La Ploufletter est un espace crĂ©Ă© par La piscine pour parler quĂȘte de sens. Je tây apporte contenu, ressources et outils pour apprendre Ă te connaĂźtre et construire une voie Ă ton image. Le tout sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. AthlĂšte confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue đŁ
Tu verras, ici on Ă©voque beaucoup le monde de la natation pour faire rĂ©fĂ©rence au fait de se lancer « dans le grand bain » de la vie. La piscine, câest le monde â du travail le plus souvent. Le couloir de nage, câest la voie que lâon choisit. Les diffĂ©rentes techniques de nages, les paliers que lâon passe. Enfin, les nageur·ses sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quĂȘte de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !
Tu peux aussi :
Plonger dans le carnet de jeu à lâeau pour lancer ton introspection,
DĂ©couvrir le programme introspectif de La piscine conçu pour tâaider Ă trouver ta voie·x,
Tâabonner Ă la Ploufletter si on tâa transfĂ©rĂ© cette Ă©dition đđŸ
Sur ce, bonne sĂ©ance đ
đ Avant le plongeon
« Le mieux dans la reprise câest les courbatures » said no one ever - again
Hola ! De retour pour quelques longueurs ? Ăa tombe bien, tes brassards sont sur le bord du bassin, tu les trouveras rangĂ©s Ă leur place habituelle. Comme je suis encore dans une dynamique de rentrĂ©e â point trop nâen faut pour Ă©viter la blessure de reprise â, le programme dâaujourdâhui sera assez light. Ma rentrĂ©e actuelle consistant en mon intĂ©gration dans le startup-nation club, jâai donc tout naturellement choisi ce thĂšme pour lâĂ©dition du jour. Lâentretien a Ă©tĂ© puisĂ© avec amour et sportivitĂ© (plus lâun que lâautre je le reconnais mais sauras-tu dĂ©terminer lequel ?) dans les archives du projet. Comme toute histoire, le point de vue exposĂ© par la personne ici est tout Ă fait subjectif et dĂ©coule dâune expĂ©rience individuelle. Je te laisse me dire post-lecture quels sont tes tips pour diffĂ©rencier le bon startupper du mauvais.
AprÚs un (trÚs) court échauffement, on passera directement à la partie témoignages pour y parler startup, expérience en conseil et reconversion avortée.
Bonne lecture đââïž
đ On recrute des nouveaux nageurs. Tu veux rejoindre la team ? câest par ici
đŠ Quand je serai grand·e, je serai une licorne
« Salut à toi jeune entrepreneur »
« Il y a un problĂšme de productivitĂ©. Selon une Ă©tude de l'INSEE de 2016, 90 % des start-up ne passent pas le cap des 5 ans. Et parmi les 25 % des jeunes pousses de la French Tech qui ont levĂ© des fonds, 74 % sont dĂ©ficitaires [âŠ]. C'est une chance incroyable d'avoir des gens qui mettent de l'argent dans l'innovation, mais ce systĂšme a dĂ©viĂ© » Nicolas Menet pour Les Ăchos Business
Cela fait dĂ©sormais quelques annĂ©es que je mâintĂ©resse Ă lâentrepreneuriat. Que ce soit par le biais de lâĂ©cole ou de la presse, jâai Ă©tĂ© assez marquĂ©e par la culture prĂ©dominante (ou plutĂŽt la glorification) de la levĂ©e de fonds. Point de brasse ou de bouĂ©e dans ce domaine. On y parle licorne, K⏠et scaling up. Ă lâimage de lâanimal, la licorne est aussi rare que courue. Pourtant, en devenir une semble ĂȘtre THE (sinon le seul) objectif des nĂ©o-entrepreneurs. Peu importe dâailleurs que la solution dĂ©veloppĂ©e ait une utilitĂ© ou non tant quâelle fait lâunanimitĂ© des bourses.
« Il est communĂ©ment admis quâune licorne dĂ©signe une startup non cotĂ©e, valorisĂ©e au moins un milliard de dollars par ses actionnaires privĂ©s et parfois publics, lors dâun Ă©niĂšme tour de table » DĂ©finition dâune licorne par Michel Nizon sur Maddyness
Si quelques structures aiment Ă rappeler lâimportance de la pĂ©rennitĂ© du modĂšle crĂ©Ă© VS. son potentiel de levĂ©e, elles ne font pas lĂ©gion. Et comment gĂ©rer cette âlevĂ©eâ qui repose Ă la fois sur un pitch de solution plus ou moins dĂ©veloppĂ©, une Ă©quipe (solide de prĂ©fĂ©rence), et des projections⊠qui ne restent pour lâinstant que fictives ?
