ©tisĂ© m’a vaccinĂ©e. Si tu ne vois pas de quoi je parle, imagine toi 5 jeeps autour d’un lion
 C’est lĂ  que je me suis dit qu’il fallait que je passe de l’autre cĂŽtĂ© pour pouvoir aider Ă  faire bouger les choses. Et c’est comme ça que je suis arrivĂ©e chez makesense. Mais attention, je garde ma casquette de biologiste comme je travaille sur le biomimĂ©tisme !

Trop intĂ©ressant ! J’avoue que des fois j’ai du mal Ă  me projeter dans “le monde de demain”. Tu penses qu’on peut vraiment embarquer tout le monde pour changer nos maniĂšres de faire ?

Oui, dans le fond tout est une question de discours et de justesse médiatique. Il faut arriver à trouver un moyen de toucher personnellement les gens sinon ça ne marche pas.

AprĂšs sur la temporalité  la nature et l’Histoire nous le montrent : pour opĂ©rer, le changement doit ĂȘtre radical. On avance par bond, je ne pense pas qu’on puisse vraiment parler de transition. Je pense que c’est pareil pour nos modĂšles de sociĂ©tĂ© actuels. Par contre impossible de te dire dans quelle direction on ira đŸ€·â€â™€ïž

IntĂ©ressant comme vison des choses ! On pourrait limite penser l’évolution pro sur ce modĂšle historique ou biomimĂ©tique. En fait c’est un peu l’image que j’ai des dĂ©clics-dĂ©missions. Radical mais efficace. Revenons-en Ă  nos moutons. Comment as-tu vĂ©cu ton changement d’orientation ? Et maintenant, tu la vois comment ta carriĂšre ?

À chaque fois qu’on doit choisir on se dit que c’est pour la vie, mais pas du tout ! Dans l’idĂ©al je me vois bien changer de mĂ©tier tous les 5-10 ans. Je n’exclus pas du tout le fait de monter mon propre projet sur le biomimĂ©tisme, c’est un sujet tellement passionnant ! Mais pour ĂȘtre honnĂȘte, je me laisser porter par mes intĂ©rĂȘts, donc je ne suis sĂ»re de rien. Je me suis rendue compte que je n’avais pas envie de faire de compromis. Le pire qu’on puisse faire c’est les thunes. En plus j’ai l’impression qu’il y a ce rapprochement malsain entre la rĂ©ussite et le bonheur qui fait que si on gagne bien on a pas le droit de se plaindre. Je sais bien que faire un choix c’est parfois perdre, mais il faut se dire que les dĂ©cisions qu’on prend sont toujours les meilleures pour nous au moment oĂč ont les fait.

C’est pour ça que je reproche au systĂšme Ă©ducatif son cloisonnement. On a pas le temps d’explorer. Si tu regardes les parcours qu’on nous propose, c’est encore trĂšs tubulaire ! On ne nous offre que des options fermĂ©es, je trouve ça dommage. J’imagine bien un systĂšme oĂč on pourrait choisir ce qui nous correspond. En soi, on a tous la capacitĂ© de le faire. Au fond, on sait ce qui nous intĂ©resse [ou nous intĂ©resserait] de faire. Ça permettrait de modeler notre parcours Ă  notre personnalitĂ©. Et d’arrĂȘter de devoir faire ces compromis dont je parlais.

Quoiqu’il en soit, on a clairement un problùme de transmission.

Pour le reste
 je ne pourrais pas trop te rĂ©pondre. Ma famille et mes amis m’ont simplement dit “ok” quand je leur ai partagĂ© mon envie de changement. Mais je conçois que ça puisse ĂȘtre difficile d’oser selon le contexte.

C’est sĂ»r que l’environnement fait beaucoup à la prise de dĂ©cision. DerniĂšre question : tu dirais que ta quĂȘte de sens est venue d’oĂč ?

Elle a Ă©tĂ© trĂšs liĂ©e Ă  la remise en question pour moi. C’est comme le pĂšre NoĂ«l dans un sens. C'est difficile de questionner une chose par rapport Ă  laquelle on s’est construit ! Et une fois que ça s’effrite, ta perception des choses change forcĂ©ment.

Ma prise de recul s’est faite progressivement. Le voyage et la rencontre de personnes inspirantes ont beaucoup jouĂ©. En fait, quand tu sors de ton quotidien tu t’autorises Ă  te voir vivre, simplement.

Et si tu veux une comparaison plus biologique, je dirais que c’est comme la mitose.

La quoi ?

La mitose. C’est quand les cellules se divisent ! Dans ce processus aussi tu as un moment de repos. Tous les organismes vivants sont calĂ©s sur ce modĂšle. Regarde nous : on a besoin de dormir la nuit. C’est lĂ  qu’on se rĂ©gĂ©nĂšre. D’oĂč le lien avec l’orientation.

Wow c’est gĂ©nial comme comparaison ! Je ne connaissais pas du tout ce phĂ©nomĂšne. Je ne suis pas certaine de me souvenir du terme exact [Spoiler alert: I didn’t], mais je garderai le concept en tĂȘte. Je suis persuadĂ©e aussi que prise de conscience et pause sont liĂ©es. En tout cas ça a Ă©normĂ©ment jouĂ© pour moi. Merci encore d’avoir partagĂ© ton histoire !

🐚 Mic off


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🛠 Quelques ressources avant de se quitter

👉 La lettre paniquĂ©e d’un·e Ă©tudiant·e aux portes du supĂ©rieur se demandant “What if I make the wrong choice?”

👉 Pour un brain fart dans les rĂšgles de l’art sur les processus de dĂ©cision : le film Yes Man

👉 Parce qu’on ne peut pas parler procrastination sans citer le TED de Tim Urban What happens in the mind of a master procastinator

👉 Pour se souvenir qu’un choix n’est pas dĂ©cisif, va faire un tour sur le compte Des chĂšvres dans le Larzac ou le podcast Pourquoi pas moi. Tu pourras y lire / Ă©couter des histoires de reconversion

👉 Une toolbox de l’orientation si tu veux voir ce que j’utilise pour ajouter du chaos dans ma vie d’indĂ©cise


À trùs vite pour un nouveau plongeon 🐋

Apolline

Pour lire nos témoignages : http://thewhy.xyz/testimonies/

Vous pouvez aussi nous retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/ourmillennialstoday/

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