Tu tâen doutes peut-ĂȘtre, je nâai moi-mĂȘme pas la rĂ©ponse Ă cette question. Jâai Ă©tĂ© voir quelques millennials nageant dans ces eaux opaques qui mâont expliquĂ© les enjeux de tels investissements. Deux histoires en particulier mâont frappĂ©e. La premiĂšre est courte. Le·La millennial en question mâa partagĂ© les difficultĂ©s quâĂ©prouvaient son entreprise Ă se structurer post-investissement. Il paraissait y avoir en effet un monde entre les objectifs de la solution vendue Ă horizon 5 ans VS. le dĂ©veloppement actuel de celle-ci, encore au stade de recherche et prototypage.
« On Ă©tait une Ă©quipe entiĂšre de business developper Ă vendre une solution qui nâexisterait pas avant 2 ans minimum »
Passer dâune petite Ă©quipe Ă une cohorte consĂ©quente a des implications fortes sur le management, la division des tĂąches et leur suivi, bref, sur lâorganisation interne en gĂ©nĂ©ral. GĂ©rer la transition et rĂ©-apprendre Ă fĂ©dĂ©rer une Ă©quipe qui a doublĂ©/triplĂ©/quadruplĂ© (rayer la mention inutile) de volume prend du temps et nĂ©cessite formation comme expĂ©rience ; ce que nâont pas forcĂ©ment fondateurs·rices au vu de la croissance rapide qui leur est imposĂ©e.
La deuxiĂšme histoire que je voulais partager est notre dĂ©sormais (semi-)tradionnelle rencontre au bord de lâeau. La conversation est Ă©clectique, mais son point de dĂ©part Ă©tait « quelle ambiance au travail prĂ©-levĂ©e de fonds ?». On y parle tant investissement financier quâhumain. Enjoy đ
PS : je vais sĂ»rement consacrer une Ă©dition Ă la question de lâenseignement de lâentrepreneuriat. Si tu as des ressources Ă me conseiller dâici lĂ , ou que tu veux jaser, envoie moi un petit message
« Si eux nây arrivent pas, pourquoi ce serait diffĂ©rent pour toi ? »
Leeeetâs go! NâhĂ©site pas Ă te mettre Ă lâaise avant de lire ce qui suit. Ătends tes jambes, sors ton goĂ»ter et tes lunettes (de soleil) ; moi, je vais mâallonger ! LâathlĂšte du jour fait partie de ce fameux club des indĂ©cis·es dont on a eu lâoccasion de parler rapidement ici. Ce cafĂ© a eu lieu au terme de la (courte) expĂ©rience en startup de cette personne, avant sa âreconversionâ post-Ă©tudes en conseil. JâĂ©tais curieuse dâavoir son avis (extĂ©rieur) sur ce milieu dans lequel jâĂ©volue depuis maintenant plusieurs annĂ©es.
đ Game on
Hello ! Merci dâavoir rĂ©pondu à lâappel pour un petit cafĂ©-orientation. Tu peux mâen dire plus sur ton parcours ?
Avec plaisir, je te prĂ©viens : il est assez peu original. Comme beaucoup jâai fait une prĂ©pa avant de terminer â comme beaucoup â en Ă©cole de commerce. Comme je nâavais pas un attrait particulier pour les chiffres, je me suis dâabord destiné·e Ă travailler dans le domaine culturel avec un rapide passage en startup. Ce nâest aprĂšs que jâai repris un chemin disons plus⊠classique â le conseil tu connais [rires].
Disons que ma dyscalculie profonde me tient Ă©loignĂ©e de ce mĂȘme destin, mais jâentends [rires]. Est-ce que tu pourrais mâen dire plus sur la maniĂšre dont ce qui tâa amené·e Ă travailler en startup ? Les sirĂšnes du domaine de lâinnovation ont fini par tâavoir ?
Pas du tout ! MĂȘme si jâai beaucoup dâamis qui sont tournĂ©s entrepreneuriat comme toi, je me situais plutĂŽt Ă lâopposĂ©e. La startup life ne me faisait pas rĂȘver. Pour ĂȘtre honnĂȘte, mon objectif en entrant en Ă©cole Ă©tait de mâorienter dans le secteur culturel. Bizarrement, câest cette envie qui mâa conduit·e en startup puis en conseil. Ma premiĂšre expĂ©rience professionnelle Ă©tait en Ă©dition dans une entreprise assez traditionnelle. Câest de lĂ que mâest venue lâenvie de voir comment une startup pouvait pouvait espĂ©rer se faire une place dans un domaine aussi fermĂ©.
Et donc comment sâest passĂ©e cette fameuse expĂ©rience ?
Et bienâŠje ne peux pas dire que je dĂ©testais mon taf. Seulement sa culture que je trouvais assez malsaine en y repensant bien. Par contre, jâadorais mes collĂšgues. On a beau dire, ça fait du bien de se retrouver avec des gens aux parcours similaires au mien. La majoritĂ© Ă©taient des Normaliens, Sciencepistes ou en Ă©cole de commerce. Tout le monde Ă©tait super curieux. Sâil nây avait eu quâeux, je crois que je serais resté·e !
Plus ça allait plus on me donnait de grosses responsabilitĂ©s. Jâai fini par gĂ©rer un projet entier comme la personne qui sâen occupait avait dĂ©missionnĂ©. JâĂ©tais totalement sous-payé·e par rapport Ă la charge de travail fournie. Jâaurais carrĂ©ment pu demander plus. Ou jâaurais peut-ĂȘtre dĂ» partir en refusant toutes ces conditions. Jâai pas osĂ©, jâai serrĂ© les dents pour le cv et pour la bonne cause.
Jâai eu droit Ă la tirade sur lâinvestissement, tu sais la fameuse :
« On a besoin de voir que tu tâappropries le projet. Quâil te tient Ă coeur autant quâĂ nous. »
CâĂ©tait assez ridicule et profondĂ©ment paradoxal parce que jâai justement rejoint lâentreprise pour le projet. AprĂšs, ce nâest pas le mien donc je ne vois pas pourquoi je serais allé·e mâĂ©puiser pour lui. Je nâĂ©tais pas prĂȘt·e Ă renoncer Ă ma vie pour ça.
Une des choses qui aurait dĂ» me mettre la puce Ă lâoreille dĂšs le dĂ©but Ă©tait le taux de turnover. Mais tu nây fais pas attention, surtout en arrivant. Ma boss passait son temps Ă me dire quâelle allait partirâŠ. et mâa annoncĂ© un jour quâelle quittait lâentreprise le lendemain. Aucun stage nâĂ©tait transformĂ© en CDI. On nous le faisait miroiter mais beaucoup enchaĂźnaient les CDD, câĂ©tait pas trĂšs Charlie [rires].
Cerise sur le gĂąteau : Ă la fin de mon stage on mâa proposĂ© de rester en tant que âbras droit du CEOâ⊠en CDD. La dĂ©finition mĂȘme de lâexploitation. Jâai dit non, jâallais - enfin - ĂȘtre diplĂŽmé·e, je nâĂ©tais pas Ă la recherche dâun Ă©niĂšme stage, quand bien mĂȘme le CDI mâattendait-il « si on arrive Ă lever ».
Tu regrettes ne pas ĂȘtre resté·e ?
Pour ĂȘtre honnĂȘte, oui. Des fois je me demande ce qui se serait passĂ© si jâavais choisi de jouer le jeu de la startup. Si jâavais acceptĂ© de continuer Ă travailler sur des tĂąches qui nâĂ©taient pas les miennes, avec un salaire dĂ©risoire au profit âdu projetâ. Lâentreprise a rĂ©ussi Ă lever Ă©normĂ©ment de fonds aprĂšs mon dĂ©part. Ce qui veut dire quâils auraient pu mâembaucher. AprĂšs, la vraie question Ă©tant : lâauraient-ils vraiment fait ? Connaissant mon Ă©quipe de direction je nâen suis mĂȘme pas certain·e. Je reconnais que je nâai pas Ă©tĂ© emballé·e par ce que jâai vu de la culture startup.
En fait jâai eu la mauvaise impression quâelle reposait en partie sur lâidentification des forces des personnes et leur exploitation... Tout en jouant sur nos faiblesses Ă©motionnelles. Le ton faussement amical et transparent y a beaucoup fait pour moi. Ăa devenait difficile de faire la part des choses.
En tâĂ©coutant je me dis quâen fait une culture dâentreprise saine est essentielle pour bien travailler. Ăa doit ĂȘtre trĂšs liĂ© au climat crĂ©Ă© par les fondateurs / les leaders comme tu avais lâair dâapprĂ©cier ton environnement de travail âdirectâ. Est-ce que je peux te demande ce que tu as fait aprĂšs ?
Bien sĂ»r [rires] Une fois cette expĂ©rience terminĂ©e, je ne savais pas dans quel domaine mâorienter. Donc jâai fait des dĂ©marches⊠pour rejoindre une startup ! Moi qui mâĂ©tais juré·e que ça ne recommencerait pas. Je me demande encore quelle tĂȘte mon ancien·ne boss a pu faire quand on lâa contacté·e pour avoir un retour sur mon travail [rires]. Surtout que je lui avais dit quitter le monde startup pour plus de stabilitĂ©.
Câest ce besoin de stabilitĂ© qui mâa poussé·e Ă aller dans le conseil. Je me disais aussi que ça me permettrait dâapprendre de nouvelles choses â et exercer ma rigueur.
Quel revirement ! Mais je comprends tout Ă fait. On est beaucoup à penser Ă considĂ©rer cette voie en sortie dâĂ©tude. Ăa recrute bien, on a des missions a priori variĂ©es, et on retrouve souvent des gens quâon connait. Câest un peu lâĂ©volution PokĂ©mon de lâĂ©cole de commerce. Ăa rassure mine de rien. Ăa tâa plu ?
Pour ĂȘtre franc·he⊠pas trop. Mais je pense que câest une question de missions plus quâautre chose. Jâai eu beaucoup de chance, mon cabinet Ă©tait assez bienveillant. Je pense que dâune certaine maniĂšre on reconnaissait ma valeur comme je ne me suis pas fait·e virer salement aprĂšs 3 mois comme dâautres. Câest âjusteâ que je ne faisait pas lâaffaire.
Jâai dĂ» travailler sur une mission horrible. Tant cĂŽtĂ© mission que client. Vraiment pas pour moi, mais jâai serrĂ© les dents encore une fois. Une fois terminĂ©e, jâai senti que ça nâallait pas trop dans mon sens : je nâai Ă©tĂ© staffé·e* nulle part ailleurs. Jâosais pas trop aller voir mon manager, et un jour jâai Ă©tĂ© appelé·e pour un entretien. Un peu sur le mode âil faut quâon parleâ. On savait tous les deux ce qui allait sây dire. Ăa nâa pas ratĂ© : on mâa âproposĂ©â de me remercier avec un sursis de 3 mois pour que je puisse trouver autre chose.
« On te mettra notre réseau à disposition »
On mâa mĂȘme fait passer des tests de personnalitĂ©, ce qui a apparemment confirmĂ© que mon profil nâĂ©tait pas fait pour le conseil.
Câest drĂŽle, je ne pensais pas quâil y avait un profil-type identifiĂ© pour rĂ©ussir dans ce milieu. Ăa fait limite peur de se dire quâon peut nous mettre aussi vite dans une case. Je suis curieuse, as-tu choisi de rester dans le conseil ou en as-tu profitĂ© pour creuser dâautres pistes ?
Jâavais besoin de me tester en revenant vers ce qui me passionnait plus jeune. Mais ça nâa pas marchĂ©. Ăa a Ă©tĂ© dur Ă accepter mais jâai compris que je nâĂ©tais plus la mĂȘme personne quâa lâentrĂ©e en Ă©cole. Mon niveau de culture G avait chutĂ© faute dâentretien. Câest un choix comme un autre, mais ça mâa fermĂ© des portes. Je peux toujours me remettre Ă Ă©tudier de nouveau, mais en ai-je seulement le courage ?
Qui plus est, le domaine Ă©ditorial ne voit pas dâun trĂšs bon oeil les âdissidentsâ comme moi. Et jâavais encore du mal Ă assumer le fait de mâĂȘtre dirigé·e vers le conseil par souci de stabilitĂ©. Jâen avais besoin Ă ce moment et ça mâa effectivement servi. Mais comme je nâĂ©tais pas Ă lâaise moi-mĂȘme avec cette dĂ©cision, je ne pouvais pas argumenter en ma faveur. Je me suis cramé·e. Au moins jâaurais tentĂ©. Ces âĂ©checsâ mâauront fait regarder le monde du travail diffĂ©remment. Tu sais, quelques fois je vois mes amis brillants qui galĂšrent et je me dis âsi eux nây arrivent pas, pourquoi ce serait diffĂ©rent pour toi ?â Câest tout sauf rassurant.
Jâenvie souvent les ingĂ©nieurs. Leur parcours a lâair si simple ! Tu arrives en Ă©cole, tu te spĂ©cialises, tu fais des stages sur le terrain pour apprendre. Quand tu ressors tu as un vrai bagage ! Alors que pour nous tout est trĂšs flou. Jâai lâimpression de nâavoir aucune compĂ©tence âdureâ sur laquelle mâappuyer.
En voyant les mois dĂ©filer jâai paniquĂ© et⊠je suis retourné·e vers le milieu que jâavais quittĂ© : le conseil. MAIS comme je savais Ă quoi mâen tenir, jâai dĂ©cidĂ© de bien choisir le cabinet cette fois. Jâai mis de cĂŽtĂ© la renommĂ©e pour me concentrer sur les missions et Ă la culture dâentreprise. Pari gagnĂ©.
Et comment sâest passĂ©e la crise ? Ton opinion nâa pas trop changĂ©e ?
Figure toi que le COVID 19 a confirmĂ© ce que je pensais ! Ce sont des bisounours, mais dans le bon sens du terme : bienveillants. Nos managers ont fait trĂšs attention Ă notre santĂ© mentale et nous ont soutenu pendant toute la pĂ©riode de crise. Câest assez rare dans ce milieu, câest ce qui a vraiment tĂ©moignĂ© de la visĂ©e âhumanisteâ du projet Ă mes yeux.
AprĂšs, je ne suis pas sĂ»r·e dây rester longtemps. Jâai commencĂ© Ă me rapprocher de diffĂ©rents acteurs de lâĂ©ducation via mes missions. Je rĂ©flĂ©chis Ă mâengager avec Le choix de lâĂcole depuis plusieurs mois dĂ©jĂ , ça me permet de penser Ă ma reconversion de lâintĂ©rieur. Câest parfait !
Merci beaucoup pour ce partage câest gĂ©nial ! Une derniĂšre question pour la route : tu voulais faire quoi plus jeune ?
Je voulais devenir Ă©crivain·e. Ceci dit ça nâa jamais trop changĂ©. Jâai rĂ©cemment pu reprendre cette activitĂ© que jâadore. Câest vraiment quelque chose que jâai envie de cultiver dans les annĂ©es Ă venir. Je ne sais pas encore comment je vais pouvoir concilier ça avec ma vie professionnelle, mais jâai le temps dây rĂ©flĂ©chir.
Comme quoi, on revient souvent Ă nos amours de jeunesse. All the best, tiens moi au courant de la suite et Ă bientĂŽt !
đ Mic off
* Terme utilisĂ© qui signifie ĂȘtre assigné·e Ă une mission particuliĂšre
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đ Quelques ressources avant de se quitter
đ Le livre (que je nâai pas encore lu) de Benjamin Zimmer et Nicolas Menet sur la culture de la levĂ©e de fonds Ă tout prix : Start-up, arrĂȘtons la mascarade - Contribuer vraiment Ă l'Ă©conomie de demain: Contribuer vraiment Ă l'Ă©conomie de demainÂ
đ La newsletter et le podcast de Baby vc si les questions dâinvestissement en entrepreneuriat tâintriguent
đ Le media Maddyness, pour faire sa veille sur le domaine entrepreneurial
đ Un court test pour savoir sâil est temps de penser Ă la dĂ©mission pour aller Ă©lever des chĂšvres dans le Larzac
đ Le collectif Pose ta Demâ pour tâaider Ă passer le pas de la reconversion
đ Le fabuleux podcast Pourquoi pas moi pour sâinspirer des reconversions des autres
đ Tu peux retrouver toutes ces ressources sur La toolbox de lâorientation que jâutilise pour mâaider Ă mâorienter dans la vie
Ă trĂšs vite pour un nouveau plongeon đ
Apolline
